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  • : Le blog de Bernard Maingot
  • : Articles et photos : Actualité sur le canton de Saint-Jean d'Angély (17400), Saintonge, Aunis, sujets divers.
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  • Bernard Maingot
  • Correspondant de presse. Curieux et passionné, j'aime la photographie, l'écriture et transmettre aux autres ce qui m'attire. "On se lasse de tout, excepté d'apprendre" (Virgile).
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Bernard Maingot

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22 décembre 2010 3 22 /12 /décembre /2010 10:42

Mardi 21 décembre 2010 – Billet 2310 » Bernard Maingot

SAINT-JEAN-D’ANGÉLY

La pensionnaire est portée disparue

le sous-préfet la retrouve

FAITS DIVERS Lundi 20 décembre, vers 16 h 30, une pensionnaire de la maison de retraite était portée disparue. Le sous-préfet l’a retrouvée saine et sauve.

» Bernard Maingot

On dirait presqu’un conte de Noël... Et tout est bien qui finit bien, lorsque la gendarmerie déclenche un dispositif de recherche pour une octogénaire portée disparue et que le sous-préfet la retrouve lui-même dans la rue Michel-Texier, à quelques centaines de mètres de chez lui !

Madame M. est pensionnaire de la maison de retraite médicalisée dépendant de l’hôpital, établissement situé près des urgences, rue Comporté. Lundi 20 décembre, vers 16 heures 30, le personnel ne trouve toujours pas la résidente dans l’établissement et s’inquiète fortement. D’autant qu’elle a eu des problèmes cardiaques. Si Mme M. est dehors, le temps ne va pas arranger la chose : une pluie froide tombe à intermittences rapprochées, la température reste hivernale et la nuit arrive vite.

La gendarmerie qui a été prévenue lance un avis de recherche, le sous-préfet ayant alerté le préfet qui donne son accord. Une équipe cynophile est demandée qui doit arriver incessamment.

Vers 18 heures, il fait déjà brun et le sous-préfet Frédéric Brassac, accompagné de son épouse, participe au dispositif de recherche, décidant d’aller en voiture vers le plan d’eau. Sortant de sa résidence, il emprunte la rue Michel-Texier et aperçoit une petite dame qui semble lire une plaque sur une maison, juste au carrefour avec la rue Lacoue. Il pleut. Elle est en pull-over, sans manteau, avec son sac à main. Son parapluie est fermé malgré la pluie, et la baguette de pain qu’elle vient d’acheter et porte sous le bras est aussi mouillé qu’elle. Il la questionne : « Oui, je suis bien Mme M... Non, il n’y a pas de problème... Je vérifiais le nom de la rue car j’étais sur le chemin du retour ». Elle monte alors dans la voiture du sous-préfet qui la ramène ainsi saine et sauve. « C’est un coup de chance de l’avoir rencontrée aussitôt parti de chez moi », a déclaré Frédéric Brassac, heureux de constater que la pensionnaire avait un comportement tout-à-fait cohérent et normal. Et que l’alerte recherche de personnes pouvait alors être levée après cet heureux dénouement. Tout est bien qui finit bien... 

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20 novembre 2010 6 20 /11 /novembre /2010 23:23

Samedi 20 novembre 2010 – Billet 2229 » Photos Bernard Maingot 

La liberté, c'est la faculté de choisir ses contraintes. [Jean-Louis Barrault]

Les articles "Faits divers" sont ICI

Les articles "Environnement - Patrimoine" sont ICI

LA VERGNE – CANTON DE SAINT-JEAN-D’ANGÉLY

Quand le pétrole est dans le canal

la pollution est dans le chenal  

20101120 LaVergne canal StEutrope 6625-BLLe canal Saint-Eutrope à La Vergne, samedi 20 novembre 2010 à11 h 55. PHOTO 6625 BERNARD MAINGOT

POLLUTION Ce n’est pas la première fois que le canal Saint-Eutrope est pollué par du fuel. Samedi 20 novembre, c’était encore le cas. Une eau bien grasse en surface avec une forte odeur de gazole.

