BIGNAY
Les contes amérindiens de Robert Seven Crows
Robert Seven Crows a conté la culture amérindienne en musique, à la salle des fêtes de Bignay, vendredi 11 décembre.
Robert Seven Crows. (photo Flonigogne 2009)
Un article à lire sur
Devant le nombre d’enfants présents ce vendredi-là à la salle des fêtes de Bignay, Robert Seven Crows a sur-le-champ modifié son programme : « Les contes au son du tambour », plutôt destinés aux adultes sont devenus « Les contes du Calumet Wabanaki ».
Les enfants découvrent Wuchosen, l’aigle du vent, Lûnsûm le premier chien, l’oiseau tonnerre, Kagtukwag, le monde des géants, la légende de l’attrapeur de rêves, ainsi que le voyage de Kwé et Mulgtess.
Le tambour et les airs traditionnels ponctuent les récits. La sagesse des anciens est honorée avec les interventions de la KoumKoum, la femme qui connaît les herbes sauvages (s’agit-il de Joan Pauwnee, la compagne de Robert Seven Crows ?). Ces histoires sont prétextes à une approche de la culture traditionnelle amérindienne. Les enfants, comme les plus grands, sont emportés par la magie du conte.
L’humour ne manque pas, et nous apprenons comment les femmes s’habituent à supporter leur homme, même quand il est devenu un « moyen-moyen-beau-bonhomme » !
Une soirée riche qui transporte d’abord tous azimuts dans la culture amérindienne, mais surtout la rencontre avec un homme qui est généreux avant d’être musicien et conteur.
La Maudite et l’Eau bénite pour arroser la tarte au sucre et les merveilles ont séduit les amateurs avant le clore le chapitre.
Troubadour et éducateur
Robert Seven-Crows n’est pas seulement conteur et musicien. Il est aussi éducateur. Avec sa compagne, Joan Pawnee, il œuvre, dans le cadre de la "Kumik Elders Lodge" du Ministère des Affaires Indiennes et du Nord du Canada, auprès de la population autochtone et dans les prisons, ainsi qu’en France avec le ministère de la jeunesse, des sports et de la vie associative. En se présentant, il fait tomber quelques clichés concernant les indiens. Des cheveux noirs ? Non, il est blond aux yeux bleus. Des plumes sur la tête et des rubans rouges en travers du front ? C’est une invention des studios de cinéma à Hollywood pour tenir les perruques des comédiens ! Des franges aux vêtements ? Là aussi, imaginez les déplacements en canot ou en forêt… Non, les indiens n’ont pas forcément les cheveux noirs de corbeau, comme Robert Seven Crows qui s’appelle « Sept Corbeaux », et leurs tenues vestimentaires sont adaptées à leur habitat en forêt au bord de lacs et de rivières.
Le site de Robert Seven Crows : www.robertsevencrows.com/index.htm
Le site d’Élise Boucher de Gonzague, chanteuse Québécoise-Abénakise, auteure_compositeure-interprète : www.elisechante.com/
L’article de la soirée sur le site La cigogne et le caribou : http://lacigogneetlecaribou.kazeo.com/Conteurs/Sept-corbeaux-volent-au-dessus-de-Bignay,a1723545.html