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  • : Le blog de Bernard Maingot
  • : Articles et photos : Actualité sur le canton de Saint-Jean d'Angély (17400), Saintonge, Aunis, sujets divers.
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  • Bernard Maingot
  • Correspondant de presse. Curieux et passionné, j'aime la photographie, l'écriture et transmettre aux autres ce qui m'attire. "On se lasse de tout, excepté d'apprendre" (Virgile).
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8 juin 2008 7 08 /06 /juin /2008 23:01

Connaître et aimer le patrimoine, les paysages et les savoir-faire traditionnels

La onzième journée du Patrimoine de Pays et des Moulins en Poitou-Charentes a lieu samedi 14 et dimanche 15 juin 2008. La Région Poitou-Charentes et Maisons paysannes de France ont édité un livret sur les animations et moulins dans les quatre départements. Ci-dessous la reproduction des pages Charente-Maritime.
Voir également
www.journeedupatrimoinedepays.com

Par ailleurs, le concours "Nos racines pour le futur", lancé en 2007-2008 dans les écoles (classes de CM1-CM2, 6e et 5e) par l'Appat (Association pour la protection des paysages de l'architecture et du tourisme en Poitou-Charentes) et l'Accor (Action, coordination,Concertation des Retraités de la Vienne), en partenariat avec le Rectorat, les Inspections académiques, la Fnassem, avec le soutien de la Drac, de la Région et des conseils généraux est renouvelé chaque année.
Le 9e concours (2007-2008) s'adressait aussi  aux élèves des classes de secondes et premières des lycées, aidés de leurs professeurs. Le lauréat des lycées sera récompensé par un prix régional de 2 000 euros remis à l'Hîtel de Région vendredi 13 juin à 15 h.
Renseignements : simone.vignaud@wanadoo.fr 05 49 58 01 82
Inventaire du patrimoine industriel en Poitou-Charentes http://inventaire.poitou-charentes.fr



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2 juin 2008 1 02 /06 /juin /2008 16:00

"Chez Audebert" – Nantillé (17770)

Des nouvelles, trois ans après cet article :

Nantillé : Quel projet pour le Jardin de Gabriel ? (Sud Ouest 31.01.2012)

 L'art du bord des routes 

"Chez Audebert", lieu-dit de la commune de Nantillé, le "jardin de Gabriel" est peuplé de centaines de statues autrefois réalisées par un artiste singulier. Dimanche 1er juin, Journée des jardins, l’ethnologue Michel Valière et sa copilote d’épouse Michèle, ethnomusicologue, pilotaient les visiteurs entre les statues et entre les orages.

» Bernard Maingot Elles sont au total 420. Toutes contenues dans un jardin, autour d’une petite maison. Des statues, modelées en ciment sur des armatures métalliques, réalisées durant 23 ans par un artiste bien singulier pour l’époque : Gabriel Albert.

Autoportrait de Gabriel Albert.
Né en 1904, il pratique divers métiers avant d’être menuisier, dans un petit atelier au fond de son jardin. Ayant pris sa retraite en 1969, il vend tout son matériel de menuiserie et se consacre au modelage jusqu’en 1992 (il est décédé en 1997). Un rêve d’enfant qu’il avait depuis l’âge de dix ans, alors qu’il modelait déjà la glaise pour en faire des chats, des chiens, modelages qui se cassaient à son grand désespoir. A 15 ans il sculpte dans le bois, joue de la clarinette pour faire danser dans les frairies, puis travaille dans l’agriculture, fait le ramassage du lait et devient menuisier vers 24 ans. Son travail l’absorbe et la retraite va enfin lui permettre de se consacrer durant 23 ans au modelage, peuplant peu à peu la totalité de son jardin avec des statues grandeur nature.

Michel Vallière est au premier plan
« Sa première statue a été une dame en petite tenue, commente Michel Valière, ethnologue très épris de l’œuvre de Gabriel Albert. D’autres ont suivi, toutes aussi peu habillées. Jusqu’à ce que sa femme lui rappelle le "qu’en dira-t-on" et les remarques de personnes peu habituées à des expositions de femmes nues. Il compense illico et se met à modeler des sujets religieux, des archanges, Saint-Jean, Saint-Michel terrassant le démon, Ste-Thérèse, etc. Il passe ensuite aux Fables de La Fontaine, aux personnages politiques des années 80 avec Chirac, Marchais, Mitterrand, Giscard d’Estaing…, aux contes, etc. Ses portraits ont beaucoup d’émotion, les détails sont présents et les teintes sont réalisées dans la masse avec des oxydes de fer… Il était en rapport avec Franck Vriet, de Brizambourg, qui réalise aussi des statues animales comme ici. Il a conseillé à Gabriel de changer de sable, car ses statues s’abîmaient vite. »

