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  • : Le blog de Bernard Maingot
  • : Articles et photos : Actualité sur le canton de Saint-Jean d'Angély (17400), Saintonge, Aunis, sujets divers.
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  • Bernard Maingot
  • Correspondant de presse. Curieux et passionné, j'aime la photographie, l'écriture et transmettre aux autres ce qui m'attire. "On se lasse de tout, excepté d'apprendre" (Virgile).
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Bernard Maingot

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1 mars 2010 1 01 /03 /mars /2010 02:23

Dimanche 28 février 2010 – Billet 1575

ILE-D’OLÉRON

Après la tempête 

Mes remerciements vont à Pascal Blin qui m’a transmis des photos d’inondations à Saint-Trojan-les Bains (Ile d’Oléron), consécutives à la tempête qui a sévi dans la nuit du 27 au 28 février 2010.
Xynthia a semé la mort et la destruction et le bilan humain est lourd : au moins huit morts, peut-être dix à Aytré, à Charron, à Saint-Georges-d'Oléron, à Boyardville, à la Flotte-en-Ré, à Châtelaillon... et un total de décès de plus de 45 morts en Charente-Maritime et Vendée.
Les dégâts sont également considérables à Angoulins, Marennes, Fouras, Port-des-Barques, Bourcefranc, La Rochelle, Esnandes, Dolus , Le Château d'Oléron...  
La Vendée reste meurtrie, avec des vents violents conjugués à un fort coefficient de marée (102) au moment où la marée était haute, qui ont fait céder une digue protégeant les lotissements et les terres agricoles, touchant particulièrement les communes de la Faute-sur-Mer et L’Aiguillon-sur-Mer.

» B. M. 

20100228 St-Trojan 2813-bl20100228 St-Trojan 2814-bl

20100228 St-Trojan 2815-bl20100228 St-Trojan 2812-bl

20100228 St-Trojan 2822-bl


Une vidéo inondations à Aytré www.bfmtv.com/video-infos-actualite/detail/inondations-importantes-en-charente-maritime-3705072/ 
D'autres photos sur "La cigogne et le Caribou

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9 février 2010 2 09 /02 /février /2010 23:06

Mardi 9 février 2010 – Article 15

DE SAINT-JEAN-D’ANGÉLY ... AU PALAIS-BOURBON

Claude Paquis invité à une conférence de presse à l’Assemblée Nationale

» Bernard Maingot

20100115 CPaquis BNP 035 (2)

A Saint-Jean-d’Angély, vendredi 15 janvier 2010. (Photo Bernard Maingot)

En complément de l’article publié le 15 janvier 2010 sur ce blog "Un homme en colère : il déverse du fumier..." voici un lien pour un article à lire sur Le Post

   

Pour résumer l’article, le « collectif contre les banques » (25110 Baume-les-Dames), en guerre contre toutes les banques qui facturent des frais indécents, va créer une association nationale le 14 février  et être reçu à l’Assemblée Nationale lundi 15 février.

Mardi 9 février, le président Sarkozy est venu indirectement à leur secours lors de son déplacement dans le Loir-et-Cher en déclarant : « Je vais être obligé de revoir les banques parce que je suis inquiet de ce qui se passe en ce moment », évoquant les difficultés des entreprises avec leur banque quand elles ont besoin de trésorerie.
      

Voici un extrait de l’article du Post : « Mais preuve que le sujet est sensible : un membre du collectif, Claude Paquis est invité le 15 février à l'Assemblée Nationale pour participer à une conférence de presse sur le sujet avec d'autres entrepreneurs confrontés au mauvais comportement des banques françaises. Une invitation lancée par le député Nicolas Dupont-Aignan, à la tête du parti Debout la France (DLF), d'essence gaulliste.

Dernièrement, Claude Paquis s'était fait remarquer en déversant devant sa banque une benne de fumier pour protester contre le traitement que sa banque lui imposait ».

Un événement qui avait eu lieu à Saint-Jean-d’Angély le 15 janvier, un mois tout juste avant son rendez-vous à l’Assemblée Nationale.

Lire la suite de l’article du Post 

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31 janvier 2010 7 31 /01 /janvier /2010 00:40

Vendredi 28 janvier 2010 – Article 1498

Le feu dans la chèvrerie

ANTEZANT-LA-CHAPELLE - Le feu s'est déclaré mercredi 27 janvier, au "Fief Palet", dans la chèvrerie de l'Earl Lévêque, calcinant 40 chevrettes et détruisant un bâtiment d'exploitation. 

» Texte et photos Bernard Maingot

20100127 incendie-chevrerie-Antezant 042(bl)« C’est là que j’ai pu sauver trois chevrettes, en les attrapant comme j’ai pu à travers les flammes », commente Didier Lévêque. (photo B. M.)

