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  • : Le blog de Bernard Maingot
  • : Articles et photos : Actualité sur le canton de Saint-Jean d'Angély (17400), Saintonge, Aunis, sujets divers.
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  • Bernard Maingot
  • Correspondant de presse. Curieux et passionné, j'aime la photographie, l'écriture et transmettre aux autres ce qui m'attire. "On se lasse de tout, excepté d'apprendre" (Virgile).
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Bernard Maingot

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26 août 2008 2 26 /08 /août /2008 01:18
Patrimoine - Architecture
Une rénovation laborieuse

La maison à colombages au 12 place François Mitterrand a été rénovée. Elle est enfin débarrassée des échafaudages qui la masquaient depuis deux ans.

» B. M.

 

L’immeuble est situé à l’angle de la rue de l’Hôtel de Ville et de la Place François Mitterrand

 

La maison à colombages située au n° 12 Place François Mitterrand à Saint-Jean d’Angély est enfin débarrassée des échafaudages contre lesquels je pestais pour prendre une photo. Charité bien ordonnée commence par le photographe : cette fois c’est bon pour faire des clichés depuis le 31 juillet dernier…

 

« C’était une horreur depuis deux ans que ça durait ! », commentent en chœur Jean-Louis et Dany Chasseriaud, propriétaires de l’immeuble et exploitants du Bar de l’Hôtel de Ville situé à côté au n° 10.

 

Et d’expliquer la situation : « En septembre 2006, la maison a été "mise en péril" parce que du salpêtre était tombé. C’était un vendredi et une personne est allée dire à la mairie que la maison s’effondrait ! Les pompiers sont venus avec leur échelle. La mairie a exigé que la maison soit sécurisée et un tunnel a été posée. La rue a été fermée pendant 15 jours et Mme Fradin, la boulangère, a dû vendre son pain dans la rue ! Une horreur pour les commerçants.  La rue a été barrée durant deux ou trois mois avec le tunnel pour passer. Tous les 15 jours nous étions convoqués à la mairie et personne ne nous a aidés pour trouver une solution. Un architecte est même venu. Les choses ont traîné et nous n’avions pas les moyens de restaurer sans savoir où nous allions et ce qu’il fallait faire ».

Vue prise depuis la Place François Mitterrand.

 

« Finalement, c’est grâce à l’entreprise Bidaud, qui nous a monté un dossier pour la rénovation intérieure et extérieure, que tout s’est débloqué. Mais nous sommes restés huit mois sans que rien ne bouge, sans renseignements ni conseils, juste des observations pour constater que ça n’allait pas ! Nous avons pu faire un emprunt, obtenir une aide de l’Anah (agence nationale pour l’amélioration de l’habitat) et faire les travaux sous l’égide de l’architecte des Bâtiments de France »

 

L’angle de la rue de l’Hôtel de Ville et de la Place François Mitterrand (détail).

 

« Alors, ça me fait rire maintenant, déclare Jean-Louis, car la maison était déclarée ou mise en péril, mais on a conservé les bois. On a juste changé les briques !… »

 

La façade rue de l’Hôtel de Ville.

 

La maison à colombages contiguë est située au-dessus de la boulangerie Fradin

.

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9 juillet 2008 3 09 /07 /juillet /2008 07:40

Les visites guidées de l'office de tourisme
en juillet-août

 

L’abbaye Royale

Reconstruite aux XVIIe et XVIIIe siècles, l’abbaye offre un bel exemple d’architecture classique. Découvrez à l’intérieur le salon de l’Abbé, le réfectoire, la salle des hôtes, les cellules de moines et la charpente.

Visite guidée tous les jours à 15 h, 16 h, 17 h. Tarif : 3,50 € (gratuit – 12 ans). RV : accueil au pied des Tours.

 

Panorama des Tours

Façade de l’église abbatiale commencée en 1741 par les moines bénédictins et restée inachevée à la Révolution. Découvrez un point de vue remarquable sur la ville et la campagne du haut des clochers.

Ouvert du lundi au vendredi de 11 h à 12 h 30 et de 14 h 30 à 18 h 30. Samedi et dimanche : 15 h à 18 h.

Tarif : 2,50 € (gratuit –12 ans).

 

 

Visites thématiques

L’ancien port et le commerce des eaux-de-vie 

Visite du quartier de l’ancien port (quai de Bernouët) où l’on découvre les anciens chais, les maisons de négociants et la Boutonne d’où partaient les gabares chargées de vins et d’eaux-de-vie. La visite se termine par une dégustation de Pineau des Charentes dans les anciens chais Richard.

Tous les mardis à 11 h, Quai de Bernouët, devant le restaurant « les Chais du port ». Tarif : 4 € (gratuit – 12 ans)

 

Saint Jean d’Angély, Cité médiévale

De la rue de l’Abbaye à la rue des bouchers, du canton du pilori au canton des forges, St Jean d’Angély nous dévoile son passé médiéval. Dans le dédale de ces rues, se cachent les vestiges de l’Echevinage et de la grande Aumônerie, la Tour de l’Horloge et quelques maisons à pans de bois.

RV : Tous les vendredis à 10 h 30, Place du Pilori. Tarif : 4 € (gratuit – 12 ans)

Contact : Catherine Dumas, Médiatrice du patrimoine,  Ligne directe 05 46 32 65 41

Office de Tourisme St Jean d'Angély & St Hilaire de Villefranche, Place du Pilori - BP 117
17416 St Jean d'Angély Cedex. Tél.: 05 46 32 04 72 / Fax : 05 46 32 20 80

 

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4 juillet 2008 5 04 /07 /juillet /2008 23:00

Les visites guidées de l’office de tourisme en juillet-août

 

L’abbaye Royale

Reconstruite aux XVIIe et XVIIIe siècles, l’abbaye offre un bel exemple d’architecture classique. Découvrez à l’intérieur le salon de l’Abbé, le réfectoire, la salle des hôtes, les cellules de moines et la charpente.

