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  • : Le blog de Bernard Maingot
  • : Articles et photos : Actualité sur le canton de Saint-Jean d'Angély (17400), Saintonge, Aunis, sujets divers.
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  • Bernard Maingot
  • Correspondant de presse. Curieux et passionné, j'aime la photographie, l'écriture et transmettre aux autres ce qui m'attire. "On se lasse de tout, excepté d'apprendre" (Virgile).
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Bernard Maingot

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10 janvier 2010 7 10 /01 /janvier /2010 20:18

Dimanche 10 janvier 2009 – Article # 1445
verglas 1
Devant le nombre de pages visitées en quatre jours par des personnes cherchant des informations sur les  transports scolaires (1836 pages du 6 au 9 janvier et 2409 visiteurs uniques qui ont lu 3285 pages dimanche 10 janvier), j’ai modifié les liens vers les infos météo, situés en partie droite du blog, pour que les visiteurs aient un accès direct :

1°) j’ai supprimé le lien vers TF1 qui diffère une vidéo météo de  15 secondes, laps de temps où il faudrait se taper une publicité inutile, voire imbécile (laquelle ne me fera pas d’ailleurs consommer plus). Vous ne verrez donc pas Evelyne Dhéliat ou Catherine Laborde en partant du blog... Je boycotte, je squeeze, j’évite et j’élimine tout ce que je peux en publicité : sites, blogs, mails, etc. Trop facile de percevoir une rémunération en participant à l’obésité (malbouffe, produits avec sucres ou graisses cachées, etc.), au surendettement (Cofimachin, Sofintruc, etc.), problème que l’État devrait traiter en priorité en interdisant les taux usuraires sur des crédits permanents consentis sans vérification à trop de gens, etc., etc. La liste est nombreuse, mais je n’apprécie plus que l’on me dise ce qui est bon pour moi, chacun restant cependant libre de ne plus faire travailler ses neurones ou d’agir à sa guise.

P.S. Pour l’heure, l’État s’occupe de la pub qui lui échappe en fiscalité sur Google et Yahoo. Mais, dès que la pandémie de polémique grippale sera éradiquée [à la bataille navale H1N1 a été coulé(e)] et que les vaccins seront aussi e-coulés par mails à partir (maille à partir ?) du ministère concerné, je ne doute pas que les pouvoirs publics s’occupent sérieusement du problème de surendettement et des organismes responsables, le problème suivant étant celui des sans-abri. En France, on parle beaucoup avec des "sans" : les sans-culottes, les sans-papiers, les sans-abri, les sans-faute, le sans-fil, les sans-gêne... 

20100110 cg17-ecran-meteo-120100110 cg17-ecran-meteo-2

2°) J’ai rajouté le lien vers le conseil général de la Charente-Maritime, qui propose une météo à trois jours :
www.charente-maritime.org/vie_quotidienne/meteo/le_temps.html#

20100110 16h-cg17-reprise-transports-lundi-11-janvier
Vous trouverez aussi en page d’accueil le message sur les transports scolaires en période hivernale
www.charente-maritime.org/

 

20100110 ecran-meteo-france-13°) J’ai modifié le lien vers Météo France pour accéder directement à la  Charente-Maritime
http://france.meteofrance.com/france/meteo?PREVISIONS_PORTLET.path=previsionsdept/DEPT17

 

Et comme deux consultations valent mieux qu’une, je vous livre deux citations sur l’hiver :

 

> Les vieillards et les oiseaux affrontent chaque année le même problème : passer l'hiver.

[Sacha Guitry]

 

> Voici venir l'hiver, tueur de pauvres gens.

[Jean Richepin]

Extrait de La Chanson des gueux

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16 décembre 2009 3 16 /12 /décembre /2009 18:49

Mercredi 16 décembre 2009 à 18:49

MÉTÉO ET TRANSPORTS SCOLAIRES

verglas 1










Risque de verglas

Selon un communiqué du conseil général de la Charente-Maritime reçu ce mercredi à 17 heures :

« Météo France annonce un risque de verglas jeudi en début de matinée et une perturbation pluvio-neigeuse pour la nuit de jeudi à vendredi. »

Les services de transport scolaire risquent de connaître des dysfonctionnements jeudi et vendredi matin. »


Ce communiqué a également été adressé ce jour aux établissements scolaires de la Charente-Maritime par le Conseil général, en charge des transports scolaires.

 

Contact : Marielle WEISS

Attachée de Presse

Conseil Général de la Charente-Maritime

85 bd de la République

17076 La Rochelle Cedex 9

Tél. : 05 46 31 76 10

Mail : marielle.weiss@cg17.fr
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10 décembre 2009 4 10 /12 /décembre /2009 23:23

ROTARY-CLUB

Campagne de prévention "Plus cool sans alcool"

Mille jeunes silencieux

Les crash tests  organisés jeudi matin, au lycée Audouin-Dubreuil, ont été le point fort de la campagne de prévention contre l’excès d’alcool chez les jeunes, que les Rotariens poursuivront au printemps prochain.

» Texte Serge Hirel - Photos B. M. sauf précision contraire. 
» Vendredi 24 décembre : adjonction de cinq vidéos (à voir avant de reprendre le volant si vous faites la fête) 

022 test-crash-1-3074-OLLe premier crash test concerne la collision d’une auto grillant un stop avec un scooter où le jeune porte son casque relevé en arrière ("à la One again").  

025 test-crash-1-002-CMTous ceux qui ont assisté au crash-test peuvent le dire : à 50 km/h, le choc est déjà d’une violence inouïe. la tête du scootériste va fracasser le pare-brise. (photo Cyrille Marcwalter)

         
Le Rotary-Club de Saint-Jean-d’Angély, en collaboration avec celui de Matha et avec l’aide de nombreux partenaires, a entamé, la semaine dernière, sa deuxième campagne d’information des jeunes sur les conduites à risque, notamment celles dues au fléau de l’alcoolémie, principale cause d’accidents mortels sur la route.

Tous les lycéens et collégiens du Pays des Vals de Saintonge ont reçu un document spécialement édité par le Rotary-Club, intitulé "Plus cool sans alcool", qui rappelle, en trois dessins humoristiques, quelques conseils à ne jamais oublier face aux tentations de l’alcool.

« Depuis qu’il est à la chopine, il n’a plus d’copine », annonce le premier dessin, pour rappeler que « 40% des premières relations sexuelles se font sous la pression de l’alcool » !

Distribué au sein des établissements scolaires par des membres de l’équipe pédagogique, ce document était accompagné, selon les classes, d’une brochure de l’Institut National de Prévention et d’Education pour la Santé (Inpés) : "Alcool : plus d’infos pour moins d’intox" dans les lycées et "Alcool : ton corps se souvient de tout" dans les collèges.  