Au fief Palet, dans la commune d'Antezant-La-Chapelle, Didier et Véronique Lévêque sont encore sous le choc : mercredi matin, le feu s'est déclaré dans une partie de leur chèvrerie, là où se trouvaient les chevrettes de trois mois et les chevreaux de quelques jours.

Leur exploitation, sous forme d’un Gaec employant un salarié, produit des céréales (essentiellement blé et orge), et comporte plus de 3 000 m2 de hangars couverts, car ils élèvent 400 chèvres. L’un d’eux, de 300 m2, a été complètement détruit par l’incendie. Les sapeurs-pompiers de Saint-Jean-d’Angély, mais aussi ceux de Loulay et de Saint-Hilaire-de-Villefranche, sont intervenus pour circonscrire l’incendie et empêcher qu’il se propage aux stabulations contigües.

20100127 incendie-chevrerie-Antezant 039« Des craquements m’ont réveillé »

Véronique témoigne : « A cinq heures, des craquements m’ont réveillé en sursaut. Il n'y avait plus de lumière. Avec mon mari Didier, nous sommes sortis : la stabulation la plus proche de la maison, là où sont les chevrettes, était en feu. Les flammes étaient immenses et la couverture en éverite explosait par la chaleur. Les chevreaux de dix jours, encore des bébés, criaient très fort. Didier a vite appelé les gendarmes et puis les pompiers. Il était cinq heures et quart. »

Malgré le danger, le couple d'éleveurs se précipite à l'intérieur de la chèvrerie : « On n'y voyait rien avec la fumée et la chaleur était intense », explique Didier. « Les chevrettes s'étaient entassées à un bout de la stabulation, près de moi : j’ai pu en attraper trois et les sauver. Et puis j’ai dû fuir, car le toit s'effondrait en morceaux incandescents. Dix autres chevrettes et trente chevreaux jours, prisonnières des flammes, ont péri dans l'incendie. Les pompiers sont arrivés in extremis. Nous avons évité la catastrophe de peu, car le feu avait attaqué la stabulation d'à côté, brûlant les issues et les portes, là où se trouvaient 380 mères et les mâles pour la reproduction ! Des années de travail ! ».

20100127 incendie-chevrerie-Antezant 017(bl)La toiture en éverite a explosé en milliers de morceaux.

Le bâtiment incendié, complètement détruit, est à reconstruire. Dehors, de la paille fume encore et quarante cadavres calcinés sont alignés au sol, spectacle peu agréable. L'équarrissage de Benêt (Vendée) devrait venir dans la journée  pour emmener les corps et les incinérer.

20100127 incendie-chevrerie-Antezant 024(bl)Dans l'incendie, les boucles d'oreille en plastique des animaux ont fondu et le carnet d'identification des chèvres a brûlé. Ce qui inquiète Didier en ce qui concerne la traçabilité et le suivi des animaux d’élevage par les services vétérinaires.

20100127 incendie-chevrerie-Antezant 018(bl)« Je pense que le feu provient d'une lampe infrarouge qui a explosé. Hier soir, j'ai aidé une mère à avoir son petit. Il était mouillé et la mère ne voulait pas s'en occuper. Alors - malheureusement - j'ai mis le chevreau avec les autres, sous la lampe infrarouge qui les chauffe. J'ai voulu lui sauver la vie et c’est le contraire qui est arrivé ! »

20100127 incendie-chevrerie-Antezant 047(bl)Rien de plus traître que la paille, où tout feu bien éteint ne demande qu’à reprendre.

Mercredi, Didier et Véronique devaient aussi traiter les problèmes administratifs, avec le vétérinaire, l'assureur et la venue de l'expert dans l’après-midi.

20100127 incendie-chevrerie-Antezant 062Et Véronique, qui retrouve une des trois chevrettes sauvées de la mort errant seule dans les couloirs, la caresse en disant avec émotion : « Voyez les traces de brûlures dans son poil quand les morceaux incandescents lui tombaient dessus ! »

20100127 incendie-chevrerie-Antezant 056 (2)

20100127 incendie-chevrerie-Antezant 052(bl)Les bâtiments mitoyens à celui incendié contiennent 380 chèvres.

Mais une question taraude l’esprit de Didier et Véronique Lévêque : «  Les mères vaincront-elles le stress subi dans l’incendie, car elles doivent mettre bas prochainement ».

                   

Voir aussi le reportage du Sdis 17

             

Les articles de la catégorie Pompiers sont ICI
Tous les articles de la catégorie Faits Divers sont ICI

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27 janvier 2010 3 27 /01 /janvier /2010 20:32

Mercredi 27 janvier 2010 - Billet 1487
20100128 40-chevres-calcineesANTEZANT - Le feu s'est déclaré mercredi matin au "Fief Palet", dans la chèvrerie de l'Earl Lévêque, calcinant 40 chevrettes et détruisant un bâtiment d'exploitation.
Au fief Palet (commune d'Antezant), Didier et Véronique Lévêque sont encore sous le choc : hier matin (mercredi), le feu s'est déclaré dans la chèvrerie, là où étaient les chevrettes de trois mois et les chevreaux de quelques jours.
Véronique témoigne : « A cinq heures, des craquements m'ont réveillé en sursaut. Il n' y avait plus de lumière.
La suite est dans votre quotidien Sud Ouest, en pages départementales (cahier Charente-Maritime).
 