Visite guidée tous les jours à 15 h, 16 h, 17 h. Tarif : 3,50 € (gratuit – 12 ans). RV : accueil au pied des Tours.

 

Panorama des Tours

Façade de l’église abbatiale commencée en 1741 par les moines bénédictins et restée inachevée à la Révolution. Découvrez un point de vue remarquable sur la ville et la campagne du haut des clochers.

Ouvert du lundi au vendredi de 11 h à 12 h 30 et de 14 h 30 à 18 h 30. Samedi et dimanche : 15 h à 18 h.

Tarif : 2,50 € (gratuit –12 ans).

 

Visites thématiques

 

L’ancien port et le commerce des eaux-de-vie

Visite du quartier de l’ancien port (quai de Bernouët) où l’on découvre les anciens chais, les maisons de négociants et la Boutonne d’où partaient les gabares chargées de vins et d’eaux-de-vie. La visite se termine par une dégustation de Pineau des Charentes dans les anciens chais Richard.

Tous les mardis à 11 h, Quai de Bernouët, devant le restaurant « les Chais du port ». Tarif : 4 € (gratuit – 12 ans)

 

 

Saint Jean d’Angély, Cité médiévale

De la rue de l’Abbaye à la rue des bouchers, du canton du pilori au canton des forges, St Jean d’Angély nous dévoile son passé médiéval. Dans le dédale de ces rues, se cachent les vestiges de l’Echevinage et de la grande Aumônerie, la Tour de l’Horloge et quelques maisons à pans de bois.

RV : Tous les vendredis à 10 h 30, Place du Pilori. Tarif : 4 € (gratuit – 12 ans)

 

 

Contact : Catherine Dumas, Médiatrice du patrimoine,  Ligne directe 05 46 32 65 41

Office de Tourisme St Jean d'Angély & St Hilaire de Villefranche, Place du Pilori - BP 117
17416 St Jean d'Angély Cedex. Tél.: 05 46 32 04 72 / Fax : 05 46 32 20 80

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25 juin 2008 3 25 /06 /juin /2008 13:45
Journée du Patrimoine de Pays et des Moulins
En deux versions : Français académique et Patois académique

Un bilan positif


Maisons Paysannes de France 17 a dressé le bilan de la journée du Patrimoine de Pays organisée le 15 juin chez M et Mme Baudry à Saint-Hilaire de Villefranche, au lieu-dit « Chez Chiron ».

» B. M.



Cette journée placée sous le thème "Lieux de production agricole, artisanale, industrielle" fut un moment d’échange et de convivialité. Le public a pu visiter la distillerie de M. et Mme Baudry et ainsi rencontrer les différents artisans qui ont témoigné de leur savoir-faire.

 


A dix heures, le public a pu découvrir les maisons viticoles de Sainte-Même pour arriver à Saint-Hilaire de Villefranche, au lieu dit « Chez Chiron » où un verre de l’amitié a été servi à midi.

 


Puis après ce circuit découverte fort en histoire, le public a également découvert l’inventaire du commerce des eaux-de-vie à Saint-Jean d’Angély, une réalisation du Pays Vals de Saintonge.

 


Enfin la journée s’est terminée en patois avec les sympathiques histoires de Jhustine !

 

Malgré un soleil absent, 60 personnes sont venus le matin et une dizaine de personnes ont participé au circuit-découverte. L’après-midi a vu 90 personnes. Les visiteurs découvert l’exploitation viticole des M. et Mme Baudry, les différents artisans, l’exposition et le stand de Maisons Paysannes de Charente-Maritime ou informations et livres étaient exposés.

 

Pose d'enduit à la chaux par M Sicaud, maçon aux Eglises d'Argenteuil.

MPF 17 considère que la presse a bien relayée l’information : « Nous les remercions. Beaucoup d’articles sont parus afin d’inviter toute personne à cette journée riche en échange » a déclaré la présidente, avant d’ajouter : « Un grand merci à la Région Poitou-Charentes pour avoir financé le matériel, à la mairie de Saint-Hilaire de Villefranche pour nous avoir prêté le matériel, aux Pays Vals de Saintonge pour l’inventaire, aux Offices de Tourisme de Saint-Jean d’Angély et de Saint-Hilaire de Villefranche pour leur collaboration et aux élus. Merci à M. et Mme Baudry pour nous avoir généreusement accueillis, aux artisans : Laurence Fédy pour son art de la Lirette, à M. Guesdon pour ses bons vins, M. Cwiecinski pour ses fiches et ses girouettes, M. et Mme Chevillot pour leurs somptueux bijoux, M. Sicaud pour sa démonstration à la chaux et enfin notre charmant patoisant Jhustine. Sans oublier bien sûr les bénévoles de Maisons Paysannes de Charente-Maritime pour leur précieuse aide. »



L’année prochaine verra un nouveau thème : Patrimoine en hauteur, toits, tours, clochers.

Contact et renseignements :

MPF 17 - Maison de Jeannette - 51, rue de la Garousserie, Les Granges 17400 St-Jean-d'Angély. Tél. et Fax : 05 46 320 320 maisons.paysannes17@wanadoo.fr

Office de Tourisme St-Jean d'Angély & St Hilaire de Villefranche - Place du Pilori - BP 117 - 17416 St-Jean d'Angély Cedex Tél. : 05 46 32 04 72 - Fax: 05 46 32 20 80

Catherine Dumas, Médiatrice du patrimoine Ligne directe 05 46 32 65 41

Christian Baudry 25, Chez Chiron 17770 Saint-Hilaire de Villefranche Tél. 05 46 95 32 42 Fax 05 46 95 40 01  christianBaudry@cognac.fr http://www.chez.com/chezbaudry/

 

Ah thieu cougnat !

 

Texte de MPF 17

Ol était su « les lieux de production ». Nous autes « les maisons paysannes »  jh’avons transporté nos bots chez Monsieur et Madame Baudry chez Chiron à Saint-Hilaire dans leu grande distillerie qui aligne 10 alambics, ine chouse pas courante, peur conter l’histouère de thiau chai, qui date d’amprès le phylloxéra. Thiellés-là qu’avant risqué in œil et ine oumerolle su thiel endret n’avant pas peurdu leu temps, jhe vous en réponds.