029 test-crash-1-3077-OLUn mort sur la chaussée

Jeudi matin, sur le parking du lycée Audouin-Dubreuil, près de mille ados étaient rassemblés pour assister à deux crashtests réalisés par Pascal Dragotto, pilote professionnel spécialiste de la sécurité routière. Devant des élèves des lycées Blaise-Pascal et Audouin-Dubreuil, des collèges Sainte-Sophie et Georges-Texier, des MFR de Matha et de Saint-Denis-du-Pin, Pascal Dragotto, venu spécialement des Bouches-du-Rhône, a démontré qu’aucun accident n’est anodin et que la moindre prise de risque peut entraîner un drame.

Une lanière de casque non attachée pour frimer, une ceinture de sécurité non bouclée parce qu’on ne va faire que quelques centaines de mètres… Le scootériste imprudent est tué, le passager, désincarcéré, est très grièvement blessé à la colonne vertébrale… « Ce sont deux histoires vraies », a expliqué Pascal Dragotto avant de se mettre au volant. Au moment des deux chocs, terribles, le brouhaha a laissé place au silence, un très long silence…

Le sous-préfet de Saint-Jean-d’Angély, Frédéric Brassac, et le commandant de la compagnie de gendarmerie, Patrick Perrot, ont rappelé que la génération des 15-24 ans payait un très lourd - trop lourd - tribut à la route. Pour ceux qui se refusent à entendre les messages de prévention, « mieux vaut  réprimer les infractions qu’avoir à étaler un sac mortuaire sur la chaussée », ont-ils affirmé.  

058 test-crash-1-9250Finir dans un sac mortuaire parce qu’on a pas attaché son casque ?  

040 test-crash-1-9241Pascal Dragotto explique pourquoi dans cette collision la tête vient fracasser le pare-brise.

244 test-crash-2-3103-OLLe deuxième crash test est la collision entre deux véhicules, dont un est à l’arrêt, avec un passager qui n’a pas attaché sa ceinture. Sa tête éclatera aussi le pare-brise.  

256 test-crash-2-9266Explications du pilote sur les dommages causés dans le choc par une ceinture non attachée.  

280 test-crash-2-9272Le passager non attaché a fracassé le pare-brise de la tête et le tableau de bord du thorax.  

282 test-crash-2-3111-OLLes mannequins sont frappants de vérité : ils pèsent le même poids qu’un corps humain et sont parfois munis de capteurs. La masse étant proportionnelle au carré de la vitesse, à 50 km/h, un casque de 1 kg pèse environ 20 fois plus. Et un enfant de 30 kg, non attaché à l’arrière d’un véhicule, représente une masse de 600 kg quand il est projeté à l’avant. On imagine ce qui arrive alors à 90 km/h, ou à 130 km/ sur autoroute !

Les trente capitaines ont tenu parole

Enfin, samedi soir, à la discothèque "Le Booster", à Nantillé, en collaboration avec les propriétaires de l’établissement, le Rotary-Club a organisé une opération "Capitaine de soirée". Trente jeunes se sont portés volontaires pour ne pas consommer d’alcool et ainsi reconduire copains et copines en toute sécurité.
Les trente ont tenu parole et ont participé à un tirage au sort des lots offerts par le Rotary-Club et la Prévention Routière. Jennifer Coudret, d’Aumagne, et Cindy Chiron, de Burie, ont gagné un voyage en montgolfière à la découverte de la Saintonge, Florian Chataignon, un lecteur de DVD portable, Jérôme Maillard, un GPS, Aurore Neaud et Jérôme Perrier, un lecteur MP3. Dix autres jeunes conducteurs ont reçu un T-shirt aux couleurs de "Sam - Capitaine de soirée".

Un deuxième volet de cette campagne de prévention contre l’excès de consommation d’alcool chez les jeunes organisée par le Rotary-Club est d’ores et déjà prévu dans la semaine du 8 au 14 mars prochain. Elle comprendra notamment, le jeudi 11 mars, une conférence gratuite animée par des médecins addictologues sur le thème "Alcool : parlons-en en famille", et le samedi 13 mars, une journée d’information et d’animations à laquelle participeront responsables, associations et organismes de sécurité routière et de lutte contre l’alcoolémie.  

296 test-crash-2-9277336 test-crash-2-9287

Si vous faites la fête et que vous ayez fait un abus d'alcool, ayez en tête ces vidéos avant de reprendre le volant.
 
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27 novembre 2009 5 27 /11 /novembre /2009 23:39

Vendredi 27 novembre 2009

ROTARY – SÉCURITÉ ROUTIÈRE - SEMAINE D’ACTION AUPRÈS DES JEUNES

Bientôt un article et deux albums photos

 

Dans le cadre de sa semaine d’action pour l’éducation à la sécurité routière auprès des jeunes, le Rotary de Saint-Jean-d’Angély a organisé devant un millier d’élèves deux tests-crash jeudi 26 novembre. Une démonstration effectuée par Pascal Dragotto, dans les conditions de circulation en ville (50 km/h). L’action a été complétée par l’intervention du centre de secours et de la gendarmerie. « Impressionnant ! », ont dit les jeunes.

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22 novembre 2009 7 22 /11 /novembre /2009 20:05

Dimanche 22 novembre 2009.

SAINT-JEAN-D’ANGÉLY

“Plus cool sans alcool”

“Crash-tests pédagogiques”, distribution de brochures et opération “Capitaines de soirée” sont, cette semaine, les points forts d’une nouvelle campagne des Rotary-Clubs de Saint-Jean-d’Angély et de Matha contre la consommation excessive d’alcool chez les jeunes.

» Serge Hirel  

Photo www.lefigaro.fr/medias/

Le constat inquiète et ne peut laisser quiconque indifférent : 6% des jeunes de 12 à 14 ans consomment de l’alcool une fois par semaine, ils sont 43% à 19 et 20 ans… Filles comme garçons boivent de plus en plus d’alcools forts : 64% chez les 16-17 ans. Un phénomène encore aggravé par une pratique nouvelle qui se répand dangereusement, la biture-express.

Conséquence : une augmentation du nombre de comas éthyliques et un chiffre de jeunes tués sur la route qui reste désespérément élevé. Pour la seule Charente-Maritime, sur un total de 78 morts entre juillet 2008 et juin 2009, 22 avaient entre 15 et 24 ans, soit 28% du total, alors que cette tranche d’âge représente moins de 11% de la population.

Soif de transgression de l’interdit, goût immodéré du risque, méconnaissance des dégâts irréversibles qu’une « cuite » peut entraîner… Trop nombreux sont les jeunes qui bravent ainsi la mort par provocation ou par ignorance. La société ne peut pas rester sans réponse face à des attitudes qu’il faut bien qualifier de suicidaires.