Vous avez oublié d'acheter le journal ? Alors il vous reste quelques jours pour le lire ICI

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15 janvier 2010 5 15 /01 /janvier /2010 22:39

Vendredi 15 janvier 2010 - Article 1456

SAINT-JEAN-D’ANGÉLY – VU DANS LA RUE

Un homme en colère

20100115 CPaquis BNP 035 (2)

Claude Paquis, artisan en colère contre le système bancaire a déversé du fumier devant la BNP de Saint-Jean-d'Angély. Un geste symbolique pour dénoncer « les errements d’un système ».  


Vendredi 15 janvier, 13 heures, à Saint-Jean-d’Angély. Un véhicule attelé d’une remorque monte sur le trottoir de l’agence d’assurances Aviva située place de l’hôtel de ville, continue de rouler jusqu’à la blanchisserie où il s’arrête en stationnement, moteur à l’arrêt. L’arrière de la remorque se trouve alors devant l’entrée de l’agence BNP Paribas, au n°18 de la place de l’hôtel de ville.

Le conducteur descend du véhicule, prend une télécommande en main et dit : « Allez !... La Livraison !... ». La remorque commence à se lever, la porte arrière s’ouvrant au fur et à mesure de la montée. La remorque est inclinée à 45 degrés. Un tas de fumier en sort et se répand sur le trottoir… Une tonne de fumier bien mouillé et bien gras. Le conducteur vient vérifier le dépôt ainsi réalisé, remonte dans son véhicule pour avancer un peu afin que tout se vide bien sur le sol.

   

Le conducteur, c’est Claude Paquis, artisan en rénovation du bâtiment à Saint-Julien-de-l'Escap. Un homme en colère « contre le système bancaire. »  

20100115 CPaquis BNP 033 (2)J’ai demandé le motif l’ayant amené à répandre du fumier devant une agence bancaire, ce qui n’est pas commun et relève plus du domaine des manifestations d'agriculteurs. Il raconte ainsi son histoire, que je vous livre d’une seule traite (puisqu’il est question de banque) :

« Je vous résume tout ce que j’ai publié sur mon blog(1), où vous pourrez d’ailleurs trouver tous les renseignements sur cette affaire… C’est un combat que je mène depuis deux ans. En janvier 2007 un gros chantier m'a mis dans l'embarras en raison de factures impayées par le client. Je me suis retrouvé avec un découvert de 27 000 euros à la Banque Populaire, alors que je devais débuter un marché signé pour 176 000 euros. Mon banquier m'a demandé une caution personnelle. J'ai mis en vente ma maison, fourni un ordre irrévocable de paiement notarié à hauteur de 30 000 euros, et signé en avril neuf mensualités de 3 000 euros pour rembourser le découvert.

Le 4 octobre 2007, j'ai été hospitalisé suite à une alerte cardiaque. Je ne devais plus que 17 000 euros. La Banque Populaire a baissé les remboursements à mille euros par mois.

Hospitalisé à nouveau le 11 janvier 2008, la banque n’a pas attendu que je puisse déposer le chèque d’un client que j’avais en mains le matin pour payer mes fournisseurs et a rejeté des paiements l’après-midi, me mettant en interdiction bancaire. Je me suis déclaré en redressement judiciaire le 17 janvier 2008 pour le solde du passif bancaire, soit 11 000 euros et le tribunal de commerce de Saintes m’a accordé une période d’observation de six mois. Ensuite, j’ai contesté le passif de 14 500 euros produit par la banque qui avait rajouté ses frais, une bricole !

En février 2008, la banque Delubac a proposé de m’ouvrir un compte professionnel RJ (redressement judiciaire). J’ai accepté. En septembre 2008, j'ai averti la Banque Populaire que j’allais déposer plainte concernant la gestion du compte de ma société, des virements ayant été effectués sans ma signature. Le service contentieux de Limoges m’a reçu, proposant d’annuler ma dette de 14 500 euros. J’ai accepté dans le délai de 24 heures. Par contre, je devais quitter l’établissement et clore mes comptes professionnels et personnels… J'ai reçu un chèque de près de 11 000 euros à l'ordre du mandataire judiciaire pour permettre le recouvrement de la dette aux AGS (pour les salaires des employés), remboursable sur la durée du plan, sans le moindre intérêt.

Parallèlement à ces problèmes, comme j’étais fiché à la Banque de France, le service contentieux de la Banque Populaire de Nantes, où j’avais mon emprunt pour ma maison, a décidé de mettre ma maison aux enchères.