« Du jaillissement d’émotion… »
Les qualificatifs ne manqueraient pas pour dénommer l’œuvre de Gabriel : Art spontané, art immédiat, art brut, art populaire, art naïf, art insensé, art insolite, art singulier - voire hors norme -, art du bord des routes… Un art qu’il appliquait en utilisant du sable et du ciment, matière corrosive alors qu’il n’utilisait pas de gants…
De Charlot (Charlie Chaplin) à de Gaulle, des femmes dénudées à l’archange Gabriel, de Jeanne d’Arc à Mitterrand, de l’Angélus à Blanche-Neige et les sept nains, du Christ à Goulebenéze en passant par Napoléon et le Poilu de 14-18, les statues sont toutes un peuple vivant d’hommes célèbres, de figures régionales, de créatures de rêve et d’animaux divers à se partager l’espace en bonne intelligence. Car, à force de les regarder, on s’attend à les voir s’animer grandeur nature. On les reconnaît et on s’identifie à elles. « Vous avez même son autoportrait à droite de l’entrée de son atelier… Cependant, il n’a pas fait le plein des voix dans son environnement. Maintenant, cela est en train de se produire, avec les gens qui viennent visiter et qui prennent conscience de la valeur de ce patrimoine. Les élus essaient d’étudier un projet pour sa sauvegarde et sa mise en  en valeur. Ce n’est pas un cas unique de cet "art du bord des routes", de cet art populaire fait par des gens qui n’ont pas fait d’école, un art qui est un jaillissement inné de l’émotion. Il y en a d’autres en France. »

Michel et Michèle Vallière devant Gabriel Albert. Pasteur est en partie droite de la photo.

Il existe une association des Amis du Jardin de Gabriel. Gabriel, qui était loin d’avoir fait l’unanimité sur son art, a maintenant suscité une prise de conscience de la part des élus. Sa demeure est maintenant propriété de la commune de Nantillé. Le Pays des Vals de Saintonge souhaite une étude patrimoniale. Il faut une solution en partenariat avec la commune concernée (Nantillé), la CdC (St-Hilaire de Villefranche), l'Office de tourisme (St-Jean-d'Angély et St-Hilaire de Villefranche), le département et la région (Drac), jusqu’à ce que l’inscription ou la reconnaissance de ce patrimoine soit faite auprès des Monuments Historiques. « Créer une synergie avec d’autres environnements et musées spécialisés sur la question (comme le futur musée d'art brut de Villeneuve-d'Ascq dans le Nord) assurerait à terme une pérennité des visites à Nantillé et au Jardin de Gabriel », écrit Bruno Montpied dans le blog de Michel Valière.

L'atelier de Gabriel Albert. Sur les étagères, un stock d'yeux attendait de nouvelles statues.

En 2007, la société de Production Interface de La Rochelle préparait avec Yves-Antoine Judde, réalisateur de documentaires, un film de 52 minutes sur Le Jardin de Gabriel et sur quelques autres "inspirés" dans la région, et plus largement en France…

Mais je ne sais pas où en est le projet.

Chirac 

En attendant, « les sculptures ont perdu leur éclat d’antan et subissent les assauts du temps », comme l’écrit Joba dans son blog www.art-insolite.com. Le don que Gabriel Albert avait fait à la commune était aussi un cadeau que Nantillé ne peut entretenir faute de moyens financiers. Il serait cependant urgent que les responsables de la Culture s’en préoccupent, à moins que le conseil général de Charente-Maritime et son nouveau président Dominique Bussereau prennent le taureau par les cornes et décident de sauvegarder et d’assurer l’avenir d’un site poétique remarquable qui appartient à notre patrimoine Saintongeais.

L'archange Saint-Michel exterminant le démon (il existe quatre statues du même type)
Note de Michel Valière : "Rendez-vous aux jardins" est une manifestation organisée par le Ministère de la Culture et de la Communication et mise en œuvre par les Directions régionales des affaires culturelles (DRAC), en collaboration avec le Comité des parcs et jardins de France.
Depuis 2003, "Rendez-vous aux jardins" met à l'honneur des parcs et jardins publics et privés. Cette année, ce seront près de 2.000 jardins qui ont ouvert leurs portes les 30, 31 mai et 1er juin...