La répression, bien sûr, est nécessaire. La nouvelle loi, qui interdit la vente d’alcool avant 18 ans va dans le bon sens. Mais il faut aussi un important volet prévention. Via la Sécurité Routière et les organismes officiels de la santé publique, les autorités s’y emploient. Des initiatives privées complètent heureusement le dispositif. Dont celles des Rotary-Clubs  de Saint-Jean-d’Angély et de Matha.

Photo Germany social affairs

L’alcool, parlons-en en famille

Pour la seconde année consécutive, ces deux clubs-service, en collaboration avec de nombreux partenaires, se sont lancés, cette semaine, dans une importante campagne d’information, avec le soutien unanime de la presse locale. Après la distribution de 12 000 éthylotests l’an dernier, ce sont 6 000 brochures, intitulées « Plus cool sans alcool », qui sont en cours de distribution dans les lycées et collèges du Val de Saintonge.  

Démonstration d’un choc frontal auto-moto, au salon de la moto 2005. (photo DR)


Jeudi 26 novembre, à 10 h30, sur le parking des cars du lycée Audouin-Dubreuil, les cascadeurs d’une société spécialisée, Drag Auto Pub, présenteront deux « crash-tests pédagogiques » : une collision voiture contre voiture à 50 km/h et un choc entre voiture et cyclo. Comme dans la vie réelle, gendarmes et pompiers seront sur place pour relever les victimes, pour dresser les constats. Spectacle ? Certainement pas. Il s’agit de montrer in vivo aux centaines d’adolescents  présents à quoi une attitude de trompe-la-mort conduit tôt ou tard. Pas de discours moralisateur, mais une volonté de faire réfléchir. L’accident, surtout si on le cherche, n’arrive pas qu’aux autres.

Enfin, samedi 28 novembre, en collaboration avec la Prévention Routière, le Rotary-Club organisera une opération “Capitaines de soirée” à la discothèque "Le Booster" à Nantillé. Le principe, qui est aussi celui des "soirées Sam" de la Sécurité Routière, est connu de tous. Il s’agit d’inciter les jeunes à désigner entre eux celui qui les reconduira sains et saufs à domicile parce qu’il n’aura pas bu. Des cadeaux – T-shirts, vêtements de sécurité, lecteurs Mp3,… - récompenseront les volontaires, parmi lesquels deux gagneront une découverte de la région à bord d’une montgolfière.

En organisant cette nouvelle campagne de prévention, qui devrait se prolonger au printemps par d’autres initiatives, les Rotary-Clubs de Saint-Jean-d’Angély et de Matha n’ont qu’un objectif : faire en sorte que, de moins en moins, de jeunes vies soient fauchées sur la route, que les gendarmes n’aient plus à annoncer, au petit matin, une dramatique nouvelle à des parents, parmi lesquels, trop souvent, ils découvrent une méconnaissance totale des rapports à haut risque que leur enfant entretenait avec l’alcool. L’alcool, de grâce, parlons-en en famille !  

Photo www.frederiksamuel.com

« Je conduis, je ne bois pas ! »

Toutes les études récentes s’accordent sur ces trois points :

1 - Le conducteur sous l’emprise de l’alcool multiplie par 8,5 le risque d’être responsable d’un accident ;

2 - Si ce même conducteur a aussi consommé du cannabis, il multiplie ce risque par 15 ;

3 - Si ce conducteur est un jeune, c’est par 30 qu’il multiplie le risque d’accident !

Des chiffres d’autant plus alarmants que d’autres études démontrent que 35% des garçons et 15% des filles boivent de l’alcool à 15 ans et que 8% des garçons et 2% des filles en font déjà une consommation excessive… Quant au cannabis, c’est 86% des garçons et 65% des filles qui, à 18 ans, y ont déjà goûté, 9% de ces jeunes fumant du cannabis une fois par semaine. Le goût de transgression de l’interdit très probablement, le goût du risque aussi, lié au mal-être endémique à cet âge.

Malgré les multiples campagnes de prévention, malgré l’augmentation spectaculaire du nombre de dépistages d’alcoolémie, l’alcool reste la première cause d’accident. Plus de 1 000 morts par an, plus du quart des décès sur la route !

Bien sûr, cela ne peut arriver qu’aux autres, à ces “alcooliques toujours entre deux vins” ou bien à ceux qui affirment « Moi, je ne bois pas ! ». Faux : Dans 85% des cas, les responsables de ces drames sont des buveurs occasionnels, qui sortent d’une fête de famille, d’un pot entre amis ou d’une sortie en “boîte”.

 

Douze mètres de trop…

C’est dès le premier verre que l’alcool diminue les réflexes. La durée moyenne de réaction d’un conducteur dans des conditions normales est d’environ une seconde. Avec un taux d’alcoolémie de 0,5 gramme/litre, le temps de réaction est porté à 1,5 seconde. Lancé à 90 km/h, un véhicule parcourt 25 mètres en une seconde et 37 en une seconde et demie. Douze mètres de trop qui peuvent tuer…

Vigilance affaiblie, moins grande résistance à la fatigue, l’alcool perturbe aussi la vision, altère l’estimation des distances. La bravade alors l’emporte aisément sur la prudence, l’agressivité sur le respect du code de la route.

Face à de tels risques, les conseils sont simples : ne buvez pas si vous devez conduire ; testez votre taux d’alcoolémie si vous avez néanmoins consommé un peu d’alcool, attendez sur place que l’alcool soit éliminé ou prenez un taxi ou les transports en commun ; confiez le volant à un ami qui n’a rien bu.

Empêcher de conduire quiconque a trop bu est un geste civique et refuser de monter à bord d’un véhicule piloté par une personne ivre relève de la plus élémentaire prudence.

N’oubliez pas enfin que, si votre taux d’alcoolémie est supérieur à celui toléré par la loi (0,50 gramme/litre de sang), votre permis de conduire peut vous être retiré, votre contrat d’assurance ne peut plus garantir vos propres dommages matériels et corporels et peut être résilié, et, si vous êtes reconnu responsable d’un accident, la sanction pénale est alourdie. Cela peut aller jusqu’à plusieurs années de prison… Tout cela pour un verre de trop ! Le fameux dernier verre “pour la route”…

Photo www.nicematin.com/edito/photo/510/20090725/nm-photo-257374.jpg

Santé : un ami dangereux

Euphorisant, décontractant, excitant, agréable, convivial, l’alcool est en réalité un faux ami. Le corps médical le dit : il peut tuer dès le premier verre car nul ne sait quelle quantité il en absorbera avant d’en être dépendant, avant d’en augmenter chaque jour la dose, au risque de sa santé, au péril de sa vie.

L’alcool est un produit psychoactif, c'est-à-dire qu’il agit sur le fonctionnement du cerveau, modifie la conscience et les perceptions et donc aussi les comportements.