Et pour finir le tableau, comme je n’avais pu payer mes impôts personnels avec tout ce qui partait en prélèvements, j’ai dû signer un avis à tiers détenteur pour des saisies sur des remboursements de TVA dont bénéficiait la société. Ceci pour éviter la saisie des salaires de mon épouse.

Enfin, pour obtenir l'homologation du plan, je devais régler la créance aux AGS, mais également des frais de justice de 2 000 euros, ainsi que les droits fixes d’honoraires du mandataire judiciaire, soit 2 990 euros.

J’ajoute, qu’ayant provisionné 11 000 euros, j’ai pu poursuivre le plan d'homologation, validé le 17 septembre 2009 par  le Tribunal de commerce de Saintes.

Mais le 10 octobre, j’ai eu la surprise d’apprendre que les AGS n’avaient reçu que 8 000 euros et que je devais encore 2 687 euros. Explication : la somme manquante correspondait pour partie aux frais fixes du mandataire, les honoraires s'élevant à un montant total de 6 048 euros.

Là encore, il est amusant de constater que le mandataire, qui doit assurer les règlements de manière complète les AGS, se sert sur cette somme afin de prendre ses honoraires...en le faisant suivre par la présentation de la facture

Enfin, j’ai voulu ouvrir un compte à la BNP. C’était en octobre 2009. La banque m’a informé qu’elle ne me prendrait pas car je sortais de redressement judiciaire. Je suis révolté au plus haut point car je constate que l'État réinjecte des milliards dans le système bancaire et que certaines agences locales ne soutiennent pas pour autant les entreprises clientes. »

Voici donc une longue histoire difficile à couper en morceaux pour que le lecteur la digère mieux…

Mais, comme l’a précisé Claude Paquis en fin d’entretien : « On parle beaucoup des suicides à France Telecom mais on parle peu des suicides des artisans. Vous savez, j’y ai pensé, mais j’ai une femme et une fille. Et heureusement j’ai du caractère. Aujourd’hui, c’était un geste symbolique pour attirer l’attention sur des problèmes dont nous subissons les conséquences… Si on veut relancer l’économie, il faut revoir certaines données. »  

20100115 CPaquis BNP 044Les services de gendarmerie sont intervenus. Claude Paquis a été entendu dans une déposition qu’il a faite à la brigade, dont il ressortira trente minutes après. Le sous-préfet est venu sur les lieux constater l’événement. Les services techniques municipaux sont venus enlever le fumier et nettoyer le trottoir.
Ce soir, Claude Paquis est chez lui, du côté des Eglises-d’Argenteuil, réfléchissant sur les incertitudes de l’avenir et la condition de l’homme dans une vie professionnelle qui comporte toujours des risques. Les risques du métier.

 

(1) http://jebalance.over-blog.com

http://presseagenceaquitaine.blogs.sudouest.com/archive/2010/01/18/la-rochelle-le-fumier-de-la-colere.html

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3 décembre 2009 4 03 /12 /décembre /2009 09:16

FAITS DIVERS - Fusillade à Saint-Jean-d’Angély 

Lire mon précédent article du mardi 1er décembre 2009 :

Deux morts et cinq blessés dans une fusillade à Saint-Jean-d’Angély (1er décembre 2009)

Mercredi 2 décembre 2009 – Lu dans Sud Ouest

Une rupture familiale à l’origine du drame

Les premiers éléments de l'autopsie réalisée hier soir sur les corps des deux personnes tuées dans la fusillade qui a éclaté sur le parking du boulodrome de Saint-Jean-d'Angély (Charente-Maritime) valident le scénario retenu par les enquêteurs quant au déroulement des faits.

Les premiers éléments de l'autopsie réalisée hier soir sur les corps des deux personnes tuées dans la fusillade qui a éclaté sur le parking du boulodrome de Saint-Jean-d'Angély (Charente-Maritime) valident le scénario retenu par les enquêteurs quant au déroulement des faits.

Guy Martin, un agriculteur de 64 ans domicilié à Migron, a tiré hier vers 14 h 05 sur un groupe de boulistes, tuant Michel Duteau, un boulanger à la retraite de Burie, âgé de 72 ans, puis s'est enfui avec son véhicule avant de se suicider vers 14 h 15. Il s'est tiré un coup de feu avec le fusil sous le menton sur la terrasse du domicile de son fils, à La Vergne, une commune distante de quelques kilomètres. Au final, sept personnes ont été…

Lire la suite

En savoir plus » [TEMOIGNAGE] : "On savait tous que ça allait mal finir" [1]

 

Jeudi 3 décembre 2009 – Lu dans Sud Ouest  

Le coup de folie de Guy Martin mardi, serait consécutif au départ de sa femme.

Les premiers éléments de l'autopsie, réalisée mardi soir sur les corps des deux boulistes décédés ce même jour, valident le scénario retenu par les enquêteurs.

