Mardi 21 décembre 2010 – Billet 2310 » Bernard Maingot
SAINT-JEAN-D’ANGÉLY
La pensionnaire est portée disparue
le sous-préfet la retrouve
FAITS DIVERS – Lundi 20 décembre, vers 16 h 30, une pensionnaire de la maison de retraite était portée disparue. Le sous-préfet l’a retrouvée saine et sauve.
» Bernard Maingot
On dirait presqu’un conte de Noël... Et tout est bien qui finit bien, lorsque la gendarmerie déclenche un dispositif de recherche pour une octogénaire portée disparue et que le sous-préfet la retrouve lui-même dans la rue Michel-Texier, à quelques centaines de mètres de chez lui !
Madame M. est pensionnaire de la maison de retraite médicalisée dépendant de l’hôpital, établissement situé près des urgences, rue Comporté. Lundi 20 décembre, vers 16 heures 30, le personnel ne trouve toujours pas la résidente dans l’établissement et s’inquiète fortement. D’autant qu’elle a eu des problèmes cardiaques. Si Mme M. est dehors, le temps ne va pas arranger la chose : une pluie froide tombe à intermittences rapprochées, la température reste hivernale et la nuit arrive vite.
La gendarmerie qui a été prévenue lance un avis de recherche, le sous-préfet ayant alerté le préfet qui donne son accord. Une équipe cynophile est demandée qui doit arriver incessamment.
Vers 18 heures, il fait déjà brun et le sous-préfet Frédéric Brassac, accompagné de son épouse, participe au dispositif de recherche, décidant d’aller en voiture vers le plan d’eau. Sortant de sa résidence, il emprunte la rue Michel-Texier et aperçoit une petite dame qui semble lire une plaque sur une maison, juste au carrefour avec la rue Lacoue. Il pleut. Elle est en pull-over, sans manteau, avec son sac à main. Son parapluie est fermé malgré la pluie, et la baguette de pain qu’elle vient d’acheter et porte sous le bras est aussi mouillé qu’elle. Il la questionne : « Oui, je suis bien Mme M... Non, il n’y a pas de problème... Je vérifiais le nom de la rue car j’étais sur le chemin du retour ». Elle monte alors dans la voiture du sous-préfet qui la ramène ainsi saine et sauve. « C’est un coup de chance de l’avoir rencontrée aussitôt parti de chez moi », a déclaré Frédéric Brassac, heureux de constater que la pensionnaire avait un comportement tout-à-fait cohérent et normal. Et que l’alerte recherche de personnes pouvait alors être levée après cet heureux dénouement. Tout est bien qui finit bien...