Lundi 18 janvier 2010 – Article 1463

PATRIMOINE

La Sefco en conseil à Saint-Julien-de l’Escap

Le conseil d’administration de la Société d’Ethnologie et de Folklore du Centre Ouest (Sefco) a tenu sa réunion dimanche 10 janvier dans la salle du conseil de la mairie de Saint-Julien-de-l’Escap.

La maison de Jeannette, la vitrine de la Société d’études folkloriques du centre ouest. (photo B. M.)

Une réception chaleureuse par ce froid sibérien qui a contraint  certains administrateurs à ne pouvoir s’aventurer sur les petites routes de campagne.

Frédéric Emard, maire de la commune, avec sa faconde habituelle, a souhaité la « boune année en saintongeais » pour ensuite présenter le riche patrimoine de Saint-Julien-de-l’Esacp, dont de nombreux moulins sur la Nie et la Boutonne. Il a rappelé  la disparition de la vigne depuis la crise de phylloxéra et l’augmentation de la démographie : les habitants, qui étaient 581 en 1968, sont actuellement 926 en ce moment, mais il ne reste plus que six agriculteurs. De nouvelles maisons ont été construites dans les cités, une maison de retraite a vu le jour et des commerçants se sont installés.

Jacqueline Fortin, présidente de la Sefco, évoque les changements survenus depuis le dernier CA à Balzac : Josyane, qui part à la retraite, est remplacée par Annick ; les différents comités de lecture Aguiaine-Subiet se sont réunis, les articles en français et en patois sont toujours les bienvenus pour les quatre revues trimestrielles. Des efforts ont été faits tout au long de l’année pour réduire les coûts de la revue, mais il est difficile de contrer la baisse des abonnements. Les animations sont enregistrées pour 2010, dont les deux prochaines concernent la matinée Goulebenéze (samedi 6 février à Saintes) et le Théâtre patois (6 et 7 mars à la salle Aliénor-d’Aquitaine à Saint-Jean-d’Angély). La Sefco participera au salon du livre de Saint-Jean-d’Angély, à « Parfums de campagne » à Matha, à la journée du patrimoine du 20 juin à la  maison de Jeannette, à « Fil en fête » à l’Abbaye royale de Saint-Jean-d’Angély. La présidente a remercié tous ceux qui contribuaient à ce que la Sefco vive.

Jean-Yves Martin, conseiller général, qui a baigné dans la culture saintongeaise grâce à son père, reste très convaincu du travail de la SEFCO et l’encourage à poursuivre ses efforts pour que le patois soit parlé mais aussi écrit.

Au vin d’honneur offert par la municipalité de Saint-Julien,  Frédéric Emard a offert le livre édité sur Saint-Julien-de-l’Escap. Un repas convivial a ensuite réuni les participants et les invités et a permis aux  patoisants de faire bader « leu goule ».

Ce que le maire, à la demande d’Ulysse Dubois, a fort bien fait, en lisant un poème en patois « L’automne » de J. Jouaron.

Jacqueline Fortin, présidente de la Sefco depuis 1985, a reçu le prix "Servir" du Rotary en 2008. (photo B. M.)

A la maison de Jeannette, le patois saintongeais est sous toutes ses formes littéraires : glossaire, grammaire, dictionnaire, études, romans... (photo B. M.)

La Sefco a participé à Floralia. Ici le 4 mai 2008. (photo B. M.)

Dimanche 3 janvier 2010 - Article # 1431
Le cycle de ciné-débats AFFUT D'OEIL continue

(programme sur le site http://collectif-angerien.net)

Tout au long de l'année des projections de films et de documentaires pour se rencontrer, débattre, être témoins et acteurs de la diversité du monde.

CROQU'ETYC propose une soirée-débat

"la chimie contre le naturel"

autour du film

L'ORTIE fée de la résistance

Réalisé par Perrine Bertrand et Yan Grill – 1 h 42 - France - 2008

Vendredi 15 janvier 2010 à 20 h 30 - salle municipale - Loulay

L’ortie, longtemps détestée car considérée comme une mauvaise herbe, est pourtant riche de multiples vertus. C’est ce que l’on découvre à travers de nombreux portraits d’hommes et de femmes qui utilisent l’ortie au quotidien et dont le point commun est de s’investir pour un monde plus sain et équitable.

Mais aujourd’hui des lois interdisent tout ce qui n’est pas autorisé !

C’est ainsi que l’utilisation, la commercialisation et la transmission des recettes de ces produits naturels totalement inoffensifs - comme le purin d’ortie - pour la santé de l’homme et de l’environnement, deviennent interdits.

Alors l’ortie, "fée" de la résistance, devient symbole de luttes aussi variées que celles contre le tout industriel, la marchandisation à outrance, l’uniformisation des modes de penser (culturels et "agri-culturels").