Voici quelques années, le garde-pêche avait constaté une mortalité importante dans une pollution où il était intervenu : « C’était également un samedi. Nous avions sorti 800 kilos de poissons, dont des brochets longs comme ça (je vous traduis le geste : environ 40 à 50 cm). Vous avez de la chance que l’eau ne soit pas très haute ». Sous-entendu : les alevins ne sont pas nombreux et les poissons ne sont pas remontés. C’est vrai qu’en 2010, je n’ai pas vu de vairons comme l’an dernier.

Bref, ce samedi matin, vers onze heures, le voisin qui taillait des arbres vient me signaler une odeur de gazole intenable. Je vais constater sur place que la surface de l’eau du canal charrie mille couleurs dérivées du pétrole. Notre présence fait s’envoler un râle de genêt qui doit avoir son nid tout près du petit pont. Au moins quelque chose de sympa à voir. Je prends des photos et une vidéo de la surface de l’eau (je n’ai pas pu capter les odeurs) et j’appelle le maire. La machine est lancée. Le garde-pêche vient constater sur place avec une autre personne (à qui j’enverrai les photos par e-mail). Accompagnés du maire, ils sont partis remonter le canal pour trouver la source de la pollution.

Pendant deux heures, la surface de l’eau aura charrié du fuel. Impressionnante, la bêtise des pollueurs.

Peut-être aurais-je des nouvelles bientôt…

» Bernard MAINGOT.   

20101120 LaVergne canal StEutrope 6619-BLLe canal Saint-Eutrope à La Vergne, samedi 20 novembre 2010 à11 h 55. PHOTO 6619 BERNARD MAINGOT

20101120 LaVergne canal StEutrope 6623-BLLe canal Saint-Eutrope à La Vergne, samedi 20 novembre 2010 à11 h 55. PHOTO 6623 BERNARD MAINGOT

20101120 LaVergne canal StEutrope 6624-BLLe canal Saint-Eutrope à La Vergne, samedi 20 novembre 2010 à11 h 55. PHOTO 6624 BERNARD MAINGOT

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17 novembre 2010 3 17 /11 /novembre /2010 12:16

« Bêtise humaine. "Humaine" est de trop : il y a que les hommes qui soient bêtes. » [Jules Renard]  

Mercredi 17 novembre 2010 – Billet 2223

SAINT-JEAN-D’ANGÉLY

Bientôt un avis de recherche

"Si vous les reconnaissez…"

MALTRAITANCE À ANIMAUX Demain au plus tard, je publierai un billet sur une maltraitance infligée à un chien. Il en est d’ailleurs mort, suite à une pendaison et un "poignardage".  J’ai une photo (faite probablement avec un portable), où on voit deux jeunes monstres heureux de se faire photographier, tenant la corde au bout de laquelle pend un amour de chien, les yeux déjà vitreux et passé de vie à trépas. La peine de mort existe donc bien et j’ai grande honte en regardant ce cliché.

Je veux auparavant vérifier si cette photo est sur Facebook ou publiée ailleurs (vive les réseaux sociaux sur Internet) et compléter mes informations sur les faits.

Comme en outre c’est un problème qui devrait probablement faire l’objet d’une instruction, j’y vais aussi sur la pointe des pieds par rapport à une enquête qui serait en cours…

Cet article sera un genre d’« Avis de recherche ».

Et j’espère qu’on les trouvera.

A demain.

» Bernard MAINGOT.   

20101117_chien_pendu_3.jpgDemain, je vous mettrai les visages. Mais déjà, des indices avec les deux bracelets (en attendant d’autres bracelets…), les manches du pull et le vêtement genre K-way. Je ne parle pas des doigts d’honneur qui défient le peuple. Quant au pauvre toutou, certains l’ont peut-être déjà vu. Je vais m’employer à dénoncer ces exactions. Quelle horreur !

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14 novembre 2010 7 14 /11 /novembre /2010 06:31

Samedi 13 novembre 2010 – Billet 2213 » Photos Bernard Maingot

Les articles "La Vergne" sont ICI

Les articles "Faits Divers Incivilités" sont ICI

LA VERGNE (CANTON DE SAINT-JEAN-D’ANGÉLY)

Il ne faut pas les vols taire

parlons-en au contraire

CAMBRIOLAGES L’atelier-garage de la mairie de la Vergne a été cambriolé dans la nuit du 11 au 12 novembre. Les voleurs, qui se sont introduits par effraction dans le local, sont repartis dans le véhicule de la commune où ils avaient chargé le matériel et l’outillage servant au cantonnier.  

