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  • : Le blog de Bernard Maingot
  • : Articles et photos : Actualité sur le canton de Saint-Jean d'Angély (17400), Saintonge, Aunis, sujets divers.
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  • Bernard Maingot
  • Correspondant de presse. Curieux et passionné, j'aime la photographie, l'écriture et transmettre aux autres ce qui m'attire. "On se lasse de tout, excepté d'apprendre" (Virgile).
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Bernard Maingot

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8 avril 2008 2 08 /04 /avril /2008 17:28
Club Pro Angérien et Rotary-Club de Saint-Jean d'Angély

Trois entreprises mises à l’honneur

Le Club Pro Angérien et le Rotary-Club ont distingué Nouvelle Production (Tonnay-Boutonne), ACM (Moulinveau) et SETB (Varaize)

» S. H.

 

Le Club Pro Angérien, qui réunit des chefs d’entreprise locaux, et le Rotary-Club de Saint-Jean d’Angély, dans le cadre de son soutien aux activités économiques, s’unissent chaque année pour organiser, avec l’aide du Pays des Vals de Saintonge, le Prix de l’Entreprise.

Deux trophées sont prévus, le Prix de la Création, qui récompense un entrepreneur tout juste installé, et le Prix d’Honneur, qui distingue, lui, une entreprise ayant déjà pignon sur rue, mais qui innove, dans ses productions, ses techniques ou son marché.

Pour l’édition 2008 de cette manifestation, organisée jeudi soir à la salle Aliénor-d’Aquitaine, ce sont trois Prix qui ont été décernés, le jury n’ayant pas pu départager deux des candidats au Prix d’Honneur, en raison de l’excellente qualité de leurs dossiers.

Entourés d’une centaine d’invités, Hubert Clément, président du Club Pro, et Daniel Martichon, président du Rotary-Club, ont d’abord accueilli deux personnalités du monde économique régional, Jean-Claude Delaune, président de la Chambre de Commerce et d’Industrie de Rochefort-Saintonge, et Alexander Garandeau, son homologue de la CCI de Cognac. L’un et l’autre ont rappelé les objectifs de leurs institutions et les services offerts, notamment en matière de formation.

 

Confort et performance

 

Ils ont aussi fait le point sur leur projet de fusion, que les deux assemblées ont approuvé à l’unanimité en novembre dernier. « Angoulême freine notre rapprochement, mais il se fera, parce que nos territoires et nos activités sont complémentaires », a dit Alexander Garandeau, tandis que Jean-Claude Delaume rappelait un autre projet plus lointain, la création d’une CCI départementale, qui unirait donc Rochefort, La Rochelle et… Cognac. Les deux présidents ont ensuite remis les trophées.

Colette et Serge Marchi ont reçu le prix de la Création pour le lancement de leur société, Nouvelle Production, un chantier naval installé à Tonnay-Boutonne. En partenariat avec des investisseurs américains, ces deux passionnés de mer ont fait construire un atelier de 900 m2 et entrepris de réaliser "Imagine 50", un modèle innovant de voilier de luxe - un million d’euros l’unité…-  confortable, mais aussi performant, grâce à l’emploi de technologies jusqu’à maintenant réservées à la compétition, quille pendulaire, carène extra-plate et coque en aluminium. Le premier exemplaire  prend forme et pourrait être présenté au prochain Salon Nautique. A terme, l’entreprise devrait compter une douzaine de salariés, très qualifiés.

Quant aux Prix d’Honneur, ils ont récompensé, l’un, une société liée au secteur agroalimentaire, installée à Moulinveau, l’autre, une entreprise familiale de la filière bois, implantée à Varaize. La première, ACM, représentée jeudi soir par son responsable technique, Marc Cluzel, en l’absence de son directeur, Jean-Paul Couturier, est spécialisée dans la conception et la construction de machines spéciales destinées notamment à automatiser les lignes de production de biscuits, plats cuisinés et autres barres chocolatés… Une quinzaine de personnes travaille sur le site, en liaison constante avec les clients de l’entreprise, chaque commande aboutissant à la réalisation d’une machine unique, quasiment jamais dupliquée. « L’entreprise a su innover, se remettre en cause en faisant siennes des techniques venues d’autres secteurs », a expliqué Hubert Clément.

 

Du placage au composite


C’est aussi cette même volonté d’innover, d’intégrer à la fabrication des produits et des techniques nouvelles qui justifie l’autre Prix d’Honneur, attribué à Corinne Deval qui dirige la SETB. Evoluant dans un secteur économique difficile, l’entreprise, qui emploie 55 personnes et dont l’activité traditionnelle était la fabrication de panneaux et le déroulage de bois de placage, a investi, depuis deux ans, des secteurs nouveaux - le mobil home, le nautisme notamment - en se lançant, grâce à de nouvelles techniques de collage, dans des produits autres que le bois, des matériaux composites par exemple. « C’est une entreprise en développement permanent », a dit le président du Club Pro, qui a aussi souligné le souci de ses dirigeants d’être sans cesse à l’écoute des marchés.

« Certains pensent que les Vals de Saintonge sont un territoire endormi… Le dynamisme et la réussite de ces trois entreprises démontrent au contraire ! », a conclu Jean-Claude Delaune.

