Samedi 13 novembre 2010 – Billet 2210 » Photos Bernard Maingot
Citation : La bêtise est infiniment plus fascinante que l'intelligence... L'intelligence a des limites, la bêtise n'en a pas ! Claude Chabrol (1930-2010)
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LA VERGNE (CANTON DE SAINT-JEAN-D’ANGÉLY)
Cette nuit, ils ont eu affaire à toit…
« Si toit aussi tu m’abandonnes… »
VANDALISME – Avoir un toit sur la tête est une nécessité. Avoir un toit sous les fesses n’est pas indispensable. A propos de toit, le pavillon de mon véhicule a été enfoncé cette nuit par des malandrins qui cherchaient sans doute une situation élevée, ou du moins un coin tranquille pour discuter si une alerte inondation était déclenchée. Ils sont montés sur le capot, puis ont posé leurs fesses indignes sur le pavillon, qui a plié (les B12, B14 ou Vedette étaient plus solides...).
Et comme c’était le dernier de trois véhicules en stationnement, le plus éloigné des habitations, c’est lui qui a pris. Il a pris des poubelles sur le toit.
Quand je dis « c’est lui », en réalité c’est moi… qui vais devoir nettoyer les ordures ménagères répandues tout autour. « Aide-toit, le ciel t’aidera », pensé-je aussitôt. Donc, à propos de toit, on n’est plus à l’abri de vandalisme et de dégradations dans les petits villages. Ainsi le toit a baissé pavillon. « Cette nuit, on m’a parlé de toit », aurait pu dire Coluche.
Vider des poubelles sur les voitures sont du domaine des jeux interdits
Les gendarmes sont venus. Ma demande ne reflétait pas d’urgence, mais comme ils étaient tout près, à la mairie de la Vergne, je les ai invités par téléphone à descendre jusque chez moi, car je voulais déposer une plainte pour dégradation du pavillon (celui de l’auto).
Car le samedi matin, on ouvre la mairie à La Vergne. Où plutôt dans le milieu de la nuit, de préférence par effraction : des cambrioleurs se sont ainsi introduits dans le garage, ont pris les clés dans le local du cantonnier, lesquelles clés permettaient ensuite d’ouvrir la cuisine de l’école. Puis d’aller après dans la mairie. Ils ont cambriolé, évidemment, et pas que la caisse des Bleuets de France où il y avait peu d’argent : 12 euros 50 centimes, ça doit être ça, la prime à la casse.
Je vous ferai un article sur cette effraction, avec la liste du matériel volé.
Pour l’heure, ces vandales m’ont fusillé ma matinée et ne m’ont même pas laissé de sacs poubelles pour y mettre ces ordures (je parle des ordures ménagères), ni de gants dont je ne voudrais pas user avec eux, mais qui vont être nécessaires ici. Je vous raconte pas l'inventaire détaillé des ordures que j'ai à ramasser et à remettre dans des sacs, mais c'est très instructif. Ensuite il va falloir que je redresse le pavillon.
Alors que j'ai autre chose à faire que de raconter les égarements de gugusses qui n'avaient sans doute pas bu que du Coca.
Bref, je ne déborde pas d’amour pour ces jeunes c…s qui m’ont mis les neurones en rogne. J’ai toujours pas compris pourquoi le "vandalisme gratuit" (comme on dit) était… gratuit. J’aimerais bien qu’on leur fasse payer. Juste pour équilibrer les choses quoi…
Une belle empreinte de chaussures, bien banale comme des milliers d’autres baskets.
Et il va falloir que je passe, cette fois encore, l’éponge… sur le capot.
Dans les ordures, il y avait même de la confiture de figues 2010. C’est encore du vandalisme de ne pas l’avoir mangée. Vive le tri sélectif !
J'aime les carottes, mais ça fait désordre sur un pare-brise