Sur le parking du boulodrome de Saint-Jean-d'Angély, Guy Martin, un agriculteur de 64 ans, domicilié à Migron, a tiré hier, vers 14 h 05, sur un groupe de boulistes, originaire de Burie, tuant Michel Duteau, un boulanger à la retraite de Burie, âgé de 72 ans, et en blessant sept autres. Il s'est enfui avec son véhicule avant de se suicider vers 14 h 15. Il s'est tiré un coup de fusil de chasse sous le menton, sur la terrasse du domicile de son fils, à La Vergne, à quelques kilomètres de Saint-Jean-d'Angély (notre édition d'hier). Tous les blessés sont sortis de l'hôpital mardi soir et mercredi matin au plus tard.

Le guet dans sa Kangoo

Équipé d'une carabine et d'un fusil de chasse, il est arrivé à 13 h 30, à bord de sa Renault Kangoo blanche, sur le parking du boulodrome où…

Lire la suite

En savoir plus » [TEMOIGNAGE] : "On savait tous que ça allait mal finir" [2]

 

Samedi 5 décembre 2009 Dans Sud Ouest

Guy Martin est inhumé ce matin à Migron. Avant d'aller au boulodrome de Saint-Jean-d'Angély, Guy Martin avait posté des lettres à ses proches

A 10 h 30, ce matin, ils seront au cimetière de Migron pour accompagner le corps de leur ami, Guy Martin. Ils ne veulent surtout pas « qu'il soit enterré comme un chien », lâche l'un de ses amis du club de pétanque des Borderies. Sa seconde famille.

Eu égard aux commentaires faits sur la personnalité de l'auteur de la fusillade au boulodrome de Saint-Jean-d'Angély mardi, ils souhaitent apporter leur vérité sur Guy Martin.

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1 décembre 2009 2 01 /12 /décembre /2009 22:16

Mardi 1er décembre 2009

FAITS DIVERS – SAINT-JEAN-D’ANGÉLY

Deux morts et cinq blessés dans une fusillade

Un sexagénaire a ouvert le feu mardi 1er décembre après-midi sur le parking du boulodrome de Saint-Jean-d'Angély (Charente-Maritime), faisant un mort et cinq blessés dont un grave, avant de se donner la mort, a déclaré le procureur de la République de Saintes.  

Selon Fabienne Atzori, procureur de la République de Saintes, l'homme âgé de 64 ans était en possession de deux armes et a tiré peu avant 14 h 30 une première fois en direction du boulodrome dans lequel se déroulait un concours de pétanque rassemblant plus d’une centaine de vétérans, avant de faire feu sur une dizaine de personnes sorties sur le parking, intriguées par les tirs. 

Un homme de 72 ans touché à la tête est décédé avant l'arrivée des secours. Un autre âgé de 67 ans a été grièvement blessé et quatre autres sont plus légèrement atteints. Tous ont été évacués vers le centre hospitalier de Saint-Jean-d'Angély.

Le tireur a ensuite pris la fuite à bord de son véhicule en direction du village voisin de La Vergne, pourchassé par les gendarmes. "Il a pénétré dans une impasse avant de défoncer une barrière." Arrivé au domicile de son fils, il a mis fin à ses jours devant son entourage familial. Les raisons de ce drame restent à déterminer par l'enquête.

 

Auteur et victimes, la plupart des personnes impliquées seraient membres du club de pétanque de Burie. Selon une source proche de l'enquête, un "problème conjugal et un compte à régler" est probablement à l'origine du drame. Une hypothèse confirmée par Paul-Henri Denieuil, maire de Saint-Jean-d'Angély : "L'auteur a visé délibérément quelqu'un, il n'a pas tiré au hasard, et il a fait feu ensuite à plusieurs reprises sur les personnes en regagnant son véhicule."

Présent sur les lieux, le préfet de Charente-Maritime a rencontré l'entourage des victimes.

Selon lui, le drame pourrait être dû à une "affaire passionnelle" en relation avec l'ex-femme du tireur, qui serait lui-même président du club de Burie. Le tireur avait, semble-t-il, ciblé une personne en particulier, celle qui a été gravement blessée, a affirmé ce responsable.

 

Voir autre article Fusillade au boulodrome de Saint-Jean-d’Angély (2) : une rupture familiale à l’origine du drame  

Mercredi 2 décembre 2009 – Lu dans Sud Ouest

Une rupture familiale à l’origine du drame

Les premiers éléments de l'autopsie réalisée hier soir sur les corps des deux personnes tuées dans la fusillade qui a éclaté sur le parking du boulodrome de Saint-Jean-d'Angély (Charente-Maritime) valident le scénario retenu par les enquêteurs quant au déroulement des faits.