Les effets immédiats au moment où l’on consomme, le bien-être… puis l’ivresse, dépendent surtout de l’alcoolémie du buveur. La consommation d’alcool dans le sang varie selon la quantité absorbée, la vitesse de consommation, la stature du buveur – les femmes sont plus rapidement sensibles aux effets de l’alcool que les hommes - et le fait d’avoir mangé ou non. De plus, chaque individu réagit différemment selon son état de santé, sa fatigue, son humeur…

Même à petite dose, avant même d’avoir dépassé le taux autorisé sur la route, l’alcool modifie le comportement : on se croit plus drôle, plus malin, plus fort… On prend des risques sans même s’en rendre compte…

Photo www.obiwi.fr/uploads/photos/userfiles/1233/1233-1224514933-2530986094_c4724b751c_o---465fx349f.jpg

Rester dans les limites

Au-delà, à forte dose, c’est l’ivresse : l’élocution se trouble, le champ visuel se rétrécit, les réflexes s’amoindrissent. Somnolence, pertes de mémoires, délires, hallucinations.

Enfin, quelques verres de plus, et c’est le coma éthylique. Sans secours, on peut en mourir…

Voilà pour ses dégâts sur le cerveau. Mais l’alcool, même en faible quantité, s’attaque aussi à d’autres organes. Le foie, l’estomac, le pancréas sont concernés. Cirrhose, hépatome, jaunisse, gastrite, varices de l’œsophage, pancréatique chronique sont quelques-unes de ses armes.

Sans oublier la plus redoutée : le cancer. La preuve est faite aujourd’hui qu’il y a une relation étroite entre alcool et cancer, que l’alcool est la deuxième cause de mortalité par le cancer, après le tabac. L’éthanol qu’il contient modifie les lipides constitutifs des membranes cellulaires et provoque leur relâchement, les rendant ainsi vulnérables à l’invasion des facteurs cancérigènes. Les grands buveurs encourent un risque 10 fois supérieur aux abstinents, 40 fois s’ils sont aussi grands fumeurs…

Enfin, reste les nerfs, le cœur et le système circulatoire. L’alcool, absorbé en plus ou moins grande quantité, provoque des fourmillements, des crampes, des douleurs dans les jambes, une sensation de pieds froids, des difficultés de marche… Il est aussi le principal agent de l’hypertension artérielle, des troubles du rythme cardiaque, qui entraînent palpitations et essoufflement. Son action sur le sang est tout aussi néfaste : il augmente le volume des globules rouges, diminue le taux de coagulation. Le risque : des hémorragies graves et des micro-saignements répétés.

Tout ceci, bien sûr, n’interdit pas de savourer un bon verre de cognac à la fin d’un agréable repas de famille. Comme en toute chose, c’est l’excès qui est préjudiciable… A chacun de savoir rester dans les limites ! Une chose est sûre : pour les moins de 18 ans, la barre est à 0 gramme. Et l’adage selon lequel on devient homme quand on boit de l’alcool est le type même de la fausse croyance.

 

La famille, atout primordial de la prévention du risque

Les campagnes d’information contre les conduites à risque des jeunes sur la route portent leurs fruits, mais ce sont les parents qui, en "contrôlant" leurs enfants dès le plus jeune âge, assurent la meilleure prévention, estiment deux psychologues spécialistes des addictions et des accidents à répétition.  

Dans un récent colloque organisé à Poitiers par le Pôle  d’animation Sécurité Routière Poitou-Charente-Limousin,  le docteur Jean-Pascal Assailly, chargé de mission à l’Institut national de recherche sur les transports et la sécurité (Inrest), et Magali Delamour, psychologue clinicienne qui participe à une enquête sur "les accidents à répétition des adolescents", sont arrivés à la même conclusion : le rôle primordial des parents en matière de prévention des addictions, quelles qu’elles soient.

« Les jeunes apprennent à désactiver leurs émotions et à les remplacer par des sensations. Cela est lié à des problèmes psychologiques passés, à leur histoire infantile », a expliqué Jean-Pascal Assailly. Cette « alexithimie », a-t-il précisé, « est derrière tous les comportements à risque, la vitesse, le tabagisme, la prise de cannabis, l’absorption massive d’alcool,… »

« Sur 100 jeunes Français, 15% correspondent à ce comportement », a-t-il poursuivi, avant d’estimer que cette attitude de bravade, de trompe-la-mort, est déterminée par trois influences : celle de l’environnement familial, celle des pairs - pour ne pas être écarté du groupe - et celle des médias, qui, trop souvent, "vedettarise" le risque. « Mais c’est dans la famille que l’on trouve la cause du problème », a-t-il assuré.

Photo http://info.rsr.ch/xobix_media/images/tsr/2009/swisstxt20090519_10717160_2.jpg

         
Relations familiales tendues
D’où la nécessité pour les parents d’exercer un véritable "contrôle" du comportement de leurs enfants, d’être « incitatif ». Et cela dès le plus jeune âge. « A l’adolescence, c’est trop tard, a estimé Jean-Pascal Assailly. Ce sont déjà des chercheurs de sensations… ».

L’enquête de Magali Delamour, intitulée Eccar (pour Echelle d’évaluation des circonstances de l’accident et du risque de récidive), qui porte sur 350 jeunes de 12 à 20 ans qui sont passés par les services d’urgence de Poitiers et de Châtellerault à la suite d’un accident, quelle qu’en soit sa cause (sport, circulation, travail,…), met aussi en évidence le lien entre accidents à répétition et souffrance psychique. « Les récidives, a-t-elle noté, sont le plus souvent liées à des conduites à risque associées à une problématique anxieuse et dépressive, à la nature des relations avec la famille ainsi qu’aux événements de vie intercurrents ».

Et la psychologue d’ajouter que les 31,3% de jeunes ayant subi un deuxième accident dans l’année, différent nettement des autres : « ils consomment plus de produits, en particulier de l’alcool, ont plus souvent des ivresses, ont beaucoup plus souvent des histoires de bagarres, des relations familiales tendues, a-t-elle dit. Enfin, ils ont été très souvent confrontés à un accident, parfois mortel, dans leur proche entourage, famille ou ami ».

Ce qui la conduit à conclure qu’il y a « nécessité d’une évaluation psychologique en complément des soins somatiques réguliers proposés à ces adolescents » et que, « seule une prise en considération de cette dépressivité sous-jacente, expression d’une souffrance psychique, est de nature à limiter les conséquences néfastes d’une telle escalade ».

Photo www.lanouvellegazette.be/zc/thumb300x200/mediastore/_2009/avril/hermes/ID3649102_web-jeunes_H1TDU1_0.JPG.jpg

« Ta copine dans un fauteuil… »

Avant d’en arriver là, avant d’en être réduit à panser les plaies, physiques et psychologiques, y a-t-il une possibilité de prévention ?