Goulebenéze.
Michel Valière dit aussi : « le Jardin de Gabriel, il faut le placer sous la protection du public, des Amis du jardin de Gabriel, et de la presse pour donner un peu de chance à ce site devenu si fragile de par la bien trop faible (pour ne pas dire inexistante) surrection des collectivités territoriales et de l'État. Parlez-en autour de vous, faites des photos, des visites, des comptes-rendus de visites, des vidéos. Ecrivez... »

L’ethnologue Michel Valière : Ses travaux ethnographiques portent surtout sur les œuvres orales (contes) et les récits de vie (notamment en milieu poitevin et occitan) voir son ethnoblogue «Cultures et territoires » sur  http://belvert.hautetfort.com/michel_valiere.../

Napoléon. 

Le Jardin de Gabriel – Chez Audebert – 17770 Nantillé. En partant d’Aulnay, prendre la D 129 (c’est la voie romaine qui vient d’Aulnay, passe à Varaize et relie Poitiers à Saintes. Chez Audebert est situé 1200 mètres après  le "fanal" d’Ébéon, pile gallo-romaine qui mérite un arrêt).

Charlie Chaplin. 

Le blog de Michel Valière : 
http://belvert.hautetfort.com/ et

http://belvert.hautetfort.com/le_jardin_de_gabriel/

"Bon sang, mais c'est bien sûr, j'en ai oublié une !" (Landru)

Autres sites à voir :

http://animulavagula.hautetfort.com/album/le_jardin_de_gabriel/

http://www.art-insolite.com/ et

http://www.art-insolite.com/pageinsolites/insogabriel.htm 

Voir aussi le blog des inspirés du bord des routes http://lesinspiresduborddesroutes.hautetfort.com/  http://lepoignardsubtil.hautetfort.com/

INTERFACE - 12, rue du Commandant Callot, 17000 La Rochelle, tél. 05 46 67 69 39. ass.interface@wanadoo.fr

Du 20 au 22 juin 2008, l’association AMIS ( art marginal Insolite Singulier) présente la journée « Courants d’art » à Miermaigne (28480) AMIS, rue de la Fontaine – 28480 Miermaigne. Tél. 06 07 70 17 44. Courriel : info@art-insolite.com



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28 mai 2008 3 28 /05 /mai /2008 23:27

De la cassotte à la lirette

A l’occasion de Floralia 2008, la Sefco et des collectionneurs ont présenté la 13e exposition de "Naphtaline et vieilles dentelles", faisant remonter bien des souvenirs d’enfance. 

 

Pour Floralia 2008, les 3 et 4 mai à l’Abbaye Royale, des collectionneurs et la SEFCO ont organisé pour la 13e fois l’exposition "Naphtaline et Vieilles dentelles".

Cette année le thème était tout un programme : "Peur la goule, les chérentais creugnant peursoune" (Pour manger, les Charentais ne craignent personne).

 

L’exposition s’est étalée sur trois salles particulièrement bien décorées. Le premier stand visait les œuf et les différentes cuissons, à la coque, sur le plat, en omelette ou brouillés  dans différents plats et beaucoup d’autre petit matériel.


 

Les coiffes étaient moins représentées qu’à l’habitude, mais celles du Marais Poitevin et contrées voisines ont cependant été présentes, toujours aussi pimpantes.



La "Lirette" de Laurence Fédy avait un stand très coloré et fourni, et il était possible de prendre une leçon pour apprendre à tisser.
 

Le stand de la SEFCO a illustré la cuisson du pain au four, des tomates farcies, des tartes...


La cheminée a arboré ses chenets, un petit potager en fer avec grille sur pied, la crémaillère avec la poêle à long manche, le gril, la grande cafetière... On a pu admirer la pierre à évier avec le seau et bien sûr les cassottes en bois ou en fer, l’égouttoir à vaisselle avec des "culs nègues", une tripière, des casseroles en terre.


La laiterie a regroupé le décalitre, les faisselles de toutes grandeurs pour fromage de bique ou de vache, les moules à beurre, les mesures pour le lait. Sans oublier la cuisine du goret avec les pots de grillon, de gigourit, de graisse. Une table bien dressée avec une belle nappe, avec vaisselle, assiettes, verres, couverts et potet invitait à se mettre à table pour un repas de cérémonie, baptême ou communion. Étaient également présentés les plats que l’on pouvait préparer avec les nombreuses recettes des livres de cuisine et les différents ustensiles en bois, fer, cuivre, fer blanc, poterie, grès, ainsi que du linge, torchons, tabliers blancs de couture...