20101113 vol-mairie La Vergne 6521-bl« Les portes du garage étaient grandes ouvertes à mon arrivée et la voiture n’était plus là », explique le cantonnier de la commune de la Vergne.  

20101113 vol-mairie La Vergne 6526-bl« C’est dans ce coffret que les voleurs ont pris les clés permettant d’entrer dans la cuisine de l’école, puis dans la mairie », déclare le maire Pierre Bouloc.

 

Dans la nuit du vendredi 12 au samedi 13 novembre, des voleurs se sont introduits dans le local situé derrière la mairie, où se trouve entreposé tout le matériel servant à l’entretien des locaux et matériels appartenant à la commune.

Ils ont d’abord forcé la porte du garage où se trouvait le véhicule municipal, une camionnette Renault Express. Ils ont chargé dedans tout ce qui pouvait y entrer (voir liste). Car il leur fallait bien un véhicule de service pour emmener leur butin. Ils ont fouillé tous les casiers, emmenant même la cafetière du cantonnier et dérobé les clés pour ouvrir la cuisine de l’école situé tout près. Et comme de l’école, il y un moyen pour pénétrer dans la mairie, ils ont continué leur visite dans les bureaux. Ils n’y ont trouvé qu’un fonds de caisse de 20 euros et la collecte des Bleuets de France pour 12, 50 euros. Et comme l’argent n’a pas d’odeur, ils n’ont flairé que ces objets à dérober.

« Le préjudice pour nous est important, confie le maire. Si le véhicule dérobé était d’occasion et n’avait plus de valeur commerciale, notamment pour les assurances, il faut bien compter 8 000 euros pour un racheter un autre en remplacement. Si j’ajoute tout ce qu’il faut racheter en petit et gros matériel, ainsi que le remplacement des portes, leur sécurisation et les protections à rajouter aux fenêtres, je suis persuadé que le montant avoisine les 30 000 euros ».

La brigade de gendarmerie de Saint-Jean-d’Angély, venue sur les lieux constater le vol, relever les empreintes et prendre la plainte qui est déposée, mène l’enquête.

Liste des matériels dérobés (non exhaustive)

                   Un véhicule Renault Express

Une tondeuse Honda

                   Un souffleur Stihl

                   Un nettoyeur haute pression Karcher

Un débroussailleur Stihl

                   Une meuleuse

                   Des cisailles

                   Un ébrancheur

                   Un affûteur de forêts

                   Une perceuse         

Une visseuse-dévisseuse

Une pince à riveter

Une scie égoïne Stanley

Un équipement de pluie

Un poste à souder, appartenant à Bernard Trichard, président du Foyer rural.

 

Alors si vous apercevez un Express avec l’inscription LA VERGNE sur les côtés du véhicule, vous serez en présence d’un véhicule volé. Merci d’appeler la gendarmerie de Saint-Jean-d’Angély au 17 et la mairie de la Vergne.

 

Mairie : 3, rue Emile Dubreuil 17400 La Vergne
- Tél. : 05 46 32 05 08
- Fax : 05 46 59 29 11
- E-mail :
mairie@la-vergne.fr
  

- Site : www.la-vergne.fr

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13 novembre 2010 6 13 /11 /novembre /2010 11:30

Samedi 13 novembre 2010 – Billet 2210 » Photos Bernard Maingot

Citation : La bêtise est infiniment plus fascinante que l'intelligence... L'intelligence a des limites, la bêtise n'en a pas ! Claude Chabrol (1930-2010)

Les articles Faits Divers Incivilités sont ICI

LA VERGNE (CANTON DE SAINT-JEAN-D’ANGÉLY)

Cette nuit, ils ont eu affaire à toit…  

20101113 vandalisme 6509« Si toit aussi tu m’abandonnes…  »

VANDALISME Avoir un toit sur la tête est une nécessité. Avoir un toit sous les fesses n’est pas indispensable. A propos de toit, le pavillon de mon véhicule a été enfoncé cette nuit par des malandrins qui cherchaient sans doute une situation élevée, ou du moins un coin tranquille pour discuter si une alerte inondation était déclenchée. Ils sont montés sur le capot, puis ont posé leurs fesses indignes sur le pavillon, qui a plié (les B12, B14 ou Vedette étaient plus solides...).