Le patron zeu a tout dit su thiau cougnat si prisé de nous autes, su tous les outils peur cultiver la veugne, la patroune elle a fait goûté thielle liqueur à bin des gormands et montré le mobilier de la salle de dégustation et minme ine machine à laver en boué.

Monsieur Guesdon, in vrai saintongeais, avait in bia stand anvec dau vin de pays, mais otou dau bon pétillant à boère avec in p’tit de cougnat.




Laurence, comme nos grand-mères tissait sa lirette aux tons chaleureux peur en fare tout pllin d’objets, sacs, porte  crayons, étuis, tapis…thieu ol est otou ine production de chez nous pusqu’o se faisait quand nos grand-mères avant levé le pé peur le Québec ou la Louisiane.

Georges, in vouésin a fait virer ses girouettes et fait bireuiller ses fiches de vieux meubles qui peut rempllacer si vous les avez peurdules votes.

De jeunes Varaiziens pllin d’allan avant fait aller zeu mains peur créer des bijoux, ol est pas de la gnognote ! le sont otou moudarne car jhe zeu avons vu su leu ordinatour.

 


Peur fini tout thieu, l’Inventaire dau Pays Vals de Saintonge anvec Cécilia nous avant fait bireuiller les chais de cougnat de St-Jhean.

 

La Maison de Jeannette affichait les maisons et autes balets marqués peur la « vigne et le vin » et montrait les lives de nout région en français et en patois.

Le Maçon, Monsieur Sicaud, maniait la truelle peur fare de l’enduit à la chaux, au chanvre peur réparer nos maisons. En fin de matinée, amprés avouer de visu gouté le charme, la beauté de toutes thiellées demeures viticoles da la région anvec Catherine, in p’tit pineau chanté peur « Jhustine » et un bout de gâteau dounait in bon moment d’amitié cartaghé anvec les élus, autour de thielle liqueur bllanche chantée peur Goulebenéze.

Si le pique-nique a été in p’tit arrousé par l’éve dau bon Dieu, jh’avons pas peurdu nout boune humeur et jh’avons tous ensemblle fait la fête autour dau patrimoine de pays thieu là que jh’avons tous les jhours sous nos oeils.

Grand marçi à tous thielles là qui nous avant aidé : élus, les bénévoles toujhours peursants, nout stagiaire, la presse écrite et parlée et le Conseil régional peur toute la signalitique et les livrets.

 

 

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20 juin 2008 5 20 /06 /juin /2008 01:15

24 juin : fête de Saint-Jean Baptiste

Saint-Jean le Baptiste & Saint-Jean d’Angély

Plus de documentation sur http://www.saintonge.online.fr/stjean.htm

 

Angeriacum

 

Angeriacum était une villa gallo-romaine qui s’étendait sur les rives de la Boutonne. On en sait peu de choses, car elle fut pillée par les barbares. A son emplacement, les Ducs d’Aquitaine y érigent une chapelle et une résidence.

 

En 817, Pépin, duc d’Aquitaine et petit-fils de Charlemagne, y reçoit une relique : la tête de Saint-Jean le Baptiste, ramenée d’Alexandrie par le moine Félix. Un monastère est fondée, autour duquel se développe un village. Angeriacum devient Saint Jean d’Angéry, déformé par la suite en Saint Jean d’Angély (les habitants étant toujours appelés Angériens).

 

Basés à Taillebourg, les Vikings ravagent la ville à plusieurs reprises (850, 860, 876). L’abbaye est détruite et la relique est perdue. Le roi Louis d’Outremer décide de reconstruire l’abbaye en 940 – 941. C’est 1010 qu’une  abbaye bénédictine est finalement fondée. Elle est prise en charge par Odilon, abbé de Cluny. Son rayonnement et sa puissance s’accroissent et elle devient une étape majeure sur le Chemin de Saint Jacques de Compostelle.

 

La légende du chef de Saint-Jean le Baptiste

 

Saint-Jean le Baptiste est avant tout le prophète contemporain du Christ, annonçant la venue imminente du Messie.

 

Le moine Félix et son compagnon reçoivent en songe l’ordre de se rendre en Alexandrie, d’y prendre la tête de Saint-Jean le Baptiste et de s’embarquer sur un petit bateau.

Le périple réussit miraculeusement et Félix aborde à Angoulins (au sud de La Rochelle), où le roi Pépin, parti chasser des envahisseurs venus de la mer, est averti en songe de l’arrivée de la précieuse relique. Pépin la reçoit avec ferveur et, nouveau miracle, les guerriers francs, morts au combat, ressuscitent. Le chef de Saint-Jean le Baptiste est alors apporté à Angeriacum où un monastère est ensuite fondé.

 

La relique disparaît au cours d’un pillage par les Vikings (deuxième moitié du IXe siècle). Vers l’an Mil, le duc Guillaume le Grand est inconsolable et fait subir ses colères à l’abbé Hilduin (élu en 989). En octobre 1010, au cours d’un pèlerinage à Rome du Duc, l’abbé Hilduin "retrouve" la relique dans les ruines d’un mur. Le Duc, prévenu et empli de joie, et revient en hâte à Saint-Jean d’Angély. De grandes festivités sont organisées auxquelles sont conviées toutes les personnalités de l’époque. Le roi Robert le Pieux apporte une conque en or où la relique est déposée (la conque figure sur le blason de la ville).

 

La relique est à nouveau perdue pendant les Guerres de Religion de la fin du XVIe siècle et les pillages de l’abbaye.

 

Aujourd’hui encore, la question demeure de savoir si la relique de Saint-Jean d’Angély était bien celle de Saint-Jean le Baptiste. D’autres villes (Amiens, Damas…) en disputent le privilège. Mais peu importe, il faut préserver cette légende qui a marqué Saint-Jean d’Angély ! 