Dans sa présentation de la CCI de Rochefort-Saintonge, il avait déjà indiqué que son antenne angérienne, confiée à Magali Trioreau, avait enregistré, l’an dernier, 202 créations ou reprises d’entreprises et une augmentation de 3,31% du nombre d’emplois.
Au troisième trimestre, les 5 200 établissements privés installés dans le Pays des Vals de Saintonge comptait 7 795 salariés.

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1 avril 2008 2 01 /04 /avril /2008 13:52
Rotary club de Saint-Jean d'Angély 

Et si nous passions au saloon ?

Rallye "Vieilles voitures" et soirée "Country" samedi 24 mai à Saint-Jean d’Angély : le Rotary cherche des parrains pour ces actions destinées à aider la recherche contre les maladies du cerveau.
» S. H.

Le rallye des vieilles voitures organisé par le Rotary le 2 juin 2007 avait connu un grand succès auprès des Saintongeais.

La salle municipale Aliénor-d’Aquitaine s’apprête à vivre une vraie première : le samedi 24 mai, elle sera transformée en saloon… à l’initiative du Rotary-Club de Saint-Jean  d’Angély, qui y organisera une grande soirée populaire dédiée à la country. Au programme : une démonstration offerte par le club de Bignay, de la danse pour tous, des plats "western" et de la musique bien sûr, avec la prestation d’un des orchestres les plus renommés du genre : la formation Arizona, un trio franco-américain qui soulève l’enthousiasme partout où il se produit, y compris aux États-Unis.
 

Le même jour, en début d’après-midi, un rallye de vieilles voitures, organisé aussi par le Rotary-Club, prendra le départ de la place de l’Hôtel de Ville pour un périple d’une cinquantaine de kilomètres en Saintonge, parsemé d’animations et de visites. La première édition, en 2007, avait attiré sur son passage un grand nombre de spectateurs, ravis de découvrir - ou de redécouvrir - des modèles, dont certains portent allégrement leurs 80 printemps… Si le soleil est de la partie, la fête devrait être encore plus belle !

Comme de coutume chez les Rotariens, dont la devise est « Servir » et le mot d’ordre « Le partage », les bénéfices de ces deux manifestations, placées sous le patronage de "L’Hebdo" et de la radio locale Hélène FM, sont destinés à financer des actions humanitaires. Il s’agira, cette fois, d’aider la recherche contre les maladies du cerveau. Un fléau (Alzheimer, Parkinson, épilepsie, sclérose en plaques, etc.) qui touche en France plusieurs centaines de milliers de personnes  de tous âges et des dizaines de millions dans le monde…

Nombreux sont les participants désirant apprendre la danse Country lors de manifestations similaires. (photo B. M.)

Pour que ces deux manifestations rencontrent le vrai succès populaire - et financier - espéré, le Rotary-Club a imaginé de se lancer à la recherche de
"parrains" parmi les entreprises et les commerçants de Saint-Jean d’Angély et des environs. Des parrains dont les invités feront la ballade en vieilles voitures, puis seront accueillis en VIP à la soirée country. Un geste citoyen donc, qui, en prenant l’ampleur souhaitée, démontrera aussi le dynamisme du tissu économique local et la volonté de ses acteurs d’aller de l’avant… Comme les pionniers du Far West !

C'est parfois l'occasion de porter des vêtements moins ordinaires. Hugh ! 

Contact :
Rotary-Club  BP 49 – 17413 – Saint-Jean d’Angély ; comité "vieilles voitures" et "country" : Alain Petitjean au 05 46 32 10 80 et Serge Hirel au 05 46 26 60 42 ou au 06 07 17 71 40).

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8 mars 2008 6 08 /03 /mars /2008 00:38

Tous mes remerciements à Serge Hirel pour la rédaction cet article. Vous aussi, publiez sur ce blog.
Avis aux lecteurs : les photos concernant l'expédition polaire seront insérées ultérieurement

Une soirée à bord de "Tara" en mission polaire
 
Invité par le Rotary-Club de Saint-Jean d’Angély, le médecin de bord, Denys Bourget, qui demeure à Saintes, a raconté le 29 février devant une salle comble, les mille et une péripéties d’un voyage hors normes au pays de la banquise qui fond trop vite…

Hormis la pesanteur - une difficulté supplémentaire plus qu’un avantage -, la mission polaire "Tara", qui vient de s’achever après 507 jours de dérive sur la banquise arctique, tenait en tous points du vol spatial de longue durée : même confinement, même isolement, même hostilité de la nature… Cette aventure, un habitant de Saintes, le Dr Denys Bourget, l’a vécue.
Vendredi 29 février, dans un salon de l’Abbaye Royale qui s’est révélé trop petit, il est venu la raconter à l’invitation du Rotary-Club de Saint-Jean d’Angély. Avec beaucoup de simplicité, mais aussi avec passion.

Ancien médecin de marine et proche d’Etienne Bourgeois, le directeur de l’expédition, Denys Bourget a vécu, de juillet 2006 à avril 2007, la longue remontée de la goélette vers le Nord - un voyage de 5 000 kilomètres -, le mouillage à Oslo, à proximité du musée du "Fram", le seul navire qui, en 1893, a entrepris une même expédition, le départ de Tixie, dernière escale russe avant la banquise, et les premières péripéties d’une odyssée qui n’en a pas manquées…

Denys Bourget raconte : « Trois jours après le départ du brise-glaces qui nous avait aidé à installer notre matériel sur une plaque de glace de trois kilomètres carrés, celle-ci s’est brisée brutalement en quelques dizaines de morceaux… Nous avons eu beaucoup de chance de tout récupérer… Il a fallu remonter à bord des tonnes d’instruments éparpillés dans un rayon de trois kilomètres ! J’étais parti comme médecin… J’ai surtout joué les manœuvres ! ».
 
