Mercredi 11 novembre 2009
Deux citations de Gandhi :
Chacun a raison de son propre point de vue, mais il n’est pas impossible que tout le monde ait tort.
Ce qui est vérité pour l’un peut être erreur pour l’autre.
Photos de la semaine 45
A la grenade !
Rue Principale à La Vergne : un grenadier chez Germain Mège. Noël approche : cadeaux dans les arbres.
Le grenadier (Punica granatum) est un arbre fruitier de la famille des Lythracées, cultivé depuis la plus haute Antiquité pour ses fruits comestibles (les grenades) et pour les qualités ornementales de ses grandes fleurs. Le grenadier est un arbuste qui aime la chaleur et craint les grands froids. Il s'acclimate bien tout autour du bassin méditerranéen, dans la même zone climatique que l’olivier. Les fleurs fraîches du grenadier sont utilisées en infusion contre l’asthme. L'écorce du fruit est utilisée contre la dysenterie et l'écorce du tronc et des fruits est utilisée comme plante tinctoriale. L'écorce des racines combat le ténia. Source Wikipedia
Réputée depuis longtemps avoir des vertus thérapeutiques, la grenade est utilisée sous différentes formes en médecine traditionnelle pour traiter des maux telles les coliques et la diarrhée. Encore aujourd’hui, la communauté scientifique démontre un grand intérêt envers ce fruit, particulièrement en raison de son contenu élevé en composés antioxydants.
Source passeport santé.
La grenade est probablement originaire d’Iran. Le nom de grenade, aussi appelée pomme-grenade (pomegranate en anglais), vient du latin granatus qui signifie « abondant en grains ».
C’est une grosse baie ronde, de la taille variable (entre 250 et 800 g. selon les variétés), à écorce dure et coriace, de couleur rouge ou jaune-beige, qui renferme dans des « loges » délimitées par des cloisons épaisses, de nombreux pépins de couleur rose-saumon à rouge rubis, d'une forme caractéristique en gemme de rubis.
Originellement, le sirop de grenadine était tiré des grenades. De nos jours, le sirop de grenadine industriel n'a plus rien à voir avec le jus de la grenade, celui-ci étant un mélange de fruits rouges.
Dans chaque pépin, la graine est enrobée d'une pulpe juteuse de chair transparente rafraichissante, plus ou moins sucrée et acide selon les variétés, d'un goût plutôt âcre avant maturité, qui demande de hautes températures. Seuls les pépins constituent la partie comestible de la grenade soit environ la moitié du fruit.
Avec la maturité, la peau de la grenade s'assombrit, s'amincit et durcit à l'extrême. Son écorce constituant alors une protection efficace pour la pulpe enfermée à l'intérieur de très nombreuses cloisons ténues. Au stade ultime de maturité, la grenade s'ouvre, elle éclate précocement en cas de forte pluie. Le meilleur moment pour la cueillir est quand le fruit se détache sans difficulté.
Le fruit se décortique grain par grain, plus facilement sous l’eau. Il est apprécié des enfants. Le jus est utilisé pour faire des sorbets, des boissons, du sirop de grenadine artisanal, il entre comme ingrédient dans des plats cuisinés.
Dans la cuisine libanaise, le sirop de grenadine, appelé Rab er‘remane, est confectionné à partir des variétés acides qui lui donnent une saveur douce et légèrement acidulée.
Ce sirop est utilisé dans de nombreux plats salés pour leur conférer une agréable acidité, telles, les mtabba, aubergines grillées à la crème de sésame, la baba-ghannouj, purée d’aubergines grillées à l'ail et la lahm b'ajine, pizza à la viande.
Dans la cuisine du Punjab, au nord de l'Inde, ses graines séchées sont utilisées comme épice dans des plats végétariens, auxquels elles apportent un goût aigrelet.
La cuisine iranienne lui réserve aussi une place importante. Le jus de grenade et le concentré de grenade sont courants en Iran. Son concentré est utilisé dans différents plats et en particulier le fessenjan, un plat délicieux (accompagné du riz) avec du canard, noix haché et concentré de grenade. Source Wikipedia
Je trouve que la nèfle et la grenade sont des fruits d’antan qui se ressemblent dans leur aspect. La nèfle est le fruit du néflier commun (parfois appelé mêlier ou mesplier). Elle n'est plus guère commercialisée de nos jours. On l'appelait aussi « cul de chien » ou « cul de singe » (dans le Morvan).
En Algérie, il est habituel de trouver un néflier dans les jardins des maisons coloniales dans les faubourgs et banlieues des grandes villes. La nèfle a la particularité de ne pas être consommable à maturité, car elle est trop dure et trop acerbe, à cause de la richesse en tannins du mésocarpe. Elle ne peut être consommée qu'après blettissement. La récolte de fait a lieu à complète maturité, en général après les premières gelées, et le blettissement consiste à disposer les fruits sur un lit de paille pendant une quinzaine de jours. Il se produit alors une fermentation naturelle qui modifie la composition chimique du mésocarpe et le ramollit. Le fruit blet est sucré, mais ne contient pas de saccharose, seulement un mélange de glucose et du fructose (sucre inverti) et un peu d'alcool. Il a un goût un peu vineux.
La nèfle est un fruit d'hiver. Certains la trouvent peu appétissante, et il paraît préférable de la consommer cuite. Elle peut aussi servir à faire des confitures, des compotes ou du ratafia.
Dans le langage familier, « Des nèfles ! » est une expression qui s'emploie pour signifier « quelque chose de faible valeur » ou pour exprimer une dénégation ou un refus.
« Les artistes, c'est comme les nèfles, on les consomme quand ils sont pourris » [Julos Beaucarne]
Source Wikipedia
La gelée de nèfle : 2 kg de nèfles, Sucre cristallisé. Placer les nèfles non épluchées et coupées en 4 dans un faitout, les recouvrir d'eau, et faire bouillir jusqu'à éclatement des fruits. Il faut alors les presser pour exprimer le jus et le filtrer. Ce jus, additionné de sucre cristallisé à raison de 750 g par litre, est mis à bouillir pendant 20 minutes environ, en le remuant de temps à autre, jusqu'à obtenir la prise en gelée. Dès la prise, mettre la gelée en pots. On peut aromatiser la gelée en incorporant au départ à l'eau de cuisson de la cannelle et un zeste de citron. Source Wikibooks
Et voici le verger de Raymond Maudet à La Vergne. Apparemment, rien que de très normal, quand on y regarde de loin.
Il faut prêter attention pour apercevoir le nid de frelons.
Il en va autrement quand on commence à s’approcher. Vous le voyez ce nid de frelons, accroché dans un arbre ? Comme un gros fruit.
Le nid de frelons dans le verger de Raymond Maudet.(photo B. M.)
A quatre mètres en dessous, le nid paraît énorme. Je dirais dans les 10 à 15 litres. Il ressemble à un gros ballon de rugby (à ne pas passer entre toutes les mains). « Hier, les frelons ont été tués. Ils devaient être entre sept et huit mille là-dedans », explique Raymond. « On nous a fait reculer de cent mètres, jusqu’à l’arbre que vous voyez dans le champ là-bas. Il y en a même un (frelon) qui est venu jusqu’à nous. Il paraît que ce sont des frelons asiatiques. »
Raymond Maudet. (photo B. M.)
Raymond Maudet : « Auparavant, on ne voyait pas le nid de frelons. C’est quand les feuilles ont commencé à tomber que je l’ai aperçu. La personne qui est venue tuer les frelons m’a dit qu’il existait des nids encore plus gros. Ça doit être impressionnant ! »