 

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17 juin 2008 2 17 /06 /juin /2008 22:19

Maisons Paysannes de France (17)

 Promenade de Marans à Thairé-Le-Fagnoux
dimanche 29 juin 2008

 

Une sortie préparée par MM Hillaireau et Bernet

Le matin : Marans à pied. L’après-midi : circuit en vélo, possible en voiture

 

Marans la Sèvre Niortaise (Collection B. M.) 

 

9 h 00 : Rendez-vous à Marans (parking devant l'Hôtel de Ville, place Ernest-Cognacq)

Photo http://bellebouche.com

9 h 15 : Visite de Marans à pied

Découverte des principaux sites : le Pont de Pierre, le Marché couvert, la Halle aux poissons, l'ancienne cale aux chevaux, la Place et l'écluse du Carreau d'Or, le port de plaisance et la Capitainerie, le cimetière et l'ancienne église Saint-Etienne (en ruine), l'église Notre-Dame et son clocher futuriste offert par Barthélémy Fabro et tout au long des rues de belles façades témoins de la richesse économique de Marans.

 

L'écluse du Carreau d'or. Photo http://projetbabel.org
 

12 h : Vers le pique-nique
Retour aux voitures et départ pour le lieu du pique-nique au bord de la Sèvre.

Des tables sont déjà installées, à l'ombre, mais comme le lieu est très fréquenté il est sage de prévoir ses propres tables et sièges.

 

14 h 30 : Retour au parking devant l'Hôtel-de-Ville

Départ pour le circuit "vélo". Ceux qui le souhaitent peuvent faire le circuit en voiture. Une feuille avec le circuit (20 km) sera remise à chaque participant.

Le Marais poitevin en longeant la Sèvre Niortaise : habitat très dispersé, hameaux et fermes isolés.

Visite du village de Thairé-le-Fagnoux : nombreux puits, couverts pour la plupart, ruines d'un moulin à vent, pigeonnier, maison avec de curieux oculus.

Retour vers Marans

 

17 h 30 : Fin de la visite.

 

* Possibilité de louer des vélos à l'embarcadère TLM – Tél.: 06 46 01 11 33

(Réserver soi-même une dizaine de jours à l'avance ; coût de la location sept euros)

 

* Il sera demandé une participation de deux euros par personne.

 

* Nous serons ravis d’accueillir toute personne intéressée dans le groupe.

 

Restaurants (à réserver soi-même)

Le Bilig, 83, quai Joffre -  Tél.  05 46 01 06 89

Le Marandais,  Route de Nantes -  Tél.  05 46 01 17 77

Le Marais Fleuri, Route de Nantes – Tél. 05 46 35 33 30

 

 

M.P.F. 17

Maison de Jeannette

51, rue de la Garousserie

17400 Saint-Jean-d’Angély

Tél. et Fax : 05 46 32 03 20

Courriel maisons.paysannes17@wanadoo.fr

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12 juin 2008 4 12 /06 /juin /2008 20:53
Animations Atelier d'Arts - Office de tourisme - CdC

Les enfants font la faisselle (suite et fin)

Par Catherine Dumas

 

 

Mercredi 28 mai, les enfants ont pu participer à la dernière séance des découvertes du patrimoine organisée par la Communauté de Communes du canton de Saint-Jean d’Angély et l’Office de Tourisme. Cette dernière séance, menée à l’Atelier d’Arts par le potier Jean-Pierre-Marie Toublanc a permis aux enfants de terminer leur faisselle, commencée trois semaines auparavant (voir l'article du mercredi 7 mai). Après avoir réalisé le récipient et respecté le temps de séchage nécessaire, les enfants ont percé les trous à l’aide d’un foret. La faisselle est ensuite passée au four, pour y être cuite à plus de 1000° C. Une séance de dégustation de fromage de faisselle accompagné de miel a clôturé la séance.

Prochain article sur les animations et la poterie : le four à Raku (vous connaissez ?) du 11 juin.

Contact :
Catherine Dumas, Médiatrice du patrimoine, ligne directe  05 46 32 65 41 
Office de Tourisme Saint-Jean d'Angély et Saint-Hilaire de Villefranche, Place du Pilori - BP 117 - 17416 Saint-Jean d'Angély Cedex. Tél. 05 46 32 04 72 / Fax 05 46 32 20 80.


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8 juin 2008 7 08 /06 /juin /2008 23:05

Le commerce des eaux-de-vie à Saint-Jean d'Angély (suite)
L’Histoire en détail

 Documentation et recherches de Catherine Dumas (les photos seront rajoutées ultérieurement)

Le port de Saint-Jean d’Angély remonte aux débuts de l’histoire de la ville. Pépin d’Aquitaine, petit-fils de Charlemagne et roi d’Aquitaine, choisit d’implanter ici un monastère. Cette première abbaye fondée au IXe siècle est à l’origine du développement de la ville et de son histoire. Les moines bénédictins développent le commerce du vin et du sel. Toute la ville va se construire au nord-est de la rivière.

La rivière Boutonne est le plus grand affluent de la Charente (environ 100 km de long). Elle part de Chef-Boutonne et se jette dans la Charente à Carillon. En s’implantant ici la ville se positionne sur un point stratégique puisqu’elle se trouve entre La Rochelle et Cognac.   

Les bateaux étaient à fond plat, les gabares, car la rivière n’est pas profonde (2 m). Ils repartaient vers Tonnay-Charente et la côte (écluses Bernouët).

Au Moyen Age, le vin était exporté en Angleterre et pays du Nord. Du XVIIe au XIXe siècles, la voie fluviale étaient réservée uniquement aux exportations vers l’étranger.

 

La Charte de commune fut octroyée par Jean sans Terre en 1199, puis confirmée par Philippe Auguste en 1204. Elle a doté la ville de nombreux privilèges, dont la liberté de commerce. Exemptée de taxe maritime, la ville a développé l’exportation et la vente de vins tant en France qu’à l’étranger : Angleterre, Belgique (Damme, où se trouve encore la maison d’Angély, relais de stockage), Russie, Pays-Bas… Le vin de Saint Jean était un vin blanc très fort et réputé.