« Un poulet pour huit »

Illustrant son propos de dizaines de photos, Denys Bourget, pendant près de deux heures, a ainsi raconté sa vie à bord, le gîte de 8° sur bâbord qui empêche un verre de tenir sur une table, les contraintes imposées par le froid, les peurs provoquées par la compression des plaques de glace contre les parois en aluminium du bateau, les repas sans grande fantaisie culinaire : « Sept gigots pour deux ans de voyage, un poulet pour huit par semaine… Riz, puis couscous, puis pizza, puis riz, puis pizza, puis couscous, puis…, s’amuse-t-il aujourd’hui, la douchette une fois par semaine, la crainte du "pépin" de santé - Il aurait fallu attendre les secours jusqu’à une dizaine de jours…-, les corvées extérieures pour déneiger le pont et les abords de "Tara", pour découper à la tronçonneuse la glace nécessaire à l’approvisionnement en eau, la perte de la notion de l’heure dans la nuit polaire,… »

De cette mission hors normes, Denys Bourget a ramené également d’autres souvenirs, inoubliables eux aussi, mais beaucoup plus agréables : la balade d’une ourse blanche et de ses oursons à proximité du bateau (« un spectacle fabuleux »), les deux chiens de l’expédition pelotonnés dans la neige, les petites fêtes à bord pour célébrer un anniversaire ou le passage d’un degré de longitude, la construction par l’un des équipiers russe d’un banya (un sauna où la vapeur d’eau peut atteindre 90 degrés), le ciel constellée de milliers d’étoiles, les aurores boréales, les phénomènes de réfraction qui offrent la vue de trois soleils et… la douce luminosité qui, début mars, de plus en plus intense et rougeoyante, annonce le retour du soleil.

Pour Denys Bourget, c’était aussi les prémices de la fin du voyage. Restait à construire, à la pelle et au pic, une piste d’atterrissage d’un kilomètre de long, sur une banquise aux formes toujours tourmentées par le vent. « Avec le pilote du DC3, nous avons négocié pour la réduire à 700 mètres… », se souvient-il, concluant son diaporama par quelques photos prises, le 23 février dernier, au large de Lorient où "Tara" a achevé son périple, accueilli par plus de 5 000 personnes.
 
« Le Gulf Stream pourrait s’éloigner… »

Avant de répondre aux questions de son auditoire, Denys Bourget a enfin évoqué les multiples mesures et expérimentations réalisées au cours de la mission. Des mesures sur la direction et la force des vents, l’épaisseur et la cristallisation de la glace, la température et la salinité de l’eau,… qui sont aujourd’hui étudiées par les chercheurs des 48 laboratoires d’Europe, du Japon, de Russie, du Canada et des Etats-Unis réunis autour du programme européen Damoclès, partenaire scientifique de "Tara".
Les grandes lignes du constat sont déjà connues : en quelques années, la banquise arctique a perdu 1 500 000 km2 – dont 500 000 au cours du seul hiver 2006-2007 -, soit 40% de sa surface par rapport à 1979, l’épaisseur de glace s’est réduite de 3 mètres à 1,5 mètre en moyenne… « La banquise fond plus vite et gèle plus lentement. La glace pluriannuelle va disparaître complètement... Tout cela a et aura des conséquences sur l’albedo, la capacité de la banquise à réfléchir le rayonnement solaire. Elle était de 80%, elle va diminuer, ce qui entraînera un réchauffement de l’eau…  », a indiqué Denys Bourget.

Cette mutation profonde de l’Océan Arctique, selon les scientifiques, provoquera une modification des courants, un moindre brassage des océans, une remontée plus lente des courants chauds vers le Nord... 
« Le Gulf Stream pourrait s’éloigner de nos côtes », a prévenu Denys Bourget, avant d’évoquer aussi la probable diminution de la superficie des glaces continentales du Groënland… « A terme, d’ici cinquante ans, ce dernier phénomène pourrait déclencher une élévation d’un mètre de la surface des eaux… ».

Interrogé bien sûr sur les causes de cette évolution inquiétante, l’orateur s’est refusé à les préciser. « Nous étions là pour observer, pour constater, a-t-il dit. Dire que l’activité humaine est la seule responsable de ce réchauffement, ce n’est pas scientifique, c’est aller un peu vite en besogne… ».

Dans l’avenir, d’autres expériences pourront probablement répondre à cette question, qui, désormais, est à la « une » de l’actualité. "Tara", qui a fait la preuve de sa résistance et de sa maniabilité, pourrait y participer. En tout cas, c’est le vœu de tous ceux qui ont participé à ce premier voyage.

Et nul doute que, si Etienne Bourgeois le sollicite à nouveau, Denys Bourget sera prêt à retenter l’aventure…
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19 février 2008 2 19 /02 /février /2008 22:18
"Lau-ren-ce, sur son mé-tier, la li-ret-te, la li-re-e-tte..." (air connu)
Laurence Fédy récompensée
Le "Prix du travail manuel et des métiers d’art" a été décerné par le Rotary club Angérien à Laurence Fédy, une jeune artiste de Plassay qui tisse la lirette.
 