Jean-Pascal Assailly répond par l’affirmative,  en citant les effets positifs des campagnes menées depuis plusieurs années, notamment par la Sécurité Routière. « Un long travail d’information et d’éducation », juge-t-il. « Aujourd’hui, dit-il, sans avoir besoin des « képis », beaucoup de jeunes traitent du problème du retour de discothèque entre eux. C’est celui qui boit le moins qui reconduit les autres. Ceux-là ont compris qu’éviter la mort ne se décide pas à quatre heures du matin, mais à quatre heures de l’après-midi ».

Une réussite à laquelle l’orateur a toutefois mis un bémol en soulignant que cette attitude touche surtout les convaincus - 26% des jeunes ne boivent pas d’alcool en "boîte" -, que les problèmes de santé restent entiers et que l’idée que c’est "celui qui ne boit pas qui conduit" relève de l’image d’Epinal…

Enfin, avant de souhaiter que se développe un réseau école-médecine pour aller plus loin dans l’analyse, la prévention des conduites à risque et les réponses à y apporter, Jean-Pascal Assailly a encore relevé le succès d’une campagne qui fait appel au sens des responsabilités. « Pour les jeunes, la mort, ça ne veut rien dire, a-t-il expliqué. Le fauteuil roulant, c’est plus embêtant, mais la blessure grave ne les dissuade pas pourtant complètement… En revanche, si on leur dit : « Ta meilleure copine va finir sa vie dans un fauteuil », là, ils prennent conscience de leur culpabilité. « Comment je pourrais vivre avec cela ? ». La responsabilité fait alors irruption… ».

En conclusion, l’orateur a noté qu’un changement de comportement face au risque intervient entre 20 et 25 ans sans nécessité de répression, sans même un surcroît d’éducation. « C’est la vie qui les soigne, ils ont conjoint et enfants. Ils deviennent responsables d’autres personnes », a expliqué Jean-Pascal Assaily, qui propose… « le mariage obligatoire à 18 ans ». Une pointe d’humour bien nécessaire au cours de ce colloque consacré aux pires drames de la route, ceux qui fauchent de jeunes vies.

 

"Biture express" : l’envie de mort

La "Biture express" ou "Binge drinking", très en vogue parmi certains jeunes, y compris en dessous de 18 ans, est une nouvelle forme de risque extrême. Son développement depuis quelques années en fait l’un des phénomènes de société les plus préoccupants.

Tout simplement parce que la "biture express" conduit tout droit à la mort. En effet, boire beaucoup d’alcool en peu de temps, même s’il n’est pas frelaté, a des effets directs et gravissimes sur l’organisme.

Plus la quantité d’alcool est importante, plus celui qui l’a absorbé est en danger. Une telle ivresse s’accompagne au mieux de nausées, de vomissements, de pertes de mémoire, de délires… Mais elle peut aussi provoquer une perte de connaissance.

C’est le coma éthylique, véritable intoxication à l’alcool, qui nécessite une hospitalisation en urgence et qui peut, malgré les soins, provoquer la mort.

Photo http://photo.lejdd.fr/media/images/archivesphotoscmc/societe/sante/il-faudra-maintenant-attendre-18-ans-avant-d-ecluser-les-bars-maxppp/352148-1-fre-FR/Il-faudra-maintenant-attendre-18-ans-avant-d-ecluser-les-bars-Maxppp_pics_390.jpg

Trois questions à Frédéric Channac,

directeur général de Mapa Assurances

 

- Pourquoi soutenez-vous le Rotary-Club dans sa campagne de prévention contre la consommation excessive d’alcool chez les jeunes et les conduites à risque ?


Il s’agit tout d’abord d’un problème que nous rencontrons habituellement dans notre métier d’assureur. La "sur-sinistralité" des jeunes, en nombre d’accidents et en  gravité, résulte en effet de l’inexpérience des conducteurs, mais aussi de comportements bien trop excessifs et imprudents, comme la consommation d’alcool.

Notre mutuelle d’assurance est donc sensible à toutes les actions qui permettront de réduire ce risque.

Mais il s’agit aussi pour nous de marquer spécialement  notre soutien à la lutte contre ce véritable fléau de l’alcool au volant, qui peut détruire tant de vies et d’espérances. Ces jeunes conducteurs ou leurs victimes sont aussi souvent nos enfants ou petits-enfants !

 

- Quelle est l’attitude de Mapa Assurances lorsque l’un de ses assurés provoque un accident alors qu’il est sous l’emprise de l’alcool ?

 

Ses propres dommages matériels ou corporels ne sont pas pris en charge et, selon les circonstances et la gravité de l’infraction, l’assuré peut voir son contrat d’assurance résilié.

Ces dispositions sont d’ailleurs communes à toutes les sociétés d’assurance. Bien entendu et heureusement, les dommages causés aux autres victimes et aux tiers sont eux pris en charge, car le comportement fautif d’un conducteur ne saurait pénaliser ceux qui n’y sont pour rien.

 

- Que dire, que faire pour éviter que certains jeunes, alcoolisés ou non, prennent des risques au volant ou sur leur deux-roues ? Faut-il renforcer la législation ? Augmenter les démarches de prévention ?


Notamment avec le régime spécifique des "jeunes permis", la législation prend déjà bien en compte la pénalisation et la répression de ces comportements à risque. Il s’agit par contre de ne rien relâcher sur les contrôles et l’application de la loi. Car plus que la loi elle-même, c’est l’application de la loi qui est dissuasive.

Cela dit, ce sont  bien les efforts de prévention par l’information et l’éducation qui pourront  construire de vrais comportements responsables et durables sur la route. Cette éducation doit commencer très tôt et notamment souligner la dangerosité et la violence que peuvent constituer la conduite d’un véhicule. Nous ne devons pas craindre non plus de parler des victimes et des vies brisées par des comportements inutilement  imprudents. En ce sens, l’éducation routière est aussi pour les jeunes une éducation à la vie en société et à la citoyenneté.

 

Les partenaires

Pour mener à bien cette nouvelle campagne de prévention contre l’alcool chez les jeunes, les Rotary-Clubs de Saint-Jean-d’Angély et de Matha se sont entourés de nombreux partenaires. Ce sont notamment : la Ville de Saint-Jean-d’Angély, le Conseil général de Charente-Maritime, la Préfecture de Charente-Maritime et la DDE 17 (service de la sécurité routière et de la gestion des risques), la Mapa Assurances, la Prévention Routière de Charente-Maritime, la Gendarmerie Nationale, les sapeurs-pompiers de Saint-Jean-d’Angély, les lycées Audouin-Dubreuil et Blaise-Pascal, les Maisons familiales rurales de Matha et de Saint-Denis-du-Pin, tous les collèges du Pays des Vals de Saintonge, le Moto-Club Angérien, Demont’Auto à Torxé, le garage Berthelot-concessionnaire Opel à Saint-Jean-d’Angély, Casse Moto Stock à Saujon, JPS Musique à Chaniers, la discothèque "Le Booster" à Nantillé, les journaux "Sud-Ouest", "L’Angérien Libre", "L’Hebdo de Charente-Maritime", la radio "Hélène FM", le mensuel "Ici Magazine" et les différentes associations d’assistance et de prévention.

