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"Les crises mondiales à venir" : conférence de Yves Paccalet au salon Fleurs de Livres (01.05. 2010)
Mardi 4 mai 2010 – Billet 1768
SAINT-JEAN-D’ANGÉLY – SALON FLEURS DE LIVRES
L’Homme, une espèce envahissante
CONFÉRENCE – Dans le cadre du salon Fleurs de Livres, samedi 1er mai à 15 heures, Yves Paccalet a dressé un réquisitoire percutant et sans appel contre l’Humanité, dans une conférence intitulée « les crises mondiales à venir ».
Dans la grande salle d'audience de l’ancien tribunal d’instance de Saint-Jean-d'Angély, au cours d'un débat excellemment dirigé par Philippe Bertrand (animateur de l’émission quotidienne "Carnets de campagne", à 12 heures 30 sur France Inter), et en présence d'une nombreuse assistance, le philosophe-naturaliste Yves Paccalet est venu nous délivrer "son message" en forme de procès contre l'humanité qui surexploite et gaspille les ressources naturelles.
Sur un ton teinté d'humour noir, outrageusement pessimiste pour notre planète, un peu à l'image de son essai "L'Humanité disparaîtra, bon débarras ! " (prix du pamphlet 2006), Yves Paccalet a expliqué qu'à ce rythme, il n'y a pas d'autre conclusion possible : bientôt fini le règne de l'Homme, cet animal borné qui se prétend intelligent mais qui ne cesse d'anéantir son milieu naturel et massacre ses semblables. Concevant mal que l'évolution darwinienne, qui ne s'encombre ni de morale, ni de finalité, ni de "dessein intelligent", ait pu favoriser une espèce aussi envahissante, nuisible, mal embouchée et peu durable, il a synthétisé un véritable réquisitoire contre l'humanité.
La conclusion est sans appel : "ça va chauffer !"
Yves Paccalet
Philosophe, naturaliste et journaliste, Yves Paccalet a collaboré à Terre sauvage, au Nouvel Observateur, et au Figaro Magazine. Il a également été chroniqueur à Europe 1 et créé des documentaires pour la télévision.
Cet ancien étudiant à l’Ecole normale supérieure est l’auteur de livres sur la nature et les animaux, parmi lesquels "Le Bonheur en marchant", "Mes plus belles balades en France", ou encore "La Vie des requins".
Fervent militant écologiste, défenseur d’une croissance responsable, le philosophe signe en 2006 le virulent pamphlet "L’Humanité disparaîtra, bon débarras !".
Avec "Le Grand Roman de la vie", paru en 2009, c’est aux origines de la vie sur terre qu’Yves Paccalet s’intéresse, une manière de mettre en perspective les enjeux immenses de son engagement pour la planète.
Yves Paccalet est depuis 2006 Président de Green Cross France. Il participe au Grenelle de l'Environnement 1 et 2.
Philippe Bertrand
Après avoir enseigné la philosophie, Philippe Bertrand rejoint l’audiovisuel public en province puis à Paris.
Producteur à France Inter et à France 3, on lui doit de nombreuses émissions culturelles : "Zinzin", "Trafics d’influences", "Dépaysages", "Quand je serai grand", "Tapages et Texto".
Aujourd’hui, il anime une émission quotidienne "Carnets de campagne", du lundi au vendredi (12 h 30 à 12 h 45) sur France Inter.
L’édifice, érigé vers 1150-1160, a été presque intégralement détruit par les incendies au cours des guerres de religion. Ne subsiste de la période romane que la façade. Elle présente un décor original d’étranges « homme-poisson-oiseau », de feuillages. Les chapiteaux présentent des sujets fréquents en Saintonge : griffon, hommes dans des rinceaux de branche, L’intérieur de l’église est entièrement refait et ont été insérés de jolis vitraux modernes.
Érigée dans la seconde moitié du XIIe siècle. Maintes fois reconstruite, elle garde de la période romane un portail décoré de nombreuses frises : têtes de chat, frise « en creux » (rare) de marguerites, personnages dans des entrelacs, des chapiteaux décorés, dont un particulièrement retient l’attention : un superbe Christ en gloire très ouvragé entouré de Saint Pierre (avec les clés) et Saint Paul (avec le phylactère), une abside relativement bien conservée et des consoles intérieures historiées qui a elles seules valent la visite.
Érigé vers le milieu du XIIe siècle, cet édifice présente une façade « merveilleuse », seul élément (le rez-de-chaussée) avec les murs extérieurs purement romans. Son portail remarquable nous raconte l’histoire de Marie avec une finesse du travail de la pierre rarement égalée en Saintonge. Une curiosité unique en Poitou-Charentes, un sarcophage et son couvercle, contemporain de l’édifice, est incéré dans la façade.
Reconnue comme un des joyaux de l’Art Roman du Poitou-Charentes, l’église est classée au patrimoine mondial de l’UNESCO. Elle a traversé les siècles et nous est parvenue presque intacte. Elle est la seule en Poitou-Charentes à présenter un ensemble aussi achevé. Elle fut construite en 3 temps, sur près de 60 ans au cours du XIIe siècle, Plusieurs ateliers se sont succédé sur le chantier ; ont en découvre aisément les étapes : l’abside et le clocher (1ère étape), la façade occidentale et le corps (2e étape), et l’élévation sud et son portail (3e étape). Les quatre contreforts
Petite église du XIIe siècle située sur le chemin de Compostelle. Elle fut détruite pendant les guerres du moyen age et reconstruite à différentes époques. Ne subsiste de la période romane que le rez-de-chaussée de la façade. On y voit de belles marguerites et des végétaux sur les voussures du portail et des chapiteaux qui rappellent ceux de Fenioux.
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Créé en 1986 par Bruno Granier, cousin de Georges Brassens, le groupe "Les Amis de Brassens" est aujourd'hui l'une des formations les plus reconnues dans le milieu "Brassénien". 
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