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De gauche à droite : Laurence Fédy, Thierry Boussereau, Alain Petitjean et Martine Grosdenier.

Le "Prix du Travail Manuel et des Métiers d’Art" décerné chaque année par les Rotary-Clubs vise à distinguer un professionnel pour son savoir-faire, sa créativité, l’originalité de ses productions et son goût pour la transmission de son savoir. 
Les Rotariens de Saint-Jean d’Angély ont décidé pour 2008 de récompenser une jeune artiste de Plassay, Laurence Fédy, qui a reçu jeudi dernier son diplôme et un chèque de 350 euros.

Son art ? La lirette, une technique ancestrale de tissage, pratiquée dès le 17e siècle dans le milieu paysan, un peu partout en Europe et particulièrement en Saintonge, pour des raisons essentiellement d’économie. Il s’agissait, dans les familles peu fortunées, de réutiliser des tissus usagés pour en faire notamment des tapis. 
Au lieu d’être jetés, ces tissus étaient "mis en lirette", c’est-à-dire découpés en bandes de deux centimètres de large, que l’on roulait en pelote après les avoir cousues bout à bout. Comme tout tissage, la lirette consiste en l’entrecroisement d’une chaîne, constituée de fils de chanvre ou de lin, et d’une trame formée des bandes de vieux tissu. On obtenait ainsi un produit peu coûteux, solide et agréable à l’œil par son aspect multicolore dû à la diversité des tissus. La lirette servait généralement de tapis. Un produit qui était aussi, en quelque sorte, "la mémoire de la famille". Chacun pouvait y reconnaître, ici la couleur d’une ancienne chemise, là le ton écru d’un vieux drap... 
Après avoir été pratiquée pendant plus de deux siècles, la technique de la lirette a été quasiment oubliée, si ce n’est par quelques passionnées qui ne voulaient pas voir disparaître ce patrimoine artistique. 

Laurence Fédy est aujourd’hui l’une de celles-là. Hormis un attachement profond à sa région natale, rien ne la prédisposait à rendre vie à ce métier d’autrefois. Tout a débuté en 2001. Après une licence d’anglais, la jeune fille participe alors à un stage de formation consacré à la protection et la valorisation du patrimoine organisé par le Conseil régional au lycée de Saintes. Elle présente un dossier sur "la lirette saintongeaise" qui lui vaut… le premier prix !

Entre tradition et modernité
 
« Ensuite, explique-t-elle, je suis passée à la pratique, grâce à Melle Le Bouvier, de Pont-l’Abbé d’Arnoult, qui m’a transmis son savoir-faire ». Au fil des ans, la jeune artiste a su allier tradition et modernité. Tout en continuant à utiliser des tissus de récupération, des rideaux démodés, des nappes tâchées, elle a créé, en sus du tapis traditionnel, une gamme de produits en lirette, des sacs à main, des sets de table, des couvertures d’agenda, des jetés de lit et autres coussins. « Des produits encore plus chauds, plus colorés que ceux d’autrefois, grâce aux tons plus francs des tissus modernes », reconnaît-elle, tout en faisant remarquer, d’un clin d’œil, le coté écologique de son art.

« La lirette est ma passion », a-t-elle dit simplement en remerciant les Rotariens. Une passion qu’elle aime partager en participant à des expositions et à des salons -Floralia notamment-, en proposant aussi des animations en milieu scolaire ou au sein d’associations. Pour recevoir son prix, elle avait apporté l’un de ses métiers à tisser et a offert une brillante démonstration de ses qualités artistiques… et pédagogiques.
 
Les gazelles aussi
 
Lors de la soirée consacrée au Prix du Travail manuel et des Métiers d’Art, le Rotary-Club a également remis un chèque de 100 euros pour la participation de cinq dames de la Foulée Angérienne à la 10e édition de la "Sénégazelle", course pédestre féminine humanitaire de cinq étapes organisée dans la brousse sénégalaise pour distribuer des fournitures scolaires offertes aux écoles situées sur leur parcours.
 
Contact : L'Art de la Lirette - Laurence FEDY - 8 rue de Mellier - 17250 PLASSAY (10 km de Saintes, entre St-Porchaire et Port d’Envaux- 06 82 21 32 49 - 05 46 74 22 05 - lartdelalirette-saintonge@voila.fr ou  laurencefedy@voila.fr
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15 février 2008 5 15 /02 /février /2008 00:54

L’expédition polaire "Tara" racontée par le Dr Denys Bourget.

Le Rotary-Club de Saint-Jean d’Angély propose, vendredi 29 février dans les salons de l’Abbaye Royale, une conférence-débat sur l’expédition polaire menée par la goélette "Tara" depuis 2006.

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Vendredi 29 février à 20 h30, les salons de l’Abbaye Royale seront à l’heure polaire… et du réchauffement climatique.
Le Rotary-Club de Saint-Jean d’Angély y propose une conférence-débat gratuite sur l’expédition "Tara", cette goélette, qui, partie en juillet 2006 de Lorient, doit y accoster le 23 février prochain, après avoir dérivé près de dix-huit mois sur la banquise arctique. La soirée sera animée par l’un des membres de l’équipage, le docteur Denys Bourget (voir ci-dessous), qui demeure à Saintes.