Merci à tous ces parrains et à quelques autres, sans l’aide desquels cette action du Rotary-Club n’aurait pas le même impact auprès des jeunes.

Photo www.ac-bordeaux.fr/uploads/RTEmagicC_alcool.jpg.jpg

Prévention et assistance : les bonnes adresses

- Votre médecin de famille ;

- Votre médecin du travail ;

- Votre médecin scolaire et l’infirmière de l’établissement ;

- Le service d’addictologie et le centre de cure ambulatoire en alcoologie de l’Hôpital Saint-Louis de Saint-Jean-d’Angély, 40, rue Comporté (Tél. : 05 46 59 50 57). Dirigé par le Docteur Estelle Gangner, ce service traite toutes les addictologies : alcoologie, tabacologie, dépendance aux drogues, aux jeux,… ;

- L’ANPAA 17, délégation départementale de l’Association nationale de prévention en alcoologie et addictologie, 11, rue de Coureilles, Résidence Les Argonautes, 17000 – La Rochelle (Tél. : 05 46 41 72 68) ;

- Le Centre d’informations et de ressources sur la drogue et les dépendances, 2bis, rue de l’Église, 17430 – Lussant (Tél. : 05 46 82 62 67). Animé par le Docteur Philippe Binder, ce centre intervient dans les domaines de l’alcoologie, de la tabacologie, de la toxicomanie,… ;

- Synergie 17, centre d’accueil et de soins spécialisés pour les toxicomanes et leurs familles, 12, rue Jean Moulin, 17100 – Saintes (Tél. : 05 46 93 44 45) ;

- L’association des Passagers du Temps, lieu d’accueil pour les adolescents en difficulté, 23, rue du Pigeonnier, 17100 – Saintes (Tél. : 05 46 95 96 54) ;

- Alcool-Assistance-La Croix d’Or : Guy Carré (Tél. : 05 46 59 19 70) ;

- La Croix Bleue : Christian Gobin (Tél. : 05 46 93 29 76) ;

- Alcooliques anonymes : groupe « Unité », 17, rue Jean Jaurès, 17302 – Rochefort (Tél. : 05 46 99 91 70) ; groupe "Liberté", 1, place Saint-Vivien, 17100 – Saintes (Tél. : 05 46 93 26 25) ;

- Al.Anon- Al.Ateen, écoute des familles et des enfants de malades alcooliques, 1, place Saint-Vivien, 17100 – Saintes (Tél. : 05 46 93 26 25) ;

 

Des sites à consulter

www.boiretrop.fr; www.topsante.com; www.filsantejeunes.com; www.anpaa.asso.fr; www.drogues-dependance.fr; www.drogues.gouv.fr; www.atasante.rennes.fr; www.alcoologie.org; www.ofdt.fr; www.inpes.fr; www.bougermanger.fr.  

 

Des numéros à appeler

113 : Drogues-Alcool-Tabac-Info-Service (Datis), n° gratuit disponible 24 h/24 et 7 jours/7 ;

0 811 91 30 30 : Ecoute Alcool, 7 jours/7, de 14 heures à 2 heures du matin, anonyme, coût d’un appel local ;

0 800 235 236 : Fil Santé Jeunes, appel gratuit et anonyme, de 8 heures à minuit.

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15 novembre 2009 7 15 /11 /novembre /2009 23:32

Dimanche 15 novembre 2009

ROTARY CLUB ANGERIEN – SECURITE ROUTIERE

Une semaine d’actions

contre l’excès d’alcool chez les jeunes

Distribution de brochures, "crashtests pédagogiques" et opération "Capitaines de soirée" seront les points forts d’une campagne de prévention dont l’objectif est de faire diminuer les conduites à risque parmi les ados.

» Serge HIREL

Qui ne s’inquiète pas de l’augmentation du nombre de victimes sur les routes de Charente-Maritime ? Qui n’est pas préoccupé par le fait qu’il s’agisse trop souvent de jeunes ? Qui accepte ces vies fauchées ? Qui ne craint pas que la mort, l’handicap à vie, frappent au plus près, parmi ses proches ?

          
Les autorités, bien sûr, réagissent, multiplient les actions de prévention, augmentent le nombre de contrôles de vitesse, de dépistages de l’alcoolémie. Mais c’est toute la population, chacun de nous, qui doit prendre conscience qu’il peut faire quelque chose pour que cesse l’hécatombe. Conduire moins vite, ne plus téléphoner au volant, respecter les piétons… Oui, mais aussi militer pour que les jeunes générations adoptent de nouveaux comportements sur leurs deux-roues, sachent contenir leur soif de risques… et ne considèrent plus l’alcool comme le passage obligé pour faire la fête. L’alcool qui tue sur la route. L’alcool qui agresse leur santé !

               
Les Rotariens de Saint-Jean-d’Angély sont bien décidés à participer à ce combat devenu prioritaire. Déjà l’an dernier, ils avaient entrepris une première campagne de prévention, avec notamment une spectaculaire distribution de 12 000 éthylotests grâce à l’appui de toute la presse locale. Des éthylotests qui, ici et là, dans des familles où la question de l’alcool n’était jamais abordée, ont permis un dialogue entre jeunes et parents.

           
Plus cool sans alcool
 

Cette fois, ce sont essentiellement les jeunes eux-mêmes que les Rotariens veulent alerter. En étroite collaboration avec les responsables des établissements scolaires du second degré du Pays des Vals de Saintonge, eux aussi très préoccupés par la progression du nombre de cas d’alcoolémie, ils entreprendront, dans les prochains jours, deux actions au sein même des lycées et des collèges.

           
Dans la semaine du  23 au 28 novembre, en collaboration avec le Rotary-Club de Matha, 6 000 dépliants vont y être distribués, qui, sur le ton de l’humour, rappellent aux jeunes qu’ils sont face à un faux ami, qu’ils ne doivent en aucun cas lui faire confiance. L’alcool sait se déguiser, se cacher pour accomplir ses méfaits, ne serait-ce que la perte de copains et de copines… « Plus cool sans alcool », proclame la brochure, édité avec l’aide de la DDE 17-Sécurité Routière, du Conseil général et de Mapa Assurances.