Les premiers éléments de l'autopsie réalisée hier soir sur les corps des deux personnes tuées dans la fusillade qui a éclaté sur le parking du boulodrome de Saint-Jean-d'Angély (Charente-Maritime) valident le scénario retenu par les enquêteurs quant au déroulement des faits.

Guy Martin, un agriculteur de 64 ans domicilié à Migron, a tiré hier vers 14 h 05 sur un groupe de boulistes, tuant Michel Duteau, un boulanger à la retraite de Burie, âgé de 72 ans, puis s'est enfui avec son véhicule avant de se suicider vers 14 h 15. Il s'est tiré un coup de feu avec le fusil sous le menton sur la terrasse du domicile de son fils, à La Vergne, une commune distante de quelques kilomètres. Au final, sept personnes ont été…

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En savoir plus » [TEMOIGNAGE] : "On savait tous que ça allait mal finir" [1]

 

Jeudi 3 décembre 2009 – Lu dans Sud Ouest 

Le coup de folie de Guy Martin mardi, serait consécutif au départ de sa femme.

Les premiers éléments de l'autopsie, réalisée mardi soir sur les corps des deux boulistes décédés ce même jour, valident le scénario retenu par les enquêteurs.

Sur le parking du boulodrome de Saint-Jean-d'Angély, Guy Martin, un agriculteur de 64 ans, domicilié à Migron, a tiré hier, vers 14 h 05, sur un groupe de boulistes, originaire de Burie, tuant Michel Duteau, un boulanger à la retraite de Burie, âgé de 72 ans, et en blessant sept autres. Il s'est enfui avec son véhicule avant de se suicider vers 14 h 15. Il s'est tiré un coup de fusil de chasse sous le menton, sur la terrasse du domicile de son fils, à La Vergne, à quelques kilomètres de Saint-Jean-d'Angély (notre édition d'hier). Tous les blessés sont sortis de l'hôpital mardi soir et mercredi matin au plus tard.

Le guet dans sa Kangoo

Équipé d'une carabine et d'un fusil de chasse, il est arrivé à 13 h 30, à bord de sa Renault Kangoo blanche, sur le parking du boulodrome où…

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4 juillet 2009 6 04 /07 /juillet /2009 10:40

Flash
Vendredi 3 juillet vers 20 h, le corps sans vie d'un jeune homme de 22 ans a été trouvé dans la chambre du Foyer de Jeunes Travailleurs de la rue Pasteur à Saint-Jean-d'Angély, où il résidait.
Le jeune homme travaillait au SIE de Bignay. 
Le décès remonte à plusieurs jours. La thèse du suicide est envisageable, la porte de la chambre ayant été trouvée fermée de l'intérieur.

Une enquête de gendarmerie est en cours.

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22 mai 2009 5 22 /05 /mai /2009 22:35
SAINT-JEAN-D’ANGÉLY

Une délinquance inquiétante

Après les vols commis récemment à Saint-Jean-d’Angély et l’arrestation des auteurs, le maire Paul-Henri-Denieuil s’exprime sur la prévention à mettre en place.

» B. M.

On s’en souvient, plusieurs vols importants avaient été commis à Saint-Jean-d’Angély dans la nuit du 2 au 3 mai : plus de 40 000 euros d’arbalètes et armes au club de tir, des matériels au lycée professionnel Blaise-Pascal (tronçonneuses, débroussailleuses, tondeuses, ordinateurs…) et du matériel informatique au cabinet médical de la Source (voir mon article du 9 mai  et L’HEBDO de Charente-Maritime du 7 mai 2009 en page 4).

Les auteurs de ces vols, commis en période de vacances scolaires, ont été arrêtés et déférés au Parquet. Il s’agit de jeunes, habitant des communes proches dans l’arrondissement, chez qui ont été retrouvés les matériels, à l’exception d’une arbalète (valeur 2 200 euros).

Le maire Paul-Henri Denieuil fait une analyse de la délinquance et rappelle ses projets :

« La situation de la criminalité à Saint-Jean-d’Angély est préoccupante. Nous sommes à un carrefour où l’on trouve des petits délinquants, des dealers de drogue, des personnes sans travail... La première de mes préoccupations est de faire prendre conscience aux angériens que la situation nécessite un certain nombre d’actions. Ces vols sont le fait de jeunes qui ont besoin d’argent et dérobent des choses facilement négociables. »

Qu’envisagez-vous de faire concrètement en priorité ?

« D’abord, avec le CLSPD (comité local de sécurité et de prévention de la délinquance), permettre à tous ceux qui peuvent aider à la prévention de la délinquance, de se réunir, de partager leurs expériences, leurs préoccupations et d’esquisser un certain nombre de solutions contre l’alcool, la drogue, le vandalisme... Le CLSPD s’est réuni voici trois semaines : il regroupe le Procureur, le sous-préfet, les proviseurs de lycées, le principal du collège, le responsable de la jeunesse, la gendarmerie, les associations de santé et de prévention alcool-drogue et des élus. Nous allons constituer des groupes de travail et de rélexion sur des thèmes spécifiques d’ici la fin de l’année pour trouver un plan d’action à moyen terme. »

Quelles sont les autres actions ?