Au XVIe siècle, la ville sera en grande partie détruite pendant les guerres de Religion avant de renaître progressivement au XVIIe siècle grâce au commerce des eaux-de-vie. Après avoir connu une belle expansion au XVIIIe siècle, le commerce des eaux-de-vie atteindra son apogée au XIXe siècle, jusqu’à ce que la crise du phylloxéra (1875) y mette progressivement un terme. Tout le commerce et l’activité portuaire s’éteindront progressivement au XXe siècle.

Que reste-t-il de ces quais ? Une ou deux rampes, devant le club de canoé kayak et une autre vers les écluses, à quelques mètres de la précédente, quelques anneaux d’attache le long de la Boutonne. Plus loin, les écluses Bernouët que l’on peut toujours voir aujourd’hui. De l’autre côté, vers Cognac, à l’emplacement du pont Merzeau (Michel Merzeau, capitaine, 1913-1944, mort pour la France) se trouvait un pont tournant.

 

XVIIIe siècle : Apparition du commerce de l’eau-de-vie

 

Après 1621 : renaissance de la ville et apparition de l’eau-de-vie

Saint-Jean d’Angély se relève progressivement des guerres de Religion : le siège organisé par Louis XIII en 1621 avait détruit une bonne partie des maisons, l’abbaye, les églises et appauvrie la population. La Congrégation de Saint-Maur s’installe en 1623 et relève l’abbaye. La ville commence à renaître. C’est également au XVIIe siècle qu’apparaît la double distillation du vin autrement dit l’eau-de-vie. Autrefois, au Moyen Âge, le vin supportait difficilement les longs trajets. La double distillation fut une solution. La plantation de vignes et le commerce des eaux-de-vie commencent

 

Un exemple : Les chais du port  (devant le restaurant)

Au XVIIe siècle, le vin était transporté en barriques sur les gabares, chargées de d’autres produits comme le sel qui dépassait encore à la fin du XVIIe en volume le vin.

Description du chai : trois entrées ouvertes en plein cintre. Un étage et un toit percé de petites fenêtres à frontons triangulaires. La troisième en partant de la gauche porte l’inscription P. HUET et la date de 1633. Au rez-de-chaussée : la première et la dernière entrée sont surmontées de la mention : « Anno 1716 »

Autre exemple de chai, le restaurant : trois entrées en plein cintre et un étage.  

Les chais qui se trouvent à côté du club de canoë appartenaient au XIXe siècle à la famille Benoît, grande famille de négociants dans les années 1860. Ces chais étaient en fait deux distilleries. Aujourd’hui ce sont des appartements. Ils possédaient également les Chais du port et les bâtiments à côté, le chai du club de canoë. Les Chais du port appartiennent ensuite à Villeneau qui loue cette salle pour mariages et associations. La famille Benoît possédait également le château (à côté du club de canoë). Construit en 1900 par l’architecte Bonnet (architecte de l’Hôtel de ville). A la suite du phylloxéra, les Benoît avaient vendu une propriété sur la route de Marennes et avaient reçu des dédommagements.

Le chai : ce terme apparaît en 1482. D’après le Larousse, ce terme vient de casa, maisonnette, cabane et désignait en bas latin (chaia) le cellier. Pour le Petit Robert il est synonyme de cave ou cellier. C’est un magasin situé au rez-de-chaussée où l’on emmagasine les vins et eaux-de-vie en fûts. Il s’agit ici de chais de stockage des eaux-de-vie prêtes à l’exportation. L’eau-de-vie était toujours transportée en barriques, fûts de chêne, et non en bouteilles.

L’exemple de ce chai est le plus ancien et unique. Les autres chais, situés à droite du Kayak Club, appartenaient à la famille Benoit et furent construits au XIXe.

 

Le commerce des eaux-de-vie sous l’Ancien Régime

Expansion du vignoble

A partir du XVIIe siècle, le vignoble s’agrandit. Son expansion s’intensifie au XVIIIe siècle : les trois-quarts des terres sont occupés par les vignobles. Cela a pour conséquence une baisse importante de la production de blé et par conséquent une augmentation du taux de mortalité (crise, famine). En parallèle, la production d’eaux-de-vie augmente et le marché s’intensifie.

Taxes

 - La traite de Charente : les eaux-de-vie destinées à l’étranger passaient par voie maritime tandis que celles destinées au marché intérieur (Paris) voyageaient par voie terrestre. Pour l’étranger, le passage sur le fleuve Charente faisait l’objet d’une taxe, 15 livres 14 sols par barrique.

 - La taxe de frontière : au XVIIIe siècle, les départements n’existaient pas. On parlait de provinces. La Charente maritime et la Charente d’aujourd’hui réunissaient trois provinces, l’Angoumois, l’Aunis et la Saintonge.

 

A chaque passage dans une province, il fallait payer une taxe. Pour éviter de payer cette taxe, les négociants décidèrent de passer par le port de Tonnay-Charente au lieu de passer par La Rochelle. Ce qui eut pour conséquence le développement de ce port de Tonnay Charente et le déclin de celui de La Rochelle dès 1750.


L’Aunis et la Saintonge étaient rivales. Ces deux provinces possédaient chacune un port, La Rochelle et Saint-Jean d’Angély, et produisaient le même produit, l’eau-de-vie, à la différence près que celle de Saint-Jean d’Angély était de meilleure qualité, puisque située en limite des futurs "Fins Bois" et "Bons Bois" lorsque l’AOC Cognac fut mise en place et que l’Aunis est en zone "Bois ordinaires".  

 

 

Autour de 1720 : Saint-Jean d’Angély, 2e centre d’achats après Cognac

-          Le système de taxation a favorisé l’essor de l’activité commerciale du port de Saint-Jean et de celui de Tonnay-Charente. En 1730, 3 000 à 6 000 pièces descendaient la Boutonne, soit la moitié ou plus des expéditions totales de Tonnay-Charente.

