Vendredi 8 janvier 2010 – Article # 1452
SAINT-JEAN-D’ANGÉLY – INFRASTRUCTURES ROUTIÈRES
Ils sont sur les routes la nuit
Dominique Bussereau, président du conseil général de la Charente-Maritime et secrétaire d’État aux transports, est venu le 8 janvier soutenir les agents chargés de l’entretien des routes en hiver. Eclairage sur l’agence des infrastructures de Saint-Jean-d’Angély.
Quand les routes nationales sont devenues départementales, les services de l'Etat (DDE) ont pratiquement disparu. Le département a créé son entité : la direction des infrastructures du département (DID), avec quatre agences territoriales : Rochefort-La Rochelle (à Échillais), Marennes, Jonzac et Saint-Jean-d’Angély.
Le territoire de l’agence de Saint-Jean-d’Angély couvre le quart nord-est du département soient 176 communes pour 13 cantons. L’effectif est de 110 personnes, dont 90 agents chargés de l’entretien et de l’exploitation de 2 362 kms de routes départementales (288 en 1ère catégorie et 230 km en réseau secondaire). Le reste du réseau (1 800 km) est difficile à entretenir par temps de neige et de verglas.
Thierry Allard, ingénieur territorial, dirige l’agence de Saint-Jean-d’Angély, comprenant le service "entretien routier", dirigé par Michel Caillaud (adjoint de Thierry Allard), et le service "ingéniérie" (études et travaux), dirigé par Pascal Béziaud.
L’entretien des routes est découpé géographiquement en trois secteurs comprenant douze centres d’exploitation : Aulnay (plus Matha-Loulay), Saintes (plus Gémozac) et Saint-Jean-d’Angély (plus Saint-Hilaire-de-Villefranche, Tonnay-Boutonne et Saint-Savinien).
Jean-Louis Chailloux dirige le secteur de Saint-Jean-d’Angély, dont le chef d’équipe du centre d’exploitation, Sébastien Finez, est responsable de neuf agents.
Dominique Bussereau et Sébastien Finez, entourés des neufs agents David Bourrier, Sébastien Cousset, Roland Frémont, Patrick Grousset, Joël Josio, Gérard Lacroix, Julien Mounier, Jérôme Taffani et Yoann Tétard.
Les neuf employés sont répartis en deux équipes de salage. Ils interviennent avec deux camions de salage avec lame quand Jean-Louis Chailloux, contrôleur, le juge utile. Ce "patrouilleur" effectue des missions d’inspection vers 4 ou 5 heures du matin, après qu’il ait consulté le service météo spécialement dédié au conseil général, indiquant, par secteurs géographiques, les températures de l’air, de la chaussée, l’hygrométrie et le point de rosée. Les routes devant être en état pour l’embauche du matin (8 h), le salage est déclenché si nécessaire vers cinq heures du matin. C’est l’heure où la plupart des gens dorment encore…
1000 tonnes de sel
Les circuits de salage de l’agence totalisent 555 km traités par six saleuses et 350 tonnes de sel ont été répandues depuis le 30 novembre, équivalant à 12 jours et nuits d’intervention. Les chefs d’équipes ont effectué des patrouilles, totalisant 22 nuits.
Dans les quatre agences territoriales du département, plus de 200 agents de la DID se relaient pour traiter les routes. Du 4 au 7 janvier, 1000 tonnes de sel ont été consommées et les 20 saleuses ont effectué environ 10 000 km d’intervention.
Les missions ont été majoritairement réalisées en soirée et surtout à partir de 4 h du matin sur le réseau principal et pendant la journée sur le réseau secondaire.
Les conditions météorologiques restent difficiles, le faible réchauffement diurne étant accompagné de précipitations qui « lavent » le sel mis en place et laissent les chaussées mouillées. Le refroidissement nocturne a ainsi provoqué un phénomène de verglas généralisé, jeudi 7 janvier au matin, malgré un ressalage au cours de la nuit.
Le préfet Henri Masse et Dominique Bussereau.