« Un deuxième volet concerne la liaison avec la gendarmerie pour se prémunir contre cette explosion de délinquance et prendre les moyens de découvrir les auteurs de vols et de vandalismes. La municipalité et la gendarmerie travaillent en bonne cohérence et j’invite les citoyens à prévenir la gendarmerie quand quelque chose de bizarre se passe. En exemple, je félicite l’angérien qui, apercevant un automobiliste en stationnement en train de manipuler un pistolet, a appelé de son portable la gendarmerie pour signaler le fait. Les gendarmes ont pris l’intéressé sur le fait. Il a été déféré au Parquet et c’est le commencement d’une enquête. Le travail en cohésion gendarmerie-municipalité-Parquet sera d’autant plus efficace si la population se sent mobilisé pour s’auto-défendre avec des armes juridiques.

Nous allons également renforcer la police municipale, avec le recrutement d’un nouvel agent d’ici l’été, ce qui permettra de rééquilibre la présence terrain-bureau.

Le troisième point concerne les caméras de vidéoprotection qui seront installées dans le courant du mois de juin.

Enfin, j’ai pris les arrêtés municipaux nécessaires pour interdire la mendicité et la consommation d’alcool sur la voie publique. »

Article également disponible sur www.lhebdo17.com/actualite/viewArticle.php?idArticle=453  

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19 mai 2009 2 19 /05 /mai /2009 13:32
Mardi 19 mai 2009
SAINT-JEAN-D’ANGÉLY  - FAITS DIVERS

Faut-il les vols taire ?

Attention, toute ressemblance avec l’individu décrit plus bas n’est pas fortuite, même si les voleurs se suivent et ne se ressemblent pas.

Qu’on ne me dise pas que la vie est un long fleuve tranquille, qu’elle est plus calme en  Saintonge que dans notre préfecture de Charente-Maritime, que la sécurité des biens ou des personnes est plus grande ici qu’ailleurs, que la délinquance existe surtout dans les banlieues des grandes améliorations et pas dans les zones rurales. Je ne le croirai pas. Comme je ne crois pas non plus mon interlocuteur quand il veut me rassurer, sous prétexte qu’il n’a jamais été agressé, ou qu’il(elle) dise pouvoir se promener seul(e) le soir dans les rues, à Saint-Jean-d’Angély ou ailleurs, sans risquer de mauvaise rencontre, que les vols sont moins répandus dans notre sous-préfecture des Vals de Saintonge, que la criminalité et la délinquance sont en baisse et que les incivilités sont exagérées par ceux qui les racontent.

Même si « les histoires n’arrivent qu’à ceux qui sont capables de les raconter » et si, « de même, les expériences ne se présentent qu’à ceux qui peuvent les vivre » [Paul Auster, "La chambre dérobée"], je maintiens que l’insécurité règne et que nombre de témoignages ne sont pas des balivernes. Il y a des agressions, il y a des vols, il y a des incivilités.

J’en veux pour preuve, que dans le petit village "tranquille" où je réside, dimanche dernier (17 mai 2009), alors que je rentrais à 13 h 50 de reportage (j’étais allé voir si des vols - sans infraction - avaient lieu aux journées portes ouvertes à l’aérodrome de Saint-Denis-du Pin, compte tenu du mauvais temps – vent à 25/30 nœuds et plafond à 1 000 pieds – pour faire des photos et un article), je suis arrivé juste à temps pour constater que le vol – avec effraction cette fois – avait atterri chez moi sans autorisation : un individu (très grand 1,85/1,90 m, cheveux noirs, teint mat cuivré genre Europe centrale, 20/25 ans, blouson aux couleurs mélangées marron foncé/marron plus clair/couleurs bizarres, pantalon de survêtement gris clair, chaussures souples genre baskets, individu jeune, svelte, agile et rapide) est sorti de la porte de mon domicile ouverte par effraction comme un diable d’une boîte-surprise, alors qu’il avait entendu ma voiture arriver. Avait-il été prévenu sur son portable par un complice posté non loin dans un véhicule ? Imaginez ma surprise, moi qui avait bien fermée à clé la porte en PVC. Je n’ai pas eu le temps de sortir mon appareil de sa sacoche pour lui tirer le portrait (mais je le reconnaîtrai maintenant sans problème si je le rencontre), et alors que je le tirai par l’épaule vers l’intérieur pour qu’il m’explique son cas avant de se sauver, il m’a échappé. Sans doute aurais-je dû prendre un gourdin et taper sans réfléchir… Sans doute a-il été autant surpris que moi lorsque j’ai fait intrusion dans mon domicile ! Il courait d’ailleurs très vite le 60 m (sans doute en huit secondes), puisque le temps de poser la sacoche, il disparaissait dans la rue des Tilleuls qui est en courbe. Le temps de reprendre mon véhicule, de faire demi-tour et de sillonner les alentours le plus rapidement possible, mon voleur était disparu. Bernique, point de grand voleur de grands  chemins dans les chemins. J’étais déçu comme un chien courant qui avait perdu le pied sur un sanglier. J’ai bien vu des traces fraîches d’un véhicule – car il pluviotait - dans le chemin boueux qui mène aux serres (culture de fraises), mais point de véhicule à l’horizon. Point de bandit qui tombe à point et point d’auto à la ronde.