-          Position stratégique de Saint-Jean : située en limite des régions actuelles des Bons Bois et des Fins Bois, les achats étaient de deux catégories :

o        eaux-de-vie des régions à l’ouest de la ville dites de Saint-Jean d’Angély, moyenne qualité

o        eaux-de-vie à l’est de la ville, sous le nom de Cognac

-          les maisons de négociants :  Les Belesme, grossistes très importants à Saint-Jean . Grande famille d’hommes d’affaires. Puis, la maison Augier, installée dans la rue Gambetta, dépendait des Belesme en 1720.

 

  1. Production et exportations

 

Une barrique= 220 litres ; à Saint-Jean, les barriques étaient soit en chêne, en châtaigner ou en frêne.

 

-          Cognac : 40 200 barriques, plus grande qualité, la plus forte

-          Saint-Jean : 24 000, moyenne qualité

-          La Rochelle : 14 500, faible qualité

-          Île de Ré : 10 000

 

Saint-Jean : Hollande + France

Cognac : Angleterre, Irlande + France

Aunis : France

 

Le marché intérieur français était 3 ou 4 fois plus important que l’exportation.

 

XIXe siècle : apogée du commerce des eaux-de-vie

1.    Plantation du vignoble

Pour l’année 1845, le nombre d’hectares plantés en vigne était :


(arrondissements - hectares)
Saint-Jean d'Angély : 27 401 ha
Saintes : 26 606 ha
Jonzac : 18 431 ha
La Rochelle : 15721 ha
Rochefort : 10 783 ha
Marennes : 8 429 ha

 

Dans l’Annuaire 1845 du département, l’étendue du vignoble est en baisse.

D’après un rapport établi par Abel Mousnier, Président du Tribunal de commerce de St-Jean et négociant, lors du conseil municipal du 13 mars 1860 : les 4/5e des vins et eaux-de-vie produits dans l’arrondissement de St-Jean sont exportés essentiellement vers l’Angleterre.

Production de vins rouges, vins de Saintonge, très recherchés.

 

Production des vins et eaux-de-vie dans l’arrondissement de St Jean

Canton

Vins

Eaux-de-vie

Matha

159 189 hectolitres

41 381

St Jean

88 881

41 531

Aulnay + Loulay

137 292

33 075

St Savinien, St Hilaire, Tonnay-Boutonne

95 876

11 220

Total production

481 238

127 207

 

« Après La Rochelle, St Jean représente le point commercial le plus important du département ».

 

2.    Une prospérité ostentatoire (à voir dans les rues)

 

N° 75 avenue de Marennes : Maison d’angle

Très belle maison avec beau jardin fermé par une grille et donnant sur la Boutonne. Escalier en pierre orné de deux rampes à balustres en pierre. Deux grosses consoles ornées d’une grosse feuille d’acanthe, soutiennent un balcon orné de motifs en fer forgé. Fenêtre surmontée d’un fronton arrondi à l’intérieur duquel se trouve une grande guirlande de fruits. Toit d’ardoise percé d’une petite fenêtre surmontée d’un pot à feu.

Clôture sur la rue : une entrée à carrosses : deux piliers et de part et d’autre, une entrée piétonne ornée de spirales. A côté, un chai, superbe entrée en anse de panier, fenêtres du toit, enduit ocre….

Ce plan et ces élévations sont caractéristiques du domaine viticole implanté dans la campagne au milieu du vignoble. Ce type d’habitat vient s’implanter en ville, d’abord près du port et en zones périphériques. On retrouvera d’autres exemples du même type plus loin.

N° 63 : Maison Robert

Un pavillon central, deux ailes de part et d’autre s’élevant sur deux niveaux. Très grande entrée en arc segmenté, encadrée de deux pilastres ioniques soutenant un entablement au-dessus duquel se trouvent deux petits pilastres ornés de deux vases. Au-dessus, deux pilastres, corniche, toit invisible orné d’un grand fronton à boules et de feuilles de vigne sur les rampants.

Détailler le bestiaire : aigles, dragons, oiseaux, dauphins…

Frontons des fenêtres du rez-de-chaussée : porc-épic : Henri II et salamandre : François 1er.

Façade néo-renaissance. La famille Robert était l’une des plus importantes de la ville. (Cf chapelle au cimetière)   

Sur le côté gauche, rue du port, enduit ocre. Derrière entrées avec lettres : H, E, D… Entrées et sorties des cargaisons, des barriques.

Très grande prospérité de la ville et grande activité commerciale.

A côté de la maison Robert, porte D et presque en face maisons avec piliers : reprise de l’architecture des domaines viticoles. Succession de piliers des deux côtés.

N° 26 : maison de maître : Maison Daubigné (fin XIXe)

Bel ensemble. Chais et maison de maître donnant sur la rue. Grille de clôture. Très belle entrée, quelques marches en pierre, deux fines colonnettes. Entrée surmontée d’un cartouche de marguerites et de roses. Mascarons aux angles. Balcon, belle porte fenêtre encadrée de deux colonnes cannelées surmontées de chapiteaux ornés de cornes d’abondance et de vases. Entablement orné d’une frise de grappes de raisin et de feuilles de vigne. Fronton. Toit d’ardoise percé de deux fenêtres à frontons. Girouette. Sur la gauche, petit jardin d’hiver. 

Racheté ou élevé par Daubigné, exploitant en bois et maire de Saint-Jean d’Angély..

Hôpital Saint-Louis sur la gauche (à l’intérieur, statues de Saint Jean-Baptiste et de Saint-Louis, 1892 Clouzeau)

Au bout Faubourg d’Aunis

Rue Michel Texier : ouverte dans la deuxième moitié du XIXe .

 

3.    Embellissement de la ville

 

-          élévation sociale : maison et chais révèlent par leur décor la prospérité des négociants. Exemple de la maison Robert. Les négociants apparaissent aux fonctions de maire (Jean-Baptiste Griffon 1802-1809, Abel Mousnier 1848-1853)

-          ouverture de la rue Michel Texier : maire de Saint Jean de 1853 à 1864, il fit percer cette rue dans laquelle furent découverts des vestiges gallo-romains. On lui doit aussi la statue Régnaud et le marché.