Six mois d’avance
 
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Vaisseau d’observation du projet européen Damoclès, la goélette a accumulé des milliers de données relatives à l’atmosphère, la glace et l’océan, qui, lorsqu’elles seront décryptées et analysées, permettront de se faire une idée plus précise de la fonte de la banquise et des conséquences de celle-ci sur l’Hémisphère Nord. Alors que les spécialistes avaient estimé à presque deux ans la durée du voyage entre la Sibérie et le Groenland, "Tara" est sortie des glaces avec quasiment six mois d’avance. A la fin du 19e siècle, il avait fallu trois ans au "Fram", le premier navire à tenter cette odyssée, pour se libérer des glaces…
Quelques jours après avoir rencontré à Lorient ses camarades d’expédition, Denys Bourget délivrera ainsi à ceux des Angériens qui se passionnent pour l’état de la planète et le réchauffement climatique, des informations puisées à la source, tout en relatant aussi l’expérience humaine unique qu’il a vécue pendant ses neuf mois de dérive polaire. 

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Denys Bourget, médecin de la marine
 
Médecin de marine en retraite, spécialiste de médecine aéronautique et spatiale, l’homme est un habitué des missions périlleuses. Souvent embarqué sur les porte-avions "Clemenceau" et "Foch", il totalise 800 heures de vol sur les aéronefs de la marine, dans le cadre d’entraînements ou de missions de secours. Il a été aussi médecin à bord de l’Airbus "Zéro G", qui, en réalisant des loopings serrés, a permis de réaliser des expérimentations scientifiques hors gravité. Quand, en mai 2006, les promoteurs de l’expédition "Tara" lui ont proposé d’être le médecin de bord, il n’a pas hésité. 
Jusqu’en avril 2007, date de la relève du premier équipage de la goélette, après une « longue et belle nuit de 147 jours », il a été chargé de veiller sur la santé des sept autres naufragés de la banquise… et de l’intendance. Il a aussi mené quelques expérimentations en matière de médecine extrême et participé aux autres programmes scientifiques de "Tara".

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Photo http://savoirs.essonne.fr 
 

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14 février 2008 4 14 /02 /février /2008 22:59
Aider l’autisme
Le Rotary-Club de Saint-Jean d’Angély a remis un chèque de mille euros à l’association "Autisme Charente-Maritime".
 
undefinedDaniel Martichon, président du Rotary-Club de Saint-Jean d’Angély, remet un chèque de 1 000 euros à Claire Simounet, présidente de l’association "Autisme Charente-Maritime". 

Lors d’une réception organisée la semaine dernière à Archingeay, les Rotariens angériens ont remis un chèque de 1 000 euros à l’association "Autisme Charente-Maritime" (Autisme 17), créée voici deux ans, qui s’est donné pour objectif d’aider les parents d’enfants atteints de ce grave handicap.
Cette somme est le produit de la vente de giromons - une espèce de potirons venue des Antilles - effectuée l’automne dernier sur les marchés de Saint-Jean d’Angély. En 2007, la jeune association avait déjà bénéficié d’une aide du Rotary, grâce à un concert animé bénévolement par Chorus 17.
Par ailleurs, le même soir, Daniel Martichon, président du Rotary-Club angérien, a remis la somme de 2 200 euros au gouverneur des Clubs rotariens d’Aquitaine-Poitou-Charentes, représentant le résultat du rallye des vieilles voitures et de la soirée organisés l’an dernier. Cette somme est destinée à la Fondation Rotary International, dans le cadre des actions qu’elle mène en faveur de la recherche sur les maladies du cerveau.
Après le succès de ces deux manifestations, le Rotary-Club de Saint-Jean d’Angély a décidé d’en organiser une deuxième édition.

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En 2008, le rallye des vieilles voitures, avec visites et animations diverses, aura lieu samedi après-midi 24 mai. En soirée, la salle Aliénor-d’Aquitaine servira de cadre à un grand concert Country, donné par le trio franco-américain "Arizona", formation à la réputation bien établie auprès de tous ceux qui aiment cette musique ô combien entraînante. Sont prévus, en complément à la danse Country de rigueur, des plats western, divers jeux et concours à la mode "Far West".
Les bénéfices de cette soirée seront, eux aussi, destinés à aider la recherche contre les maladies du cerveau. 

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14 janvier 2008 1 14 /01 /janvier /2008 20:11
Texte Serge Hirel - Photos B. M.

Le Prix Servir du Rotary Club à Jacqueline Fortin
 
Créé en 1984 au sein du Rotary International, le Prix Servir a pour objectif de « favoriser le développement spontané de l’esprit civique de nos concitoyens, de mettre en valeur les actions de civisme, de courage, d’altruisme ou de dévouement à autrui, plus généralement toute action qui fait honneur aux valeurs morales, à l’esprit et à la philosophie du Rotary International ».
 
Chaque année, en janvier, chacun des Clubs Rotary de France désigne un ou une lauréate en tenant compte de plusieurs critères de sélection : le candidat doit mener une action bénévole d’intérêt public d’envergure pouvant s’étaler dans le temps, plutôt qu’une action ponctuelle ; cette action, qui peut être locale, régionale ou nationale, doit défendre une cause noble qui fait honneur à la devise du Rotary : « Servir ». Cependant, elle doit être menée avec discrétion et ne pas déjà bénéficier d’une large couverture médiatique.
 