J’ai signé ma déclaration de vol par effraction aux gendarmes, après qu’ils soient venus examiner les lieux et prendre des photos. Le dimanche n’était pas calme pour eux non plus car ils arrivaient – d’un lieu tout proche - d’un vol commis dans une voiture. Etaient-ce les mêmes malandrins que mon escogriffe ? Le monde est si petit !

En tout cas, sur ce sujet, je ne saurais que vous donner des recommandations de prudence en vérifiant à nouveau la sécurité de vos fermetures : essayez de vous mettre à la place du voleur et de vous introduire par une porte en PVC à l’aide d’un gros tournevis par exemple. Faites ployer la porte en même temps avec votre épaule (attention à ne pas briser la vitre car je n’ai pas de prise d’intérêt chez Socover).

J’en veux aussi pour preuve les vols qui ont été commis à Saint-Jean-d’Angély, dans la nuit du samedi 2 au dimanche 3 mai (voir mon article "La grande razzia", en faisant un clic droit ICI), où des vols ont eu lieu au club de tir, au lycée Blaise-Pascal et au cabinet médical de la Source.

Hier soir lundi, suite à l’interpellation des voleurs de cette razzia, j’ai rencontré le maire de Saint-Jean-d’Angély qui a expliqué les actions prévues pour faire de la prévention et maîtriser la délinquance et la criminalité. Mon article est rédigé de cette nuit, mais je le publierai demain.

Ce mardi matin 19 mai 2009, en page 15 du quotidien Sud Ouest, David Briand explique dans "Des voleurs mineurs" ce joli coup de filet de la gendarmerie du 14 mai, qui concerne dix adolescents dont neuf mineurs ! il rappelle que ces mises à sac et les dégradations frisent les 160 000 euros et que le butin retrouvé par les gendarmes, à Saintes, à Rochefort et à Tonnay-Charente avoisine les 200 000 euros. Désolé de ne pas vous mettre ici l’article scanné de Sud Ouest, mais je ne veux pas me retrouver au TGI pour "pillage intellectuel et tout le bataclan sur la propriété intellectuelle, littéraire et artistique" en publiant sans autorisation (ce que je n’aurai jamais, car j’ai demandé une fois, mais comprenez que les archives de presse,  payantes, passent en priorité devant les infos d’un blog gratuit et sans pub). Je n’ai d’ailleurs pas trouvé d’article d’actualité sur le sujet dans www.sudouest.com/charente-maritime/actualite (et la démo sans payer ne concerne que Bordeaux). Qu’on ne me dise pas que Saint-Jean est une ville tranquille, quand elle est située à quelques encablures des villes précitées et que le butin serait plus intéressant ailleurs qu’ici. Dans les voleurs, il y avait même un ancien élève de Blaise-Pascal (du lycée professionnel bien sûr, pas du maître disparu en 1662). Maintenant, il est devenu un ancien voleur de Blaise-Pascal…

J’en veux pour preuve encore, toujours à la même page (encore désolé pour le scan…) l’article de Marie-Claude Aristégui "Une vraie caverne d’Ali-Baba", qui détaille ce butin à 200 000 euros, exposé dans le garage de la gendarmerie de Rochefort, un lieu adapté tellement il y a de matériels volé, qui concerne au moins 30 victimes dans les six derniers mois. Ce n’est pas un fait nouveau, les malfrats écumant la région de La Tremblade au sud à Châtelaillon au nord, et de Port-des-Barques à l’ouest à Saint-Jean à l’est. Comment est partie cette affaire d’arrestation sur laquelle se sont ensuite retrouvés affectés 35 gendarmes ? D’une petite commune tranquille, alors qu’un quidam a eu la bonne idée de promener son chien à une heure du matin et a vu la fenêtre du club de pétanque fracturée : Echillais. Tout est donc tranquille partout…

Dormons en paix braves gens, il ne peut rien nous arriver. Mais je suggère, sans faire la justice nous-mêmes, de participer à une clarification de la délinquance et à une épuration de la criminalité en avisant les "professionnels" (ce que nous ne sommes pas) pour qu’ils puissent agir en toute légalité en rassurant la population. Il faut donc en parler pour donner les moyens de faire progresser les enquêtes et ne pas les vols...taire.

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