-          Maison Richard : fondée en 1830, cette maison était l’une des plus importantes. Elle s’éteignit en 1980. Elle avait racheté plusieurs petites maisons. Exemples de chais

-          Embellissement de ce quartier, exemples de maisons, hôtels particuliers de la Chaussée du Calvaire (1868)

-          D’autres maisons : Chaussée du calvaire, rue des trois frères Gautreau (portail viticole, enduit ocre maison de maître)rue Régnaud et rue Port Mahon : Les Frères Gautreau, Audouin-Dubreuil dont les chais se trouvaient dans la rue Régnaud, Fromy, rue Port Mahon, fondée en 1815 (emblème et devise : « Si tu me trompes tu me perds »).

 

1875-1980 : de la crise du phylloxéra à la disparition des maisons de Cognac

 

Epidémie

Le puceron « vastatrix » : le désir de rendements entraîne l’importation de plants américains et par là-même du phylloxéra.

1872 : Crouin, près de Cognac

1874 : Matha

1875 : St Jean et Jonzac

1876 : Surgères

1878 : La Rochelle, Montguyon et Saujon

1880 : Oléron

1883 : Ré

 

Conséquences : déclin du commerce des eaux-de-vie

-          destruction des deux tiers du vignoble

-          exode rural : les villages se vident, les domestiques partent et les propriétés vendues

-          disparition progressive de toutes les maisons de Saint-Jean, les deux dernières : Richard et Rogée-Fromy (années 1980)

-          rachat des maisons d’eaux-de-vie par les plus grandes maisons de Cognac : Martell, Hennessy, Camus, Courvoisier

-          élevage laitier en Aunis et Basse Saintonge

-          élevage de boucherie au sud

-          activité portuaire interrompue

-          reconstruction du vignoble autour de Cognac : début XXe : 55 000 ha, 1976 : 110 000 ha

-          Bouron

 

Les chais Richard

Maison fondée en 1830. En restauration. Plus importante maison de Cognac avec celle de Rogée-Fromy fondée en 1819 (rue Port Mahon). Lors de la crise du phylloxéra, elle rachète de nombreuses maisons. Ferme ses portes dans les années 1980.

Exemple de l’un de ses chais : 500 m2   de surface. 

Intensification de l’activité portuaire et de la production viticole surtout dans la deuxième moitié du XIXe siècle. Nouvelle prospérité de la ville, nombreuses constructions et reconstructions aux dates inscrites sur les balcons ou les cartouches au-dessus des portes (1863, 1868, 1869…). On voit également la création de plusieurs maisons et la naissance d’un nouveau quartier : celui du port.

Le XIXe siècle sera marqué par la prospérité de la ville : développement économique et urbain : nombreux cafés, allées d’Aussy, jardin public. Apogée du commerce des eaux-de-vie.  

Aujourd’hui, seul Bouron existe encore. D’autres chais encore visibles : chaussée du Calvaire, chaussée de l’Eperon, rue Port-Mahon, rue du Général Leclerc, … Hôtels particuliers et maisons de maître en périphérie de la ville.

 

Evolution des maisons de négociants :

(année - nombre)
1846 : 11
1861 : 23
1876 : 19
1885 : 25
1894 : 24
1900 : 22
1913 : 14
1934 : 10

Au XXe siècle, en 1914, il y avait une vingtaine de négociants en Cognac, quelques courtiers, dix distilleries, deux bureaux de Régie, à Saint-Jean Gare et Saint-Jean Port. Autour de 1920, il y avait encore à Saint-Jean d’Angély, 10 maisons de cognac et 5 distilleries.

Dans les années 1950, la Société Cointreau, installée place Saint-Nazaire, distillait et faisait vieillir le Cognac qui était mis en bouteille à Angers.

La Société Richard Frères possédait 16 000 m2 de chais, dont 6 160 m2 couverts, dans lesquels étaient conservés 1 300 000 litres de Cognac, Pineau et Brandy, soit 1 700 000 bouteilles qui étaient expédiées en France et à l’étranger.

 

La maison Richard ferme ses portes dans les années 1980.

 

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8 juin 2008 7 08 /06 /juin /2008 23:03

Journée du Patrimoine de Pays et des Moulins

Le port de Saint-Jean-d’Angély et le commerce des eaux-de-vie

 

L’exposition présentée par l’office de tourisme de Saint-Jean d’Angély-Saint Hilaire de Villefranche chez Christian Baudry dimanche 15 juin, à Saint-Hilaire de Villefranche, concernera le commerce maritime de la ville de Saint-Jean depuis ses origines. Boutonne, gabares chargées de vins et Cognac vers la Hollande, anciens chais, maisons de maître… Petite histoire du commerce des eaux-de-vie à Saint-Jean d’Angély.

> Remerciements à Catherine Dumas (office de tourisme) pour ses recherches - Bernard M


Quai de Bernouët : les anciens chais à Cognac ont laissé place au Restaurant du Port

On pourra y voir le Port, avec la maison Benoît (à côté du club de canoë-kayak), construit en 1900 par l’architecte Bonnet (il a construit l’Hôtel-de-ville), les chais du Port (les plus anciens), qui appartenaient en 1860 aux Benoît. A noter qu’en façade du restaurant se trouvent trois entrées ouvertes en plein cintre, des petites fenêtres à fronton triangulaire. La troisième en partant de la gauche porte l’inscription "P. HUET" et la date "1633". Au rez-de-chaussée : la première et la dernière entrée sont surmontées de la mention "Anno 1716".

 

Une prospérité ostentatoire…

La prospérité était au rendez-vous : au 75 avenue du port, on peut voir la très belle maison Clouzeau, avec son escalier en pierre, son balcon en fer forgé, son toit d’ardoise (la charpente est en cours de restauration), son entrée à carrosses et ses deux entrées piétonnes.