              
Au cours de la même semaine, jeudi 26 novembre à 10 h 30, rue Georges-Texier, sur le parking des cars du lycée Audouin-Dubreuil, devant plusieurs centaines d’élèves, des cascadeurs spécialisés, en collaboration avec les sapeurs-pompiers et les gendarmes de Saint-Jean d’Angély, exécuteront deux « crash tests pédagogiques » : un accident voiture contre voiture à 50km/h et un autre, voiture contre cyclo. L’objectif est clair : faire prendre conscience que l’accident n’arrive pas qu’aux autres, que la prise de risque entraîne tout ou tard un drame, que conduire une voiture, piloter un deux-roues n’est pas un jeu !
               

Deux voyages en montgolfière

Enfin, toujours à l’adresse des jeunes générations, le Rotary-Club de Saint-Jean-d’Angély organisera, samedi 28 novembre, en collaboration avec la Prévention Routière, une opération « Capitaines de soirée » à la discothèque « Le Booster » de Nantillé. Les jeunes qui, en entrant dans la « boîte », se seront engagés à ne pas boire d’alcool afin de reconduire leurs amis en toute sécurité, se verront remettre des cadeaux à la sortie s’ils ont respecté leur promesse. Des T-shirts, des gilets de protection, des gadgets électroniques seront ainsi distribués et un tirage au sort parmi les « capitaines » permettra d’offrir à deux d’entre eux une découverte de la Saintonge à bord d’une montgolfière.

          
Permettre aux jeunes de rentrer chez eux en vie est bien sûr le premier des objectifs à atteindre dans la lutte contre la consommation excessive d’alcool. Mais il n’est pas suffisant. Avant même de tuer sur la route, l’alcool nuit à la santé, peut conduire à un coma éthylique mortel. Ce message, le Rotary-Club entend aussi le faire passer dans les prochaines semaines, au sein même des établissements scolaires et dans le grand public, grâce notamment à l’appui des médias locaux. Tous ensemble, nous pouvons faire reculer des statistiques qui, aujourd’hui, effraient.

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15 novembre 2009 7 15 /11 /novembre /2009 23:06
ROTARY CLUB ANGERIEN – SECURITE ROUTIERE
Les jeunes et l’alcool

Le Rotary-Club relance sa campagne contre l’excès d’alcool chez les jeunes. Jeudi 26 novembre, lycéens et collégiens assisteront à deux "crash tests" réalisés par des cascadeurs. Objectif : leur faire prendre conscience des dangers de la route, mais aussi des drames provoqués par l’excès d’alcool.

» Serge HIREL

Le 26 novembre, cette démonstration devrait marquer les esprits. (photo DR) 

Du 1er juillet 2008 au 30 juin 2009, 78 personnes ont été tuées sur les routes de Charente-Maritime. Parmi elles : 22 jeunes de 15 à 24 ans, soit 28,2% des victimes, alors que cette classe d’âge, par rapport à l’ensemble de la population n’en représente que 10,9%...

Ces chiffres, à eux seuls, justifient que le Rotary-Club de Saint-Jean d’Angély réactive sa campagne de prévention sur la consommation excessive d’alcool chez les jeunes, qui, outre des accidents de santé, entraîne souvent des conduites à risque et des drames de la route.

Plusieurs actions sont prévues fin novembre, dont l’une spectaculaire, mais surtout exemplaire, se déroulera le jeudi 26 novembre à 10 h 30, rue Georges-Texier, à hauteur du parking du lycée Audouin-Dubreuil : un "crash test pédagogique", réalisé par des cascadeurs professionnels agréés par la Sécurité Routière.

Cette opération, organisée en collaboration avec la Ville de Saint-Jean d’Angély, la gendarmerie et les sapeurs-pompiers et avec l’aide du Conseil Général, de la DDE 17 et de Mapa Assurances, comprendra trois phases : une démonstration de freinage, un accident voiture contre voiture à 50 km/h et une collision voiture contre scooter… De quoi faire réfléchir les amateurs de sensations fortes ! L’objectif de cette matinée : faire admettre à tous que l’accident, ça n’arrive pas qu’aux autres !

Lycéens et collégiens de Saint-Jean d’Angély seront présents par centaines, le Rotary-Club organisant cette manifestation en étroite collaboration avec les responsables des établissements scolaires du second degré.

Parents d’élèves et grand public sont invités, eux aussi, à assister à ces simulations, d’abord pour démontrer l’importance que chacun attache à la sauvegarde des jeunes, mais aussi pour se souvenir que, jeune ou non, derrière un volant ou au guidon d’un deux-roues, nul n’est à l’abri d’une… erreur de conduite qui peut virer au drame.
Entre juillet 2008 et juin 2009, la Charente-Maritime a eu à déplorer quinze morts de plus que l’année précédente…

                  

Vente de giraumons

les samedis 21 novembre et 5 décembre

Pour financer ses actions en faveur de la jeunesse et, en particulier, cette campagne de prévention contre l’excès d’alcool, le Rotary-Club organisera une vente de giraumons sur le marché de Saint-Jean-d’Angély, les samedis 21 novembre et 5 décembre.

Le giraumon est une variété antillaise de potiron à la forme et aux couleurs très particulières qui lui ont valu le surnom de « potiron turban » ou de « bonnet  turc ». Gris ou vert, il peut aussi être bariolé de rouge, de vert et de blanc, ce qui lui donne un aspect décoratif et indéniable. Sa chair est ferme, sucrée et farineuse. Il se décline en salade, en purée, en compote et est utilisé dans les potages pour les rendre plus consistants et onctueux.

Cultivés à Sainte-Même par un Rotarien, Michel Chassagne, plusieurs dizaines de spécimens, de tailles et de formes diverses, seront proposés aux chalands. Les gastronomes et les friands de pâtisseries pourront aussi, contre quelques euros, acquérir des tartes au giraumon confectionnées avec soin et talent par quelques épouses de membres du Rotary-Club.

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6 août 2009 4 06 /08 /août /2009 23:34

Mercredi 5 août 2009

Blaireaux écrasés

Décidément les billets publiés en juillet-août parlent beaucoup d’animaux. Après la photo de la semaine publiée hier sur l’espadon pêché ente l’Ile d’Aix et Fort Enet et le sanglier écrasé le 16 juillet sur la route de Torxé à Saint-Savinien (au Chaumier), c’est au tour du blaireau de faire parler de lui.

 

Le premier blaireau que j’avais vu mort par collision avec un véhicule remonte à l’été 1998, sur la route de Courçon à La Laigne. J’avais été frappé par la beauté du pelage, les rayures noires qui encadrent les yeux et surtout la longueur de ses puissantes griffes lui permettant de creuser de profonds terriers. 

Le blaireau est aussi gros qu’un chien mais moins haut sur pattes. (photo S. B.)