 

 

Dans la 3e salle, la veillée évoquait tous les desserts avec leurs moules, les beignets, les crêpes dans les différentes poêles, les marrons à "graler", les fromages, avec des moules carrés, ronds, triangulaires en poterie, fer, bois, des collections de pots à  lait et pour finir des serviettes brodées avec nappes.


Les menus anciens ont retenu l’attention de bien des visiteurs par leur beauté mais aussi par le nombre de plats (trois viandes !), les desserts... Que de souvenirs sont revenus à l’esprit des visiteurs, heureux de retrouver le décor de leur enfance et de converser dans une ambiance conviviale avec les exposants et organisateurs, au grand bonheur de ces derniers qui leur adressent bien des  remerciements.

 

 

 

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23 mai 2008 5 23 /05 /mai /2008 20:45
Animations patrimoine

A chacun son fichu à "soie"

Mercredi 21 mai, les enfants de 6 à 10 ans ont découvert la peinture sur soie. Une animation de l’office de tourisme et de la CdC, en partenariat avec la Sefco et l’Atelier d’Arts de Saint-Jean d’Angély.

» B. M.


Dans le cadre des animations patrimoine organisées chaque mercredi par l’office de tourisme et la communauté de communes de Saint-Jean d’Angély, les enfants de six à dix ans sont d’abord allés à la "Maison de Jeannette" où était fixé le rendez-vous de ce mercredi 21 mai.

Jacqueline Fortin expliquant le fichu charentais. 

 

Là, ils ont écouté Jacqueline Fortin, présidente de la Sefco, qui a évoqué les coutumes d’antan, décrivant le feu de cheminée, l’eau, le lait, le fichu de nos grands-mères, qu’il soit en soie ou en coton, etc.

Puis les enfants sont allés à l’atelier d’Arts, là où les attendait un carré de soie tendu et fixé par des punaises sur un cadre en bois, en vue de réaliser un fichu.

Maryvonne Texier, présidente de l'atelier d'Arts, montre ce que les enfants vont réaliser.

Ils ont alors appris, avec le pinceau trempé dans un peinture spéciale pour la soie, à faire des projections des couleurs de base, en commençant par le jaune, le bleu, le rouge… Des figures se sont dessinées sur la soie.

On commence d'abord par le jaune...

Puis, toujours avec le pinceau, ils ont projeté un sirop de sucre, provoquant en diluant les contours de nouveaux dessins toujours aussi surprenants en formes et en couleurs.

 

On ajoute le bleu, le rouge...

On continue avec le sirop de sucre...

Une fois leur nom marqué, le carré de soie est alors étuvé pendant trois heures et demie. A sa sortie les couleurs sont fixées d’une manière indélébile et le fichu peut alors être lavé sans problème.



Et voilà le travail !

Renseignements et inscriptions : Ophélie Péré (CdC)
cdc.sja@wanadoo.fr Tél. 05 46 59 09 29 – Catherine Dumas (office de tourisme) catherine.dumas@ot.angely.net http://ot.angely.net/ Tél. 05 46 32 04 72 - Maryvonne Texier (Atelier d’arts) au 05 46 32 06 86 – Sefco Maison de Jeannette, 51 rue de la Garousserie Tél. 05 46 32 03 20 sefco17@wanadoo.fr http://www.sefco-subiet.eu/ 

 

Mercredi après-midi 11 juin à l’atelier d’arts, Jean-Pierre Toublanc présentera un four à raku pour fabriquer des bols : une technique céramique liée à la cérémonie du thé au Japon, avec une cuisson très rapide. « Autrefois au Japon, explique Jean-Pierre, il existait des potiers itinérants qui fabriquaient et cuisaient la céramique a vitesse "V" pour boire le thé ».

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11 mai 2008 7 11 /05 /mai /2008 01:30
Office de Tourisme St-Jeand'Angély/St-Hilaire de Villefranche

Suivez le guide Catherine Dumas

 

 

La façade de l'église d'Aulnay de Saintonge (photo Pierre Collenot, http://picasaweb.google.com)


Samedi 17 mai

Circuit art roman : sur le chemin de St Jacques de Compostelle

Avec un arrêt aux Eglises d’Argenteuil, à Courcelles, à Fenioux, à La Frédière et à Juicq pour y découvrir le rayonnement de l’église d’Aulnay ainsi qu’ un paysage naturel d’exception.