Chaque lauréat "local" est ensuite présenté au niveau du District. Dans chacun de ceux-ci, un jury, présidé par le Gouverneur, désignera, en avril, le vainqueur "districal" du Trophée Servir, qui, enfin, concourra au prix national.
 
undefinedPierre-Charles Raulx, Pierre et Jacqueline Fortin, Daniel Martichon, Jean Combes et Monique Barussaud

Pour le Prix Servir 2008, le jury du Club Rotary de Saint-Jean d’Angély, présidé par Daniel Martichon, a désigné Jacqueline Fortin, présidente des Maisons Paysannes de Charente-Maritime (depuis 1978) et de la Société d’Ethnologie et de Folklore du Centre-Ouest (depuis 1985). 
Jacqueline Fortin a donc reçu le Prix Servir, jeudi 10 janvier à 19 heures, à "la Maison de Jeannette", siège des deux associations qu’elle préside.
 
Jacqueline Fortin, la passion du terroir
 
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Jacqueline Fortin avait une trentaine d’années lorsque, dans le courant des années soixante, elle s’est lancée dans la sauvegarde et la promotion du patrimoine saintongeais, qu’il soit culturel ou architectural.
 
Elle est, depuis 1978, présidente de Maisons Paysannes de Charente-Maritime (MPF 17) et, depuis 1985, présidente de la Société d’Ethnologie et de Folklore du Centre-Ouest (Sefco).
 
Native de Matha, Jacqueline Fortin a exercé, au sein de l’Education nationale, le métier de "maîtresse agricole". Chargée de jeunes en fin d’études primaires, elle avait pour mission de former les garçons à l’agriculture et les filles aux travaux de ménage.
 
Déjà très attachée aux traditions, bonne patoisante, curieuse de connaître le passé de son terroir, c’est dans le cadre de son travail qu’elle a découvert, avec un certain effarement, que d’autres, pour accueillir la modernité, étaient prêtes à se débarrasser des meubles et des objets de famille… « Le rêve, c’était la table en formica…, quitte à jeter celle de ses parents ! », se souvient-elle. « J’ai passé mon temps à expliquer à mes élèves que, pour être moderne, il n’est pas obligatoire d’oublier le passé… Bien au contraire ! ».
 
Dynamique, battante même, Jacqueline Fortin, très vite, ne s’est plus contentée de ce discours convaincu d’enseignante. En 1966, elle fut l’une des premières adhérentes de Maisons Paysannes de Charente-Maritime. En 1972, elle découvre la Sefco. Sa passion pour le patrimoine se fortifie encore… Quelques années plus tard, ses talents d’organisatrice, sa jovialité naturelle et son sens de l’amitié la conduiront à être élue aux responsabilités qui sont encore aujourd’hui les siennes. Elle est aussi la plus ancienne au sein du conseil d’administration de Maisons Paysannes de France.
 
Animatrice née, Jacqueline Fortin entreprend aussitôt de développer encore plus les activités des deux associations, accumule la documentation, maintient contre vents et marées la publication bimestrielle du "Subiet" - un journal en patois qui a bercé sa jeunesse -, multiplie les contacts avec les autorités et les éventuels partenaires. La notoriété de la Sefco et de MPF 17 va aujourd’hui bien au-delà de leurs territoires d’action…
 
Outre ce "professionnalisme" de leur présidente, les deux associations bénéficient d’un avantage assez rare : un siège social à la taille de leurs besoins, la "Maison de Jeannette", à Saint-Jean d’Angély. Mais ce qui est unique, c’est que ces locaux sont mis gracieusement à leur disposition par Pierre et Jacqueline Fortin depuis qu’ils les ont acquis, en 1985. Ils les ont restaurés avec l’aide d’artisans amoureux du bel ouvrage et de quelques adhérents de Maisons Paysannes, et poursuivent leur aménagement pour les adapter à la croissance des archives et des collections.
 

Loin d’être un simple "rat de bibliothèque", avide de connaissances personnelles, Jacqueline Fortin adore partager sa passion des traditions et des cultures régionales, son goût pour la beauté des bâtiments et des paysages, son combat pour le maintien des parlers poitevins-saintongeais. « Langue locale ou patois - ce qui veut dire langue de nos pères -, le terme importe peu », assure-t-elle, « l’important, c’est qu’ils soient parlés, écoutés, compris, écrits et lus… ».
 
Toujours disponible pour animer une émission de radio ou prêter des objets pour réaliser une vitrine, Jacqueline Fortin est très présente à la "Maison de Jeannette", pour accueillir le public, offrir des conseils, rencontrer artistes patoisants, chercheurs ou simples passionnés, mais aussi pour préparer les multiples conférences, réunions, colloques, assemblées, voyages-découvertes, expositions et autres manifestations qui, tout au long de l’année jalonnent la vie intense de la Sefco et de MPF 17. Leur présidente est aussi leur cheville ouvrière.
 