Et comme c’était le dernier de trois véhicules en stationnement, le plus éloigné des habitations, c’est lui qui a pris. Il a pris des poubelles sur le toit.

Quand je dis « c’est lui », en réalité c’est moi… qui vais devoir nettoyer les ordures ménagères répandues tout autour. « Aide-toit, le ciel t’aidera », pensé-je aussitôt. Donc, à propos de toit, on n’est plus à l’abri de vandalisme et de dégradations dans les petits villages. Ainsi le toit a baissé pavillon. « Cette nuit, on m’a parlé de toit », aurait pu dire Coluche.  

20101113 vandalisme 6508

Vider des poubelles sur les voitures sont du domaine des jeux interdits

Les gendarmes sont venus. Ma demande ne reflétait pas d’urgence, mais comme ils étaient tout près, à la mairie de la Vergne, je les ai invités par téléphone à descendre jusque chez moi, car je voulais déposer une plainte pour dégradation du pavillon (celui de l’auto).

Car le samedi matin, on ouvre la mairie à La Vergne. Où plutôt dans le milieu de la nuit, de préférence par effraction : des cambrioleurs se sont ainsi introduits dans le garage, ont pris les clés dans le local du cantonnier, lesquelles clés permettaient ensuite d’ouvrir la cuisine de l’école. Puis d’aller après dans la mairie. Ils ont cambriolé, évidemment, et pas que la caisse des Bleuets de France où il y avait peu d’argent : 12 euros 50 centimes, ça doit être ça, la prime à la casse.

Je vous ferai un article sur cette effraction, avec la liste du matériel volé.  

20101113 vandalisme 6504Pour l’heure, ces vandales m’ont fusillé ma matinée et ne m’ont même pas laissé de sacs poubelles pour y mettre ces ordures (je parle des ordures ménagères), ni de gants dont je ne voudrais pas user avec eux, mais qui vont être nécessaires ici. Je vous raconte pas l'inventaire détaillé des ordures que j'ai à ramasser et à remettre dans des sacs, mais c'est très instructif. Ensuite il va falloir que je redresse le pavillon.

Alors que j'ai autre chose à faire que de raconter les égarements de gugusses qui n'avaient sans doute pas bu que du Coca.

Bref, je ne déborde pas d’amour pour ces jeunes c…s qui m’ont mis les neurones en rogne. J’ai toujours pas compris pourquoi le "vandalisme gratuit" (comme on dit)  était… gratuit. J’aimerais bien qu’on leur fasse payer. Juste pour équilibrer les choses quoi…  

20101113 vandalisme 6512Une belle empreinte de chaussures, bien banale comme des milliers d’autres baskets.

Et il va falloir que je passe, cette fois encore, l’éponge… sur le capot.  

20101113 vandalisme 6513Dans les ordures, il y avait même de la confiture de figues 2010. C’est encore du vandalisme de ne pas l’avoir mangée. Vive le tri sélectif !

20101113 vandalisme 6503J'aime les carottes, mais ça fait désordre sur un pare-brise   20101113 vandalisme 6507

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11 novembre 2010 4 11 /11 /novembre /2010 14:19

Jeudi 11 novembre 2010 – Billet 2205

SAINT-JULIEN-DE-L’ESCAP

L’enquête est en cours

Jeudi 11 novembre, un homme de 38 ans a été retrouvé mort à Saint-Julien de l’Escap. Son corps a été découvert gisant devant chez lui, au 97 de la Grande Rue, où se trouvent plusieurs logements.

L’ambulance des pompiers du centre de secours renforcé de Saint-Jean-d’Angély est arrivée vers 8 h 20, ainsi que la gendarmerie de Saint-Jean-d’Angély (1) et l’identité criminelle.

Selon les informations en notre possession, il n’y avait pas de sang près du cadavre. L’enquête en cours établira la cause du décès, qui pour l’heure est inconnue : mort naturelle, suicide ou autre  cause ? Des nouvelles seront à prendre dans Sud Ouest, demain vendredi.

» Bernard MAINGOT. 