Car les enjeux sont de taille : conserver un environnement dans lequel pourront évoluer les générations futures ; préserver les libertés aussi fondamentales  que celles de se soigner comme on l’entend ou de cultiver son jardin en respectant la santé humaine et celle de l’environnement…

Bref, préserver l’indépendance de chacun à être soi -même, préserver la liberté d’être !

Débat animé par

Vincent Albouy, entomologiste et écrivain, président de l'association Ponéma  pour le développement des jardins naturels.

Le débat sera suivi d'un pot'etyc (chaque adhérent Croqu'Etyc apporte sa contribution : salé, sucré, boisson, ...)

Entrée : participation libre

Venez vous informer et en débattre avec nous

Le site du film :

www.lortiefeedelaresistance.fr/

Vincent Albouy :

www.terran.fr/auteurs/84-Vincent-Albouy.html

Entomologiste-écrivain

Né en 1959, entomologiste de formation, Vincent Albouy est spécialiste des Dermaptères ou Perce-oreilles. Il est l’auteur avec le professeur Claude Caussanel du Muséeum National d’Histoire Naturelle de Paris du volume de la « Faune de France » consacré à cet ordre et paru en 1990.

Impliqué depuis l’adolescence dans le mouvement de protection de la nature, il a travaillé pendant sept ans à la Ligue de Protection des Oiseaux. Il est actuellement vice-président de l’Office Pour les Insectes et leur Environnement (OPIE) et président fondateur de PONEMA, association pour la protection de la nature ordinaire dans les jardins.

Naturaliste passionné et désireux de partager cette passion, il a publié depuis une douzaine d’années de nombreux livres sur les insectes, les oiseaux, la découverte de la nature ou le jardinage naturel, destinés aux enfants ou au grand public. Il a collaboré ou collabore avec divers éditeurs comme Gallimard Jeunesse, Casterman, Minerva, Flammarion, De Vecchi, Milan, et depuis quelques années entretient des liens étroits avec les éditions Delachaux et Niestlé dont la spécificité naturaliste correspond parfaitement à ses centres d’intérêt et à son domaine de compétence.

Vincent Albouy vit et travaille au cœur de la Saintonge, dans un petit village entre Saintes et Saint-Jean-d’Angély. Cette campagne relativement préservée lui permet d’alimenter quotidiennement la petite flamme de la passion de l’observation et de la protection de la nature, allumée il y a bien longtemps à la lecture de Jean Henri Fabre, et qu’il cherche à transmettre au travers de ses ouvrages.

http://boutique.terrevivante.org/TPL_CODE/TPL_B_AUTEUR/PAR_TPL_IDENTIFIANT/1/458-livres.htm

CROQU'ETYC est un groupement d'achat de "consom'acteurs" - créé en 2004 par le Collectif angérien - pour faciliter à tous l'accès à des produits de qualité d'origine "agriculture biologique" ou des produits fermiers de proximité ou des produits portant le label "commerce équitable", payés au prix le plus juste et en privilégiant un circuit de distribution le plus court possible.

Les séances AFFUT D'OEIL peuvent être "reproduites" plus près de chez vous : contactez-nous.

http://collectif-angerien.net/

croquetyc@aliceadsl.fr

Contact : Serge  Bouteille au 06 89 99 18 65   

LA ROCHELLE – ARCHIVES DEPARTEMENTALES

Une exposition se tient jusqu’au 11 avril 2010 aux Archives départementales de La Rochelle : "Au fil des routes et des canaux en Aunis et Saintonge autrefois, archives choisies de l’aménagement du territoire".

L’inauguration de l’exposition organisée par le Conseil général de la Charente-Maritime aux Archives départementales de La Rochelle a eu lieu vendredi 11 décembre (photo CG17)

En trois étapes – les routes, les ouvrages d’art et les canaux – cette exposition a pour ambition d’évoquer les efforts accomplis par les hommes en Aunis et Saintonge pour s’adapter aux contraintes naturelles et vaincre les difficultés physiques et techniques qui étaient souvent synonymes d’isolement, de pauvreté et de danger.

Le propos n’est pas de faire une histoire exhaustive des travaux publics en Charente-Maritime mais de donner à voir plus de 100 documents, choisis, parmi les fonds conservés aux Archives départementales de la Charente-Maritime et aux Archives municipales de La Rochelle. Ces documents ont été retenus en fonction de leur aspect parfois spectaculaire, de leur intérêt pour l’histoire des techniques et de l’importance que l’on accorde encore aujourd’hui à certains ouvrages d’art du passé, tels le canal de Marans à La Rochelle, le pont transbordeur du Martrou, etc.

Dès leur mise en service, certains de ces ouvrages prennent un caractère emblématique, ils font l’objet de nombreuses représentations par les artistes et les photographes. Ils font immédiatement partie du paysage et sont un élément d’attraction touristique.