Son souci actuel ? Accélérer l’informatisation des deux associations pour faciliter l’emploi de leur documentation, et utiliser les immenses possibilités qu’offre l’Internet pour encore mieux faire connaître et partager les objectifs de Maisons Paysannes de Charente-Maritime et de la Société d’Ethnologie et de Folklore du Centre-Ouest, pour développer leurs réseaux, pour porter plus loin et plus fort le renom du patrimoine architectural et culturel de la Saintonge, de l’Aunis, du Poitou et de l’Angoumois.
 
En quarante ans de bénévolat, Jacqueline Fortin, par sa compétence, sa gentillesse et son volontarisme, a fait parcourir un long chemin à la sauvegarde et à la promotion du patrimoine régional. Le travail de sensibilisation des deux associations qu’elle préside n’est pas pour rien dans la création d’organismes plus officiels qui s’intéressent à ce même combat, devenu à la mode, dans le développement du tourisme patrimonial… Des concurrents ? « Non, des partenaires ! », dit-elle.
 
Après toutes ces années de combat, Jacqueline Fortin a été nommée récemment chevalier de l’Ordre des Arts et Lettres. D’autres auraient obtenu depuis longtemps la Légion d’Honneur… Mais, outre celles déjà citées, Jacqueline Fortin possède une autre qualité : la modestie. Sa conception du bénévolat est simple : loin d’en tirer gloire personnelle, elle est là pour servir. Servir une cause. Servir son terroir.
 
Maisons Paysannes de Charente-Maritime (MPF 17)
 
Maisons Paysannes de Charente-Maritime (MPF 17) est l’une des 75 délégations départementales de Maisons Paysannes de France, une association fondée en 1965 pour assurer la connaissance, la sauvegarde et la mise en valeur du patrimoine rural, bâti et environnemental.
 
La présidente de MPF 17 est, depuis 1978, une angérienne, Jacqueline Fortin, qui préside aussi la Société d’Ethnologie et de Folklore du Centre-Ouest (Sefco). Les deux associations poursuivent des buts parallèles, l’une dans le domaine culturel, l’autre dans celui de l’architecture.
 
Regroupant uniquement des bénévoles, Maisons Paysannes de Charente-Maritime n’est pas une simple association de défense contre le mauvais goût et les promoteurs irrespectueux. Ses objectifs sont avant tout de favoriser l’entretien et la restauration du bâti rural traditionnel, en conservant son caractère et son charme, de promouvoir une architecture contemporaine en harmonie avec le paysage, enfin de préserver et de favoriser la transmission des savoir-faire.
 
MPF 17 travaille essentiellement dans le domaine du conseil et de la prise de conscience que, dans la plupart des cas, il n’est pas plus coûteux de respecter les bâtiments à restaurer ou à aménager en utilisant des matériaux et des méthodes traditionnelles.
 
Maisons Paysannes, qui entend rester neutre dans le choix des artisans, ne veut pas non plus se substituer à d’autres intervenants (collectivités locales, architectes, Bâtiments de France, services régionaux et départementaux,…). L’association, au contraire, par son positionnement extérieur, souhaite simplement apporter un supplément d’information, qui, au-delà des textes réglementaires, incitera les propriétaires à faire le choix de la restauration "douce", de l’aménagement harmonieux… Au fil des ans, en Charente-Maritime, cette collaboration, qui respecte le territoire de chacun, s’est renforcée peu à peu, au profit de la qualité du patrimoine régional.
 
Pour remplir cette mission de sensibilisation, MPF 17, outre le trimestriel officiel de Maisons Paysannes de France, diffuse une notice de "conseils" spécifiques à l’habitat départemental, des dossiers techniques (chaux, toitures, carrelages, cheminées, pierre,…), ainsi que des ouvrages sur l’architecture, l’aménagement des abords et la vie rurale. Elle organise des conférences et des stages techniques de transmission de savoir-faire, propose trois fois par an des sorties-découvertes et a réalisé un inventaire typologique des maisons rurales, pour en conserver la mémoire et disposer d’exemples à soumettre aux futurs restaurateurs.
 
Pour MPF 17, l’un des moments forts de l’année est la Journée du Patrimoine de Pays, à l’organisation de laquelle l’association participe activement depuis sa création. Elle aura lieu cette année le 15 juin et permettra, comme de coutume, aux Charentais-Maritimes de découvrir des bâtiments et des demeures, parfois inaccessibles au public, qui font la richesse de leur département, au même titre que ses paysages.
 
Quant au service "conseils", qui assure une vingtaine d’interventions par mois, son objectif est d’aider les propriétaires à faire les choix techniques judicieux, mais aussi de rapprocher les gens qui veulent bien faire des artisans qui respectent le patrimoine. Cela peut prendre la forme d’une visite sur le futur chantier ou d’un rendez-vous au siège social de l’association, la "Maison de Jeannette", qui dispose d’une importante documentation écrite et visuelle. Dans les deux cas, ce sont des architectes ou des techniciens qui assurent bénévolement ce service. Leur message tient en une formule - « Bien restaurer pour valoriser sa maison » - et quatre mots-clés : « Simplicité, authenticité, fidélité, économie ».
 
Contact : "La Maison de Jeannette", 51, rue de la Garousserie, Les Granges, 17400 – Saint-Jean d’Angély – Tél. : 05 46 32 03 20.
 