(1) C'est pourquoi le capitaine Deroches, représentant le commandant Pérot retenu par ailleurs, a été appelé sur les lieux. Il ne pouvait donc être présent à la cérémonie de commémoration de l'Armistice à Saint-Jean-d'Angély. Ceci pour couper court aux rumeurs disant que la gendarmerie n'était pas représentée à la cérémonie...

 

Trouvé mort dans la rue : un article du 12 novembre 2010 dans Sud Ouest

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28 octobre 2010 4 28 /10 /octobre /2010 06:16

Vendredi 22 octobre 2010 – Billet 2169 » Photos Bernard Maingot

SAINT-JEAN-D’ANGÉLY

Peut-on incinérer ses herbes

et déchets végétaux ?  

20101022_moulinveau_brulot_6067-bl.jpgZut ! J’avais étendu mon linge, les draps vont sentir la fumée…

Sur le brûlage des herbes, on entend toutes sortes d’avis. C’est autorisé… C’est interdit… Ça dépend… Si le maire a posé une interdiction… Si le préfet du département a pris un arrêté… Si on est dans le département du Nord ou en Charente-Maritime… Bref, j’ai essayé d’en savoir un peu plus. Pas facile !

Ainsi, j’ai trouvé que l’arrêté préfectoral 06-2281 du 27 juin 2006 (prévention contre les incendies de plein air) autorisait le brûlage des herbes dans son article 3, sous certaines conditions :   arrete-06-2281-du-27-juin-2006-prevention-incendie-copie-1.JPG

arrete-06-2281-du-27-juin-2006-prevention-incendie-de-plein.JPGSur un autre site je trouve :

« Le brûlage à l'air libre des déchets végétaux (branchages) ne doit être toléré que pour les communes ne disposant pas de point d'apport volontaire (déchetterie) ou de collecte d'encombrants (en porte à porte ou point de regroupement). La loi du 13 juillet 1992 relative à l'élimination des déchets ainsi qu'aux installations classées pour la protection de l'environnement a fixé comme objectifs le « réemploi, le recyclage ou tout autre action visant à obtenir à partir des déchets, des matériaux réutilisables ou de l'énergie ». Le compostage doit donc être regardé comme une filière privilégiée pour les déchets verts. Il appartient au maire de veiller à la bonne application de ces dispositions ».

 

Sur le site de la ville de Saint-Xandre, un autre texte (voir 3e paragraphe) :

Environnement  : Brûlage des déchets ménagers

Il est interdit de brûler des déchets ménagers à l’air libre. Cette interdiction est formulée à l’article 84 du Règlement Sanitaire Départemental de Charente Maritime.

Qu’entend-on par déchets ménagers ?

Le terme « Déchet » est défini à l’article L.541-1 II du code de l’environnement, comme étant « tout résidu d’un processus de production, de transformation ou d’utilisation, toute substance, matériau, produit plus généralement tout bien meuble abandonné ou destiné à l’abandon ».

Les déchets ménagers comprennent les ordures ménagères, certains déblais et gravats de particuliers et les déchets dits « assimilés » (déchets des collectivités, bureaux, commerces, restaurants), leur caractéristique commune étant de ne nécessiter, à la différence d’autres catégories, aucune sujétion technique particulière pour leur collecte et élimination par les collectivités locales.

Sur le brûlage à l’air libre des déchets végétaux

Les déchets de jardins et des parcs (y compris les déchets des cimetières) sont inscrits dans la rubrique n° 20 : déchets municipaux (déchets ménagers et déchets assimilés provenant des commerces, des industries et des administrations) visée par décret n°2002-540 du 18 avril 2002 relatif à la classification des déchets.

L’interdiction de brûlage visée à l’article 84 du règlement sanitaire départemental rappelée ci-dessus vise par conséquent l’incinération des déchets de jardin.

Brûlage chez les particuliers

Dans le cadre de ses pouvoirs de police (article L.2212-2 du code général des collectivités territoriales) et sur la base du règlement sanitaire départemental, le maire de la commune est chargé de veiller au respect de cette interdiction de brûler les végétaux (herbes, résidus de taille ou d’élagage) par les particuliers sur leurs propriétés, également pour des raisons de sûreté, de sécurité et de salubrité publiques, pour éviter aussi les troubles de voisinage générés par les odeurs, la fumée et/ou pour éviter en période sécheresse, la propagation d’incendie si les feux ne sont pas surveillés.