RV à 14 h aux Eglises d’Argenteuil, place de la mairie. Circuit en véhicule personnel – 40 km environ. Tarif : 4 €

 

La lanterne des morts à Fenioux (photo http://gallery.photo.net/photo/6554922-lg.jpg) 
 

Samedi 14 juin

Architecture et mobilier à St Jean d’Angély (en partenariat avec le Musée des Cordeliers)

Etablir un lien entre le décor architectural et le décor de mobilier, c’est automatiquement parler d’une époque, d’un cadre historique et d’une manière de vivre. L’architecture sera abordée par Catherine Dumas et sera suivie d’ une approche du mobilier présentée par Caroline Antier, Conservatrice du musée des Cordeliers.

RV à 14 h, Place du Pilori. Tarif : 4 € et entrée du musée : 2 € (tarif réduit)

 

Les anchiens chais à eaux-de-vie, Quai de Bernouët, à Saint-Jean d'Angély. Le Cognac était transporté par gabarres sur la Boutonne, pour être exporté notamment vers les pays du Nord. (photo B. M.) 
 

Dimanche 15 juin

Journée du Patrimoine de Pays sur le thème des « Lieux de production agricole, artisanale, industrielle »

Production et commerce des eaux-de-vie de St Jean d’Angély. Le circuit commence dans le quartier de l’ancien port de St Jean d’Angély (quai de Bernouët) où l’on découvre les anciens chais, les maisons de négociants et la Boutonne d’où partaient les gabares chargées de vins et d’eaux-de-vie et aborde ensuite la découverte du vignoble et de l’architecture viticole à Sainte Même, Chagnon et Aumagne.

RV à 10 h, Place du Pilori. Visite gratuite. Véhicule personnel.



Contact :

Catherine Dumas, Médiatrice du patrimoine, Ligne directe 05 46 32 65 41 - Office de Tourisme St Jean d'Angély & St Hilaire de Villefranche, Place du Pilori - BP 117 - 17416 St Jean d'Angély Cedex Tél. 05 46 32 04 72 - Fax: 05 46 32 20 80

 

 

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10 mai 2008 6 10 /05 /mai /2008 23:26
Paru dans "Le Subiet" de mars-avril 2008

Le Printemps Saintongeais

(en Parler de Saintonghe, d'après L'Beurdassou)

 

Amprès les deurnères grousses gelaïes de féverié, on coumince à entendre les chantuseries daus osias, o nous chanjhe daus cris et des croasseries daus groles durant l’hivar, on sent que l’printemps va retorner, les semis d’baillarjhe  couminçont à beucher et l’harbe otou, les jours allonjhont l’matin, et l’souère o fait nègue bin pus tard.

Mais dans l’courant de mar les giboulaïes arrivont, o cheut de thiès rataillaus, mais o faut beun savouer qu’o va fare dau bin aux nappes profondes, dépeu l’temps que l’on tire dessus pour arrouser l’bespagne.

D’autecot vers la fin mar, on veuillait les peurmères irundelles, mais aneut si vous jhouquez pas dans un patelin esseulé anvec des vieux téts, vous en veuillez pu ; et o l’é bé d’majhe car o l’était pllaisant d’les vouère voler dans tous les sens et à toute vitesse. Suivant la hauteur à laquelle a voliont, on peuvait préveur le temps qu’o f’rait : si a volions haut, o l’était signe de biâ temps ; si a volions bas o l’était signe de mauvais temps à v’ni.

O l’avait otou les ditons qu’les jhens queneussiont : si mar fait avril, avril fait mar ; en avril  te découvre pas d’un fil «et o l’était s’vent vrai».

Pi o l’arrive le jholi moué d’mai anvec les saints d’gllace,  qui o y a core une cinquantaine d’annaïes fasiont tant de pour aux veugnerons à cause d’au gelaïes tardives qui ramassiont les veugnes. Aneut,  anvec le réchauffement d’la pllanète o y a pu grand risque.

Mais o y a un aute proubllème, o l’é qu’o mouille pu, ou tout au moins pas quand o faudrait, vous me direz qu’ol’a teurjhou été de mâme. Mais o faut bin savouer qu’o s’arranjhe poué, puis : su les emblavures o seuche, peur les foins o mouille, les mundes sont jamais contents, mais thieu o l’a teurjhou été otou.

Dans les jardins les marles et les ajhasses mangeont les frâses, ah les salopiots : un épontail l’s’ habituont, daus vieux CD suspendus, o marche core. O l’arrive de veur et entendre une pupue : ol’é un’ osiâ qu’é bin joli tout pllein.