Le 17 novembre 2008, Serge Bouteille m’envoie une photo d’un blaireau tué sur la route qui mène de La Vergne à Tonnay-Boutonne : à gauche au carrefour, on se dirige vers La Basse Vergne ; en face, c’est la direction Tonnay-Boutonne et à droite un petit chemin où les cagouilles sortent après la pluie ou la rosée de la nuit… 

Un beau pelage ! (photo S. B.)

(photo S. B.)

Le 5 août 2009, je quitte cette même route de Tonnay-Boutonne et prends à gauche la direction de Torxé. A 200 m du carrefour que je viens de quitter (on est alors au niveau de "Démonte auto" bien avant "Le Petit Champagné"), je vois à nouveau un blaireau écrasé sur le côté droit de la route. Il est 8 h du matin et personne d’autre ne s’arrête. C’est un blaireau adulte, de bonne taille, et il a laissé du sang sur le bitume. Mort depuis plusieurs heures car le corps est rigide.

Qu’il s’agisse de hérissons, de blaireaux ou de chats, reconnaissons que les animaux paient un lourd tribut à la route et à l’automobile… 

(photo B. M.) 

Le blaireau est peu répandu et la mort d’un aussi bel animal ne laisse pas insensible. (photo B. M.)

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23 juillet 2009 4 23 /07 /juillet /2009 11:26

Attention au gros gibier sur les routes !

Jeudi 16 juillet 2009, je roule sur la D119 en direction de Saint-Savinien. Je viens de passer Le Chaumier quand je vois, 800 m après le hameau, des voitures qui s’arrêtent – il faut bien le dire - un peu n’importe comment. Il est 7 h 45. Un accident ? Non, les personnes qui descendent des véhicules se dirigent vers la berme de gauche.

Ah ! un sanglier couché sur l’herbe. Mort, le ventre un peu tourné vers le ciel, avec juste quelques traces de sang coagulé . Une belle femelle, bien grasse, environ 80 kg. Il y a plusieurs heures qu’elle a été renversée car elle est froide. Porte-t-elle des petits ? Comment se fait-il qu’elle soit encore ici et n’ait pas été enlevée ? Le véhicule qui l’a heurtée doit quand même avoir des dommages matériels sur sa carrosserie. A moins qu’il ne s’agisse d’un gros véhicule, genre camion ou semi-remorque, qui l’aurait légèrement mais efficacement bousculé…

Un cochon, ça a pourtant la peau dure et ça peut faire des kilomètres avec une balle dans le ventre. Ici, on ne voit que très peu de blessures externes.

Une dame est en train de téléphoner à son beau-frère, président d’une société de chasse. Moi, j’aurais appelé les gendarmes, ce qu'il convient de faire en pareil cas. Je la laisse prendre les choses en main...

La bête a été laissée là telle que... Je dirais qu’elle a été tuée entre minuit et trois heures du matin. Personne ne s’est pas occupé de traiter la suite à donner à cet accrochage, tant pour la sécurité sur la route que pour l’état sanitaire de la viande. Celle-ci finira-t-elle à l’équarissage ou sur une table, si l’urine de l’animal s’est répandue dans la chair ?

Je suis reparti car la situation était en mains et j’avais rendez-vous à 8 heures.

 

Et puis lundi 20, le lis un excellent article de Laura Philippon, dans le quotidien Sud Ouest, édition Charente-Maritime, page 15. Trois colonnes sur trois-quarts de page, avec une chouette photo de Thierry Collard.
L’article est à l’adresse
http://www.sudouest.com/charente-maritime/actualite/article/653876/mil/4897181.html
Mais je ne sais pas s’il restera longtemps sans avoir à payer (un euro par jour ou neuf euros par mois).

Je ne vous reproduirai pas non plus le scan de l’article car je n’aurai pas l’autorisation du journal et je ne veux aller au TGI pour pillage intellectuel et non respect de la propriété intellectuelle, artistique et littéraire ! Je sais que nombre de blogs reproduisent les articles sans rien demander, mais c’est à leurs risques et périls. On ne peut pas non plus mettre sur un blog gratuit des articles pouvant apparaître sur un journal numérique qui est payant. Moi, j’ai déjà supprimé des publications que j’avais faites, ayant été sommé  de le faire. Il est vrai que j’étais quelque peu dans mon tort. C’est donc normal. Et il est trop facile de faire un clic droit et "Enregistrer l’image" sans mettre la provenance du document. C’est donc bien du pillage organisé.

Pour revenir à l’article, juste un peu d’infos : on apprend que 737 collisions ont été provoquées en 2008 en Charente-Maritime par des sangliers et des chevreuils. En France, il y a chaque année 10 000 blessés et 10 tués dans les accidents mettant en cause le grand gibier (40 % de sangleirs, 36 % de chevreuils et 8 % de cerfs). La Charente-Maritime ne possède que 100 000 hectares de forêts : avec un taux de boisement de 14 %, il n'est pas l'un des plus forestiers en France, les départements français possédant en moyenne 20 % de surface boisée. Les collisions seraient plus nombreuses de septembre à février, et, dans 80 % des cas, elles ont lieu la nuit.

Alors quand vous roulez, surtout la nuit, imaginez qu’un gros gibier surgit devant votre véhicule et pensez à la suite. J’ai personnellement "tapé" un renard. C’était en 1998 : il y en a eu pour 8 700 F (plus de 1 300 euros mais n’en concluez pas que le passage du renard précède le passage à l’euro). Je me suis consolé en pensant que j’aurais pu entrer en collision avec un sanglier car nous n’aurions pas été « copains comme cochons ! » 

 

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22 juin 2009 1 22 /06 /juin /2009 19:22

ACCIDENTS DE CIRCULATION  (texte revu le 23 juin à 10:30 - vidéos rajoutées le 24 octobre 2009) 

Plus de peur que de mal !

Lundi 22 juin, vers 17h, le conducteur d’une Renault 9, âgé de 24 ans et domicilié à Saint-Jean-d’Angély (17400), a perdu le contrôle de son véhicule suite à un endormissement, alors qu’il circulait sur la D 739 en direction de Saint-Jean-d’Angély.
L’accident s’est produit vers le Bois de La Touche avant La Vergne, alors que la route amorce une légère descente après une sortie de courbe. L’automobiliste, se déportant sur la gauche, a quitté la chaussée, percuté le talus en surélévation qui a renvoyé le véhicule en glissade sur le toit sur une cinquantaine de mètres.
Par chance, aucun véhicule ne venait  en sens contraire !
Malgré l’écrasement de son véhicule, le conducteur est sorti indemne de cet accident très spectaculaire. Il a cependant été transporté par les sapeurs-pompiers au centre hospitalier de Saint-Jean-d’Angély pour y subir des examens.
Le véhicule a été enlevé par le garage Berthelot.

B. M.

 


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