Le même article 84 du règlement sanitaire départemental prévoit également que « des dérogations à cette interdiction peuvent être accordées par le préfet (et non le maire) sur proposition de l’autorité sanitaire et après avis du Conseil Départemental d’Hygiène. Ces dérogations ne peuvent être accordées que dans le cas où il n’est pas possible d’utiliser d’autres moyens autorisés pour éliminer les déchets produits par le pétitionnaire.

D’autres situations particulières peuvent interdire le brûlage de déchets verts :

- Le cas de lotissements ou le cahier des charges du lotissement peut interdire tout brûlage aux propriétaires ;

- Le cas des communes à risques où s’applique le code forestier et où le brûlage est interdit à toute personne autre que le propriétaire du bois jusqu’à une distance de 200 m des voies, forets, plantations ;

- les périodes de sécheresse durant lesquelles le préfet peut prendre un arrêté spécifique pour interdire toute incinération

 

Alors, c’est sûr qu’on ne sait plus trop si c’est interdit ou autorisé de brûler les herbes sèches ou non, surtout s’il a bien plu les jours précédents et que l’herbe est encore bien imbibée…

Sauf qu’il est question de ne pas incommoder le voisinage, ou encore de troubles de voisinage générés par les odeurs et la fumée (ces deux-là sont des inséparables)…

Ce qu’il faut, un dimanche matin où on fait la grasse matinée avec les volets ouverts sur la campagne, c’est un brûlot qui fume plus une tondeuse thermique vieille de dix ans au moins et un fond de tronçonneuse au loin.

Et c’est à cause de bruits de tondeuse que Brassens ne voulait plus habiter la grande maison qu’il avait achetée à Crespières (Yvelines) en 58, et où il avait hébergé Jeanne (+1968) alors qu’elle était malade.

C’est tout pour aujourd’hui.

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21 octobre 2010 4 21 /10 /octobre /2010 23:56

Quand on est gratte-papier, La Loi protège l’auteur. Celui qui vient copier Devient mon débiteur.

Mercredi 20 octobre 2010 – Billet 2152 » Photos Philippe Michel & Bernard Maingot

Les faits divers et Incivilités sont ICI

SAINT-JEAN-D’ANGÉLY

Des conteneurs à poubelles incendiés  

20101020 poubelles incendiées phm1 fbg-daunis blRue du faubourg d’Aunis : les flammes montaient à 3 ou 4 mètres de hauteur. PHOTO PHILIPPE MICHEL

Mercredi 20 octobre, à 4 heures du matin, cinq poubelles ont été volontairement incendiées : une avenue du Port, deux rue du Faubourg d’Aunis, une boulevard Joseph-Lair et une dans la rue du Jeu de Paume. Les pompiers sont intervenus éteindre ces incendies, dont certains auraient pu avoir de graves conséquences, comme dans la rue du Faubourg d’Aunis, où un compteur à gaz (!) a été endommagé.  

20101020 poubelles incendiées phm2 fbg-daunis blRue du faubourg d’Aunis : ce qu’il reste une fois l’incendie éteint. PHOTO PHILIPPE MICHEL  

20101020 poubelles incendiées 5992 fbg-daunis-blA gauche, le compteur à gaz. PHOTO BERNARD MAINGOT  

20101020 poubelles incendiées phm3 fbg-daunis blIntervention des pompiers. PHOTO PHILIPPE MICHEL  

20101020 poubelles incendiées 5989 bd lair-blBoulevard Joseph-Lair : le conteneur à poubelles de l’école Sainte-Sophie. PHOTO BERNARD MAINGOT  

20101020 poubelles incendiées 5964 jeu paume-blRue du Jeu de Paume : c’est la cinquième poubelle incendiée dans la nuit. PHOTO BERNARD MAINGOT

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9 octobre 2010 6 09 /10 /octobre /2010 10:17

Rédigé le vendredi 8 octobre 2010 – Billet 2120 » Photos ©Bernard Maingot

SAINT-JEAN-D’ANGÉLY

« les jeunes d’aujourd’hui

sont les vieux de demain »

MANIFESTATIONS – Les lycéens se sont rassemblés vendredi 8 octobre devant l’Hôtel-de-Ville de Saint-Jean-d’Angély, pour manifester contre la réforme des retraites.