A la mi-mai d’autecot on c’minçait à mett’ à bas les luzarnes peur fare dau bon fin peur le bétiaire durant l’hivar d’amprès. Mais o f’lait pas qu’o mouille dessus, sinon le fin v’lait reun : l’peurdait sa couleur varte et ses feuilles,  et l’peurnait un’ mauvaise flleurance. O f’lait poué otou remué thyiau fourrajhe bin sec pasque les feuilles cheuilliont et o restait pu qu’les coûtons, o f’lait que l’harbe seille seuche sans être âre. Un fin d’luzarne bin réussi était peur un éleveur un véritablle trésor dont raffolait l’bétiaire et li peurfitait.

Avant les annaïes cinquante, quant o l’était presque sec, on mettait l’harbe en mulons ou barguenas suivant les coins, mais amprès les botteleuses sont arrivées et se sont succédées de pu en pu peurfectiounées jusqu’aux grousses bottes d’aneut. Amprès queuques jours de seuchajhe de mé on zou rentrait dans les granjhes en i mettant d’la sau à chaque couche, peur poué qu’o l’échauffe et o sentait bon quand tout s’était bin passé sans mouillerie.

En jhin o l’était l’tour de fare les fins de prés-bas, là o l’était pu facile car o s’effeuille pas.

O l’était otou l’moument d’édrajhouner les jhouterabes, alors i aimait poué fare thieu, pace qu’i avait mau dans le dar de l’échine, o l’avait dau mouments i me rollait enteur les rangs, beurnoncio les joutes.

Et l’printemps était fini.

L’Beurdassou

 

Paru dans "Le Subiet" (mars - avril  2008)

Société d’Ethnologie et de Folklore du Centre-Ouest (Sefco)

"Maison de Jeannette"

Les Granges - 51, rue de la Garousserie 

17400 Saint-Jean d’Angély Tél./Fax : 0 546 320 320
Courriel : sefco17@wanadoo.fr
www.sefco-subiet.eu/  

La Maison de Jeannette, siège de la Sefco, à Saint-Jean d'Angély.

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8 mai 2008 4 08 /05 /mai /2008 01:25
Animations patrimoine

Les enfants font la faisselle

Mercredi 7 mai à l’Atelier d’arts, les jeunes de 6 à 10 ans ont découvert la poterie et réalisé une faisselle à fromage frais. Une animation patrimoine organisée par la CdC, l’office de tourisme, en partenariat avec la Sefco et l'Atelier d'arts.

 » B. M.

 

Découpage d’une bande pour réaliser les parois circulaires de la faisselle : Lucie, Emilie, Maryvonne Texier (présidente Atelier des arts), Jean-Pierre Toublanc (potier), Cindy, Ophélie Péré (animatrice CdC) et Elias. (photo B. M.)
 

Les animations patrimoine organisées chaque mercredi matin du mois de mai pour les enfants de 6 à 10 ans par la CdC et l’office de tourisme ont commencé le 7 mai, avec pour thème ce jour-là : retrouver les objets du passé, apprendre la vaisselle au quotidien. A 10 h, Jacqueline Fortin, présidente de la Sefco (Société d’études folkloriques du Centre-Ouest) est venue présenter aux enfants la vaisselle utilisée jadis : "pot pour traire le lait de la bique", faisselle (pour l’égouttage du lait de chèvre), etc. Des ustensiles autrefois réalisés en terre cuite et qui servaient beaucoup à la ferme.

 

La faisselle utilisée pour égoutter le fromage de chèvre. (photo B. M.)

Sous la houlette du potier de l’Atelier Jean-Pierre Toublanc, les enfants - ainsi que Maryvonne Texier (présidente de l’association) et Ophélie Péré (animatrice à la CdC) – devaient ensuite réaliser une faisselle, d’après un modèle apporté par Jacqueline Fortin. A main et pas au tour de potier !

 

Les mains dans l’argile


Pour les novices, Jean-Pierre Toublanc résume ainsi le processus de la réalisation : « Le matériau utilisé est de l’argile (de la terre glaise pour le candide, du silicate d’alumine hydraté Si O2 Al2 O3 pour les chimistes). Malaxage pour rendre l’argile homogène, confection d’une plaque uniforme avec un rouleau à pâtisserie sur deux gabarits d’épaisseur, découpage du fond circulaire diamètre 12 cm, découpage d’une bande de 33 cm de longueur avec une aiguille pour faire les côtés verticaux, assemblage des parties que l’on strie et que l’on relie en les enduisant avec de la barbotine (argile liquéfiée de la consistance du fromage blanc), car on colle la terre avec de la terre, collage du tripode (trois petits pieds), assemblage du colombin (rebord ou boudin rond d’argile situé en partie haute), perçage des trous pour que l’eau s’égoutte. Et n’oubliez pas de graver vos initiales pour retrouver vos faisselles le 28 mai. En attendant je les mettrai sous plastique pour qu’elles ne sèchent pas trop vite et que vous les retrouviez avec une consistance "cuir") »


Jean-Pierre Toublanc montre à Elias comment couper une bande d'argile.