Au n° 63 se trouve la maison Robert, avec sa façade néo-Renaissance, son bestiaire d’aigles de dragons d’oiseaux et de dauphins, ses frontons de fenêtres avec le porc-épic (François II) et la salamandre (François 1er).

 

Une expédition de barriques d’eaux-de-vie de la maison Robert & Fils, au 63 de l’avenue du Port. On aperçoit au fond la maison Clouzeau. (Repro C. D.)

La famille Robert était une des plus importantes de la ville (voir photo) et a donné son nom à la fondation Robert. Les barriques étaient stockées dans des chais situés rue du port, derrière la maison, avec des entrées repérées par des lettres D, E, H dont l’enduit ocre typiquement charentais a été conservé sur les murs.

La maison Daubigné est au n° 26 rue du Port.

Dans la rue Michel Texier (maire qui fit ouvrir cette rue au XIXe siècle) on peut aller à la maison Richard et voir les chais en face (les actuels locaux du Pays Val de Saintonge).

Bien d’autres demeures sont à voir, comme l’hôtel particulier Chaussée du Calvaire, la rue des trois frères Gautreau (portail viticole, enduit ocre maison de maître), la rue Régnaud et la rue Port Mahon : Les Frères Gautreau, Audouin-Dubreuil dont les chais se trouvaient dans la rue Régnaud, Fromy, rue Port Mahon, fondée en 1815 (emblème et devise : « Si tu me trompes tu me perds »).

 

… jusqu’au phylloxera

 

S’il y avait 25 négociants en 1885, la crise du phylloxera eut des conséquences quand les stocks furent épuisés. Autour de 1920, il y avait encore à Saint Jean d’Angély 10 maisons de cognac et 5 distilleries.

Dans les années 1950, la Société Cointreau, installée place Saint-Nazaire, distillait et faisait vieillir le cognac qui était mis en bouteille à Angers.

La Société Richard Frères, fondée en 1830, était la plus importante maison de Cognac avec celle de Rogée Fromy fondée en 1819 (rue Port Mahon). Lors de la crise du phylloxéra, elle rachète de nombreuses maisons et possédait 16 000 m2 de chais, dont 6 160 m2 couverts, dans lesquels étaient conservés 1 300 000 litres de cognac, pineau et brandy, soit 1 700 000 bouteilles qui étaient expédiées en France et à l’étranger.

Elle a fermé ses portes dans les années 1980.

En 2004, il restait deux négociants de Cognac : Bouron (château de la Grange) et Chabasse (51, rue Élysée Loustalot).

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8 juin 2008 7 08 /06 /juin /2008 23:01

Journée du Patrimoine de Pays et des Moulins

Un patrimoine viticole

Dimanche 15 juin, Maisons Paysannes de France 17 et l’office de tourisme de Saint-Jean d’Angély et Saint-Hilaire de Villefranche proposent de découvrir le patrimoine rural et viticole. Rendez-vous à 10 h au 25, rue "Chez Chiron", à l’exploitation viticole de M et Mme Baudry, à Saint-Hilaire de Villefranche.

» B. M.

 

 La distillerie : une série impressionnante d'alambics... 

 

Les 11e journées du Patrimoine de pays et des Moulins en Poitou-Charentes auront lieu samedi 14 et dimanche 15 juin. Chaque année, la Région concrétise son soutien avec l’aide apportée par le Fonds régional d’intervention locale (Fril) aux communes modestes désireuses de valoriser leur patrimoine.

Dimanche 15 juin, cette journée consacrée au patrimoine de pays a pour thème : "Lieux de production agricole, artisanale et industrielle". En Charente-Maritime on pourra ainsi découvrir les grottes de Régulus à Meschers, les vignobles de Talmont, le site ostréicole de Bourcefranc-Le Chapus, les sites à sel de Loire-les-Marais, la pierre de Crazannes, le savoir-faire de la poterie charentaise et le tissage de la lirette à Pont-L’Abbé d’Arnoult, la production agricole de l’abbaye de Fontdouce, etc. Le programme est vaste quand il faut y rajouter les moulins, à Jonzac, à Saint-Just Luzac ou à Saint-Vaize, découvrir l’asinerie du Baudet du Poitou à Dampierre sur Boutonne ou l’ébénisterie à Macqueville…

 

Au pays du Cognac


Les anciens chais du quai de Bernouët à Saint-Jean d’Angély (photo B. M.)

A Saint-Jean d’Angély, les Maisons Paysanne de France et l’office de tourisme ont bien rempli ce dimanche 15 juin, en "délocalisant" les manifestations en un point d’accueil unique situé "Chez Chiron", une exploitation viticole tenue par M et Mme Baudry, à Saint-Hilaire de Villefranche.


De 10 h à 18 h, le programme comprend d’abord une exposition de produits artisanaux (lirette, girouette, bijoux…), de produits régionaux (miel, vins, pineau…), une exposition photos de l’habitat viticole par MPF 17 et un inventaire du Pays Val de Saintonge sur le port de Saint-Jean et le commerce des vins et eaux-de-vie à Saint-Jean d’Angély depuis le Moyen Âge, sur les gabares descendant la Boutonne.

Les matériels et outillages.

 

Il sera possible de visiter l’exploitation viticole, la distillerie, l’outillage. A 16 h, une animation patoise sera assurée par "Jhustine". Autre animation de découverte du patrimoine rural : démonstration et discussion sur la pose d’enduit à la chaux par M Sicaud, maçon aux Eglises d’Argenteuil.


Le matin, un circuit découverte des maisons viticoles de Sainte-Même sera commenté par Catherine Dumas  (architecture, chais, écuries…) Le départ a lieu à 10 h de l’office tourisme de Saint-Jean pour retourner à Saint-Hilaire à midi, afin de partager le verre de l’amitié.  

D’ici là, une exposition a lieu dans la vitrine de l’office de tourisme, avec un magnifique alambic miniature en cuivre artisanal, fabriqué par Dominique Heurtebise, de Jarnac-Champagne. A voir absolument…

Un alambic miniature, fabriqué par Dominique