» Bernard MAINGOT. 

20101008 manif retraite lyceens 5713-bl 

« Les jeunes d’aujourd’hui sont les vieux de demain ! ». C’était un slogan parmi bien d’autres que les étudiants des lycées angériens ont scandés, hier à 11 heures, place de l’Hôtel-de-Ville. « C’est une manifestation de solidarité avec les autres mouvements, contre la réforme des retraites, et nous sommes un peu plus de 200, rassemblés aujourd’hui devant la mairie », explique Matthieu, le « porte-parole » du mouvement.

 

20101008 manif retraite lyceens 5675-bl

  

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L’ambiance était animée parmi les manifestants, avec des messages affichés sur leurs vêtements et des écritures au feutre sur les bras ou le front. Pour chauffer l’assistance, l’un d’entre eux, Guillaume, chantait à la guitare des chansons que la foule accompagnait en chœur. Une manifestation un peu dans la liesse et un rassemblement en musique comme le font souvent les ados.

 

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En début de semaines, les lycéens avaient reçu des messages sur leur téléphone portable pour qu’ils organisent une manifestation jeudi, mais les troupes ne pouvaient être prêtes à temps.

Alors, vendredi, dès 7 h 30, les élèves du lycée Audouin-Dubreuil ont fait le blocus des portes de leur établissement. « Nous avons alors voté pour savoir si la majorité était pour la manif et nous avons eu 643 voix, ce qui était décisif pour lancer le mouvement. Ensuite nous sommes allés récupérer des élèves du lycée Blaise-Pascal ». Ces derniers, empêchés de sortir, n’ont pu se joindre aussi nombreux à ceux d’Audouin-Dubreuil qu’ils l’auraient souhaité, mais ils sont représentés »

 

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Le rassemblement, transformé en sitting, s’est achevé vers 11 h 30. « Le problème maintenant, c’est que le lycée ne veut pas qu’on mange au self, car nous n’étions pas présents ce matin dans l’établissement, mais il faut qu’on parte et voir comment ça va se passer pour le repas. », conclut Matthieu.

 

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Les lycéens devraient recommencer une action semblable dès lundi à Saint-Jean-d'Angély. Ils pourraient être moins nombreux « si les bus sont en grève et le restaurant du lycée aussi », précise un autre lycéen.

L’action, qui devrait ensuite se poursuivre mardi à Saintes, obligera les lycéens à prendre le train.

Bernard Maingot

 

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20101008 manif retraite lyceens 5717-bl 

11 h 40 : retour vers le Self du lycée. « Si on nous accepte pour manger ».

 

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29 septembre 2010 3 29 /09 /septembre /2010 23:26

Mardi 28 septembre 2010 – Billet 2091 » Texte et Photos ©Bernard Maingot

Les articles Faits divers sont ICI 

SAINT-JEAN-D’ANGÉLY

Du fumier déversé

devant une agence bancaire

ACTION Mardi 28 septembre, des adhérents de l’Andiep ont déversé du fumier devant une agence bancaire de Saint-Jean-d’Angély. Un fait similaire avait déjà eu lieu le 15 janvier dernier, devant une autre agence bancaire angérienne.

» Bernard Maingot  

20100928 fumier devant credit agricole 5564Mardi matin 28 septembre 2010. Il est neuf heures. Une (petite) remorque de fumier vient d’être déversée devant l’entrée de l’agence du Crédit agricole.

Il est des publicités dont on se passerait volontiers ! Surtout quand il s’agit d’une remorque de fumier, déversée mardi à 9 heures, devant la porte d’entrée du Crédit agricole de Saint-Jean-d’Angély par des adhérents de l'Andiep (Association nationale de défense des intérêts des entreprises et des particuliers). Une action semblable avait déjà été menée par l’association, le 15 janvier dernier, devant l’agence de la BNP-Paribas située à quelques mètres, place de l’Hôtel de Ville.