Simple, mais pas évident pour celui qui n’a jamais touché la terre glaise… ou l’ébauchoir (l’outil en buis du potier pour faire les retouches aux assemblages). « La soudure doit être bien faite et ne pas se voir. On doit avoir la sensation que le pied ou l’anse sort et naît du pot ».

 


Chacun s’est appliqué et concentré avec ardeur, les grands comme les petits. Midi est vite arrivé et nous n’avons pas eu le temps de goûter le fromage blanc égoutté au miel que Maryvonne avait apporté. Ce sera pour le 28 mai, où les enfants retrouveront leur faisselle pour la terminer.

D’ici là, ils iront visiter les décors des maisons angériennes et feront un atelier dessin le 14 mai. Mercredi 21 mai, ils feront de la peinture sur soie (confection d’un fichu) à la Maison de Jeannette ou le rendez-vous est donné.

 

Renseignements et inscriptions :
- Ophélie Péré (CdC)
 cdc.sja@wanadoo.fr Tél. 05 46 59 09 29
- Catherine Dumas (office de tourisme) Tél. 05 46 32 04 72
courriel 
catherine.dumas@ot.angely.net Site http://ot.angely.net/
- Maryvonne Texier (Atelier d’arts) au 05 46 32 06 86
- Sefco Maison de Jeannette, 51 rue de la Garousserie Tél. 05 46 32 03 20
 courriel sefco17@wanadoo.fr Site http://www.sefco-subiet.eu/ 

Mercredi après-midi 4 juin à l’atelier d’arts, Jean-Pierre Toublanc présentera un four à raku pour fabriquer des bols : une technique céramique liée à la cérémonie du thé au Japon, avec une cuisson très rapide. « Autrefois au Japon, explique Jean-Pierre, il existait des potiers itinérants qui fabriquaient et cuisaient la céramique a vitesse "V" pour boire le thé ».

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27 avril 2008 7 27 /04 /avril /2008 23:16
Office de Tourisme

La découverte du patrimoine


En partenariat avec l’atelier d’art et la Maison de Jeannette, l’office de tourisme et la Communauté de communes ont dressé le programme des animations "A la découverte de mon patrimoine" pour le mois de mai, une action particulièrement menée en direction des jeunes enfants de 6 à 10 ans.

 

Mercredi 7 mai, de 10 h à 12 h, la vaisselle du quotidien sera à l’ordre du jour. Une 1ère séance avec un atelier poterie qui se déroulera à l’atelier d’art du Faubourg Taillebourg (une 2e séance, après repos des poteries, aura lieu le 28 mai).


L’historique sur les décors des maisons de Saint-Jean d’Angély s’ensuivra mercredi 14 mai (de 10 h à 12 h), suivi d’un atelier dessin à l’atelier d’art.



Mercredi 21 mai, ce sera la visite de la "Maison de Jeannette", aux Granges, suivie d’un atelier de peinture sur soie RV à la Maison de Jeannette).


Le mois de mai se terminera avec l’atelier de poterie (séance n° 2) à l’atelier d’art. Inscriptions à la communauté de communes, 580, avenue de Jarnac à Fossemagne (05 46 59 09 29). Participation : deux euros par atelier.

» B. M.
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16 mars 2008 7 16 /03 /mars /2008 23:29
Moulins et pigeonniers, fours et lavoirs

La prochaine sortie de Maisons Paysannes de France aura lieu dimanche 30 mars, une promenade et des visites préparées par M Sicaud.
 
Au programme : Les Églises d'Argenteuil - Route de Poitiers à St-Jean d'Angély (2 euros par personne). Rendez-vous à 9 h aux Églises d'Argenteuil (parking derrière la
mairie). A 9 h 15 : visite des Églises - Allée des Tilleuls (village, école, église, maisons anciennes, four à pain). Entrée dans la cour du Logis de M Verzat (route de Poitiers)  pour y voir le pigeonnier. A 10 h 30 retour aux voitures. Prendre la route de Pouzou avec arrêt au lavoir des Églises. A 11 h départ pour Pouzou, visite du moulin de M Michaud-Dalème : maison restaurée à la chaux aérienne. Visite du lavoir de Pouzou.