"La Maison de Jeannette"
 
Acquise en 1985 par Pierre et Jacqueline Fortin, la "Maison de Jeannette" – du prénom de la propriétaire précédente - est une ancienne fermette saintongeaise sise aux Granges, à Saint-Jean d’Angély. Depuis cette date, le couple l’a mise gracieusement à la disposition des deux associations que préside Jacqueline Fortin : Maisons Paysannes de Charente-Maritime et la Société d’Ethnologie et de Folklore du Centre-Ouest (Sefco). Inhabitée depuis plusieurs années, la bâtisse, qui date du XVIIIe siècle, exigeait une sérieuse restauration. Elle a été réalisée, bien sûr, selon les méthodes traditionnelles, par des bénévoles de Maisons Paysannes et des artisans amoureux de la pierre et de la chaux.  
 
Aujourd’hui encore, ses propriétaires poursuivent son aménagement. Un balet contigu à l’habitation vient d’être aménagé en salle de réunion. Des travaux rendus nécessaires par l’espace que nécessite les diverses documentations accumulées au fil des années, tant dans le domaine du patrimoine culturel que dans celui de l’architecture régionale.
 
Lieu d’échange de savoirs et de ressources, la "Maison de Jeannette", grâce aux riches collections de livres et de revues qu’elle abrite, grâce aux innombrables archives qui y sont conservées, est devenu un témoin majeur du patrimoine culturel régional. « C’est un lieu vivant où l’on peut cueillir quelques fleurs du langage et des traditions », explique Jacqueline Fortin, qui, depuis plus de vingt ans, maintient au plus haut niveau sa quête patrimoniale. La bibliothèque (« la pllanchetras aux lives ») regorge d’ouvrages en patois et en français sur les traditions régionales et abrite la collection complète du "Subiet", depuis son premier numéro, paru en 1901. Y figure également un fonds important de pièces de théâtre en patois, dans laquelle les troupes locales puisent une bonne partie de leur répertoire.
 

Outre ces trésors, le public, qui peut visiter gratuitement la "Maison de Jeannette" le mercredi après-midi (groupes possibles sur rendez-vous), y découvre des meubles et des objets usuels du XIXe et du début du XXe , notamment un "potager" », ancêtre de la cuisinière, et une cheminée équipée de ses ustensiles d’époque. Le dernier arrivé est un métier à tissu, offert par une adhérente de Maisons Paysannes.
 
A la "Maison de Jeannette", le visiteur peut à la fois satisfaire sa curiosité pour les traditions, étancher sa soif d’enracinement dans un riche terroir et découvrir les techniques qui lui permettront de participer à la sauvegarde de son patrimoine. 
Contact : "La Maison de Jeannette", 51, rue de la Garousserie, Les Granges, 17400 – Saint-Jean d’Angély – Tél. : 05 46 32 03 20.
 
La Sefco
La Sefco (Société d’Ethnologie et de Folklore du Centre-Ouest) est avant tout une société d’études qui se donne pour mission de recueillir, de conserver et de défendre le patrimoine culturel, artistique, ethnologique et linguistique des anciennes provinces de Poitou, Aunis, Saintonge, Angoumois. La Sefco n’est pas un Groupe folklorique présentant des danses et des chants, même si les danses et les chants lui sont chers au cœur. Elle compte un millier d’adhérents sur l’ensemble des cinq départements.
Site Internet : www.sefco-subiet.eu 
Courriel : sefco17@wanadoo.fr  
 
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8 janvier 2008 2 08 /01 /janvier /2008 16:13
Rotary-Club 
Le Rotary organise une soirée cinéma en faveur de la Fédération pour la Recherche sur le Cerveau, mardi 22 janvier à Saintes.

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Dans le cadre de la Journée nationale du Rotary-Club en faveur de la Fédération pour la Recherche sur le Cerveau (FRC), le club de Saintes et celui de Saint-Jean d’Angély organisent une soirée cinéma à l’Atlantic-Ciné de Saintes (route de Royan), le mardi 22 janvier à 20 heures. 


Au programme, un film en avant-première "La jeune fille et les loups", une œuvre romanesque de Gilles Legrand, avec Laetitia Casta, Jean-Paul Rouve et Stephano Accorsi.


Résumé express :
Les aventures romanesques d'Angèle, une jeune fille désireuse de devenir la première femme vétérinaire au sortir de la Grande Guerre. Partagée entre un riche industriel et un jeune homme qui vit dans la montagne, le destin l'amènera à s'opposer à l'éradication planifiée de la dernière meute de loups en France.



Les profits de cette soirée, se déroulant le même jour dans de nombreuses villes de France, iront à la FRC que le Rotary International a décidé d’aider dans le cadre de son action "Espoirs en Tête".
  
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La FRC poursuit des recherches sur les diverses maladies neurologiques (Alzheimer, Parkinson, épilepsie, sclérose en plaques, sclérose latérale, amyotropie, atropie multi-systématisée, Huntington…).

A Saint-Jean d’Angély, les places (15 euros) sont à retirer au magasin Optic 2000 (Véronique Loridan), Place du Pilori, au cabinet d’assurances Aviva (Thierry Boussereau), place de l’Hôtel-de-Ville, et au magasin Harmony (Alain Petitjean), rue France III, zone de la Sacristinerie.

Participer à cette soirée, c’est à la fois « faire une bonne œuvre et profiter d’un film déjà salué par la critique comme l’un des grands moments de l’année cinématographique 2008 ».
Site à visiter : http://www.frc.asso.fr/  
 
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