/fdata%2F1508790%2Favatar-blog-1022593077-tmpphpb3fEV7.jpg){kind=avatar}
/fdata%2F1508790%2F%2Favatar-user-550306-tmpphpGvrfZG.gif){kind=avatar}
Vendredi 9 avril 2010 – Billet 1716 – Photos ©Bernard Maingot
SAINT-JEAN-D’ANGÉLY – LIONS CLUB
Le Prix du courage
LITTÉRATURE – Vendredi 9 avril, Victor Lanoux a reçu le Prix Agrippa-d'Aubigné, décerné par le Lions Club angérien, pour son ouvrage « Laisser flotter les rubans ».
» Bernard Maingot.
En compagnie des membres du Lions club.
Le 34e Prix Agrippa-d’Aubigné a été remis vendredi 9 avril par le Lions-Club à Victor Lanoux pour son livre « Laisser flotter les rubans », paru en novembre 2009. Avant lui, d’autres célébrités ont été pareillement distinguées, tel Jean-Louis Debré en 2009, président du Conseil constitutionnel, pour son ouvrage à la gloire des femmes méritantes trop absentes de la mémoire des hommes, « Les Oubliées de la République ».
Dans son livre, Victor Lanoux raconte son combat pour la vie après l’opération d’un anévrisme de l’aorte qui l’avait laissé paraplégique. Un livre où il relate sa lutte de chaque seconde, soutenu par son épouse Véro et entouré des siens, sa renaissance, agrémentée de flash-back savoureux sur sa carrière et sa vie, une vie encore plus précieuse qu'avant.
Le comédien qui attire cinq millions de téléspectateurs quand Louis la Brocante est diffusé sur France 3 arrivait de Royan, avec son épouse, marchant à pas comptés pour gravir les escaliers de l’hôte de ville.
Accueilli par de retentissants bravos dans le salon d’honneur où l'attendaient plus de cent personnes, Victor Lanoux a écouté avec attention les louanges qui lui étaient faits, assis sagement entre son épouse et la députée Catherine Quéré.
Catherine Quéré, Victor Lanoux et son épouse Véro, qui a signé le dernier épisode de Louis la Brocante.
Emu par les propos élogieux qui lui sont faits.
Dans son allocution, Paul-Henri Denieuil, le maire, citant un passage du livre de l’auteur, a salué « la leçon que nous donne Victor Lanoux » et « la force de l’amour » qui émane de l’ouvrage.
Dominique Pommeraud, président du Lions club, a déclaré avoir été marqué par le livre : « C’est un vrai calvaire d’angoisse et de souffrance que vous nous décrivez et un voyage au bout de la survie », qualifiant l’auteur « d’homme attachant, simple et authentique..., le meilleur des Lions ! ».
"Je suis très touché par ce prix".
Le comédien, très touché dans sa modestie et sa simplicité par les éloges et la distinction du Lions Club, a remercié les Angériens à sa façon : « On me remet un prix, c’est tout à fait surprenant… Je ne cours pas d’habitude ce genre de manifestation, mais j’ai volontiers accepté votre invitation et je suis très touché ».
Après que Dominique Pommeraud ait remis le parchemin du Prix Agrippa-d’Aubigné et une enveloppe contenant un chèque, Victor Lanoux a aussitôt appelé son amie Micheline Dupré, présidente depuis 25 ans des Amis des bêtes de Royan, association affiliée à la SPA, pour lui remettre le chèque.
Chaudement applaudi par les membres du Lions et tous ceux spécialement venus le voir, Victor Lanoux a ensuite dédicacé le livre « Laisser flotter les rubans » en présence de plus d’une centaine de personnes.
Victor Lanoux a été quasiment submergé par les nombreux présents.
Pas de seuil de discrétion lors de la dédicace.
Jean-François Blanc, qui a travaillé pendant 18 ans au cinéma Eden, demande à Victor Lanoux de lui dédicacer l’affiche de « La revanche », un film de 1981 où il tourne avec Annie Girardot.
Jean-François Blanc collectionnait les affiches et les photos lorqu'il travaillait à l'Eden.
Victor Lanoux en petit comité
En entretien privé, Victor Lanoux (de son vrai nom Victor Robert Nataf) raconte que Louis la Brocante n’a rien à voir avec lui, que c’est un « pantin », mais que le succès de la série, « hormis moi », provient « du fait que je répands l’exotisme. Un village, un gendarme, la postière, la bonne sœur… ». Le comédien ajoute : « Les 7 à 10 ans me connaissent mais ceux de 20 ans ne savent pas que j’existe. Quand je tourne dans certaines banlieues, les jeunes viennent me demander « T’est qui toi ? Comment tu t’appelles ? »... Ça remet en place ! »
De l'amour, du courage et une grande complicité.