A midi repas au restaurant à Aulnay "Le Colombier" : téléphoner soi-même au 05 46 33 31 42 ou pique-nique aux Églises : la guinguette (route de Poitiers) est une possibilité de repli.

A 14 h 30 rendez-vous à Fragne : lavoir, four, maison de M Avrard.
A 15 h 30 départ pour Saint-Georges-de-Longuepierre par la route Romaine par Aulnay. Visite de Saint-Georges-de-Longuepierre, maisons, place.
A 16 h 30 départ vers le lavoir, arrêt. Départ pour Chauvin, maison restaurée, lavoir. A 17 h départ vers Nuaillé, maison restaurée.
Fin de la visite à 17 h 30.

Pour tous renseignements s'adresser à Maison de Jeannette - 51, rue de la Garousserie, Les Granges 17400 St-Jean-d'Angély. Tél. et Fax : 0 546 32 03 20
maisons.paysannes17@wanadoo.fr Réponse souhaitée avant le 15 mars 2008.
 
 
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11 mars 2008 2 11 /03 /mars /2008 21:42
La modernité du patois
La Sefco (Société d’Ethnologie et de Folklore du Centre-Ouest) a réuni son Conseil d’Administration à l’Asinerie du Baudet du Poitou (La Tillauderie, Dampierre sur Boutonne) le 2 mars 2008. Compte-rendu de ses activités et des prochaines manifestations.
 
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Les participants, venus du Poitou et de la Saintonge, ont évoqué les dernières manifestations, en particulier le festival patois de Saint-Jean-d’Angély de la mi-février. Un festival très apprécié qui a vu la participation d’une bonne dizaine de troupes, avec des jeunes qui ne ménagent pas leurs efforts pour faire « oreiller le patois » à St-Jean mais aussi dans toute la contrée, prouvant ainsi la vivacité de notre langue.
La remise des prix pour les meilleures pièces écrites en patois, organisée par la Région, a donné lieu à une partie festive avec les organisateurs et les lauréats à Montembeuf en Charente.
 
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Cette année encore, la Sefco organise l’exposition "Naphtaline et Vieilles Dentelles" les 3 et 4 mai à l’exposition "Floralia" (à l’Abbaye Royale de Saint-Jean-d’Angély). Le thème en sera « Peur la goule les chérentais creugnant peursoune », une manière de mettre en valeur notre cuisine, ses recettes, ses spécialités, sa batterie de cuisine, le linge et bien sûr les coiffes et habits de notre région par les collectionneurs. 

Le congrès de la Société, où toute personne peut se rendre, se tiendra à Saint-Philbert-du-Pont-Charrault (près de Chantonnay en Vendée) les 17 et 18 mai.

La "Journée du Patrimoine de Pays", aura lieu à Saint-Hilaire chez Chiron (chai de M. et Mme Baudry » sur le thème « lieux de production agricole, artisanale, industrielle ». Un livret édité avec l’aide de la Région sera à prendre dans les Offices de tourisme. La Sefco et "Maisons paysannes de France" (MPF) tiendront un stand et exposeront le fruit de leur recherche. 
 

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« Cot de Subiet » n°3, livre qui met en valeur les auteurs du "Subiet"est en préparation et sortira à la fin de l’année.

La Sefco édite tous les 2 mois sa revue "Aguiaine"avec ses rubriques sur le colloque, des archives, des témoignages trouvés par les adhérents, sa vie de la Société et ses compte-rendus de livres régionaux. 

Le Subiet
permet de lire le patois écrit par des adhérents sur le passé mais aussi avec humour sur la modernité.

Une partie festive

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Le guide chargé de la visite du Pôle d’excellence rurale avec projection de diapositives nous a fait rencontrer le baudet, les races mulassières et découvrir leur univers, leurs lieux d’élevage, leur intimité. La visite dans l’après-midi a permis de comprendre la difficulté pour le Baudet du Poitou (le plus anciennement reconnu en France) de monter une jument. Avant l’insémination artificielle on essayait de le leurrer par tous les moyens, la vue, l’odorat, le son (siffler), mais aussi en lui chanter une
belle chanson en patois.Ce pôle du Conseil Général est un endroit à ne pas manquer !
Un repas goûteux et amical a réuni les participants au Colombier (Aulnay de Saintonge) et a permis à chaque patoisant d’exercer son talent. 

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