« Nous menons cette action aujourd’hui ici, comme nous l’avons menée à Montbéliard la semaine dernière pour la Banque Populaire avec des banderoles, pour nous faire entendre et avoir un entretien sur des dossiers difficiles où nous constatons des abus bancaires », déclare Claude Paquis, le président de l’Andiep. « Deux adhérents, Jérôme Chaillot de Rouffiac et Jacques de Poitiers sont venus. Le premier attend un rendez-vous depuis deux ans alors qu’on ne répond pas à ses demandes téléphoniques et ses courriers en recommandé : il demande des explications sur des frais supplémentaires qui lui sont imputés sur le remboursement anticipé de son emprunt, ce qui ne correspondent plus au TEG (taux effectif global) annoncé ! Le deuxième subit un préjudice sur un prêt à l’habitat, avec un coût supplémentaire de 28 000 euros qui ne correspond pas au TEG de départ ». 

20100928 fumier devant credit agricole 5530-blA ses côtés, Bernard Caillaud, de Saint-Julien de l’Escap, – un ancien du Crédit agricole – acquiesce : « Je suis adhérent de l'Afub (association française des usagers des banques) et de l’Andiep. Je connais le recto et le verso des dossiers et je m’occupe des particuliers. Je me bagarre aussi sur les prêts à la consommation, pour que la Loi soit respectée et que les gens puissent faire reporter leur crédit de six mois, un an ou 24 mois lorsqu’il sont embêtés ».  

20100928 fumier devant credit agricole 5560-blCédric Delavoie (Crédit agricole) écoute les explications de Claude Paquis (Andiep)

Les dés sont jetés, le fumier est déversé, les passants étonnés, les gendarmes arrivés pour constater, des agents des services techniques dépêchés pour nettoyer et les manifestants entrés dans les bureaux pour un entretien avec le directeur de la banque.

Après une heure d’entretien, les manifestants ont déclaré en sortant : « Nous avons été bien reçus et écoutés sur des dossiers présentés qui ont retenu l’attention des directeurs. Un rendez-vous devrait être accordé à Jacques et nous pourrons dorénavant reprendre contact pour d’autres dossiers ».  

20100928 fumier devant credit agricole 5563-blClaude Paquis (Andiep), Gérard Sanpietro (Crédit Agricole) et Sylvie Salade, adjoint au maire.

Du côté de Cédric Delavoie, directeur d’agence, et de Gérard Sanpietro, directeur d’agence centrale pour l’Aunis et la Saintonge, les déclarations étaient semblables : « Je les ai écoutés avec attention. Ils le méritent.  », a déclaré Gérard Sanpietro. « Bien sûr, les interventions ont toujours lieu sur des cas difficiles et l’agence de Saint-Jean-d’Angély, qui n’a rien à voir avec les cas présentés puisqu’ils sont hors région, est tout simplement proche du domicile du président de l’Andiep. Mais nous sommes très réactifs et je vais transmettre à la direction de Saintes pour qu’une solution soit trouvée. Ce qui m’importe, c’est qu’on privilégie le dialogue pour régler un problème ».

Du côté du Crédit agricole de Saintes, Janik Martin, directeur d’agence, commente : « Nous avons toujours reçu M Chaillot. Je suis surpris et ne comprends pas la raison de cette action et le rapport avec le TEG qui est marqué dans le contrat. La Direction générale lui a fourni des explications par courrier. La Caisse nationale a également pris contact avec lui. Je pensais même cette affaire classée. Où est l’incompréhension et où se situe le désaccord ? », annonçant qu’il allait reprendre contact avec le client.

La communication a été établie : Janik Martin, directeur de l'agence de Saintes, recevra Jérôme Chaillot pour un entretien mardi 5 octobre à dix heures.  

20100928 fumier devant credit agricole 5574-blLes services municipaux ont procédé à l’enlèvement du fumier.

Pour l’heure, le travail des agents des services municipaux fera sans doute l’objet d’une plainte de la mairie auprès de la Gendarmerie, facture des frais engagés à l’appui. L’opération BNP-Paribas avait coûté 150 euros à Claude Paquis en janvier dernier.

Bernard Maingot.  

20100928 fumier devant credit agricole 5575-blAprès enlèvement du fumier, nettoyage avec une lance à haute pression.

 

Lire les articles précédents

Article du 15 janvier 2010 "Un homme en colère"

Article du 9 février 2010 "Il ira à l’Assemblée nationale"

Article du 6 avril 2010 "Les permanences de l'Andiep"

Article du 9 avril 2010 "Les victimes des banques en association"

Une vidéo sur France Télévisions 

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