Mais les modestes réalisations, effectuées tout au long du XIX^e siècle et qui amélioraient concrètement les liaisons entre deux villages n’ont pas été négligées car,pour de nombreux habitants du département, elles étaient la traduction visible des efforts accomplis par l’État et les collectivités en matière d’aménagement du territoire. De plus, pour une rectification de tracé, pour la construction d’un ponceau sur un chemin communal, les techniciens se sont fait bien souvent un devoir de réaliser des plans aquarellés d’une qualité graphique exceptionnelle. 

Parmi les documents les plus remarquables, on peut noter :

• deux plans du canal de Marans à La Rochelle, datant de 1776 et mesurant plus de dix mètres de long (un prêt des Archives municipales de La Rochelle)

• un plan du pont de Tonnay-Charente qui dépasse quatre mètres.

• un plan du canal de la Charente à la Seudre qui atteint 3,80 mètres.

Chronologiquement, l’exposition commence au début du XVIII^e siècle, époque à laquelle se met en place une véritable administration des Ponts et Chaussées et se termine à la fin du XIX^e siècle. (photo CG17). 
  

Contact : Marielle WEISS

Conseil général de la Charente-Maritime

85 bd de la République

17076 La Rochelle Cedex 9

Tél : 05 46 317 230 – Fax : 05 46 317 207

Site Internet www.charente-maritime.fr 

Vendredi 27 novembre 2009

LA VERGNE

Une "vie d’ange" peu écolo

Vidéo 1

Le canal Saint-Eutrope, qui a vu un assec important durant plusieurs mois en 2009, a repris des couleurs depuis que la pluie est (enfin) revenue en novembre. Ce n’est pas vrai partout, car il n’y a toujours pas d’eau au pont de Moulinveau.
Et puisqu’il est question de couleurs et de précipitations il en est justement de curieuses, ce vendredi matin 27 novembre 2009 : de l’huile de vidange qui s’est précipitée d’abord dans le caniveau, bien noire et bien grasse, puis dans un collecteur d’eaux pluviales, lequel se déverse dans le canal.
En fait d’eaux pluviales, celles-ci n’ont pas réussi à laver toutes les traces noires qui subsistent en bordure des écoulements dans le caniveau. Des particules noires, emmenées par les averses qui se succèdent, continuent de se déverser à la sortie du collecteur, créant des flaques huileuses blanchâtres à la surface de l’eau tandis que les molécules les plus lourdes se meuvent dans le courant comme de grosses sangsues inertes et flasques... Beurk !

Je suppose que les produits ainsi "récupérés" par le canal vont aider l’oxygénation de l’eau, faciliter l’échange air/eau et contribuer au bon développement des petits gardons qui normalement devraient s’y trouver.

Je vous laisse regarder les vidéos et quelques photos de ces beaux reflets qui égaient la nature que chacun aime… à sa façon.

« Tout le monde est écolo », disait récemment un ami. « Sauf parfois dans le comportement », a-t-il ensuite rajouté d’une façon qui montre ses qualités d’observation et son humour…

Vidéo 2

Vidéo 3 

SEFCO - COMMUNIQUÉ

Le folklore, la langue et la poésie seront à l’honneur, samedi 21 novembre 2009 à 14 h 30, à l’Auditorium de la Brée-les-Bains, dans l’île d’Oléron, pour une matinée Paul Monteau, avec la participation des patoisants et de la SEFCO (Société d’Ethnologie et de Folklore du Centre-Ouest).

La SEFCO n’est pas un groupe folklorique présentant des danses et des chants, même si les danses et les chants lui sont chers au cœur. La SEFCO, c’est avant tout une société d’études, société savante s’étant donné pour mission de recueillir, conserver et défendre le patrimoine culturel, artistique, ethnologique, linguistique, des anciennes provinces de Poitou, Aunis, Saintonge et Angoumois. Préserver et mettre en valeur la culture saintongeaise, resserrer les liens entre les amoureux du patois, voilà le but de ces matinées.

Tout comme Odette Comandon et Goulebenéze qui ont une matinée, la SEFCO a voulu mettre en valeur ce personnage haut en couleurs, Paul Monteau, qui a pansé les maux des gens sur le continent et dans l’île. Après une présentation de la vie et de l’œuvre de ce Charentais les patoisants qui charment les ondes des radios locales comme Marlène Valet, Andrée Millot, Roger Bithonneau, Finosia vous divertiront. Vous rencontrerez aussi ceux du continent comme La P’tite Châtenette, La Mère Élodie, Simone Gervreau, Rosalie qui animent bien des soirées mais aussi les colonnes d’Aguiaine-Le Subiet, le Jhavasson, Papy Marcel, le Beurdassou…

Venez nombreux les soutenir et les encourager dans la défense du patois.

Pour tout renseignement et pour tout abonnement, s’adresser à SEFCO, maison de Jeannette, 51, rue de la Garousserie, Les Granges – 17400 Saint-Jean-d’Angély.

Tél./Fax 05 46 32 03 20

Site www.sefco-subiet.eu/

Courriel sefco17@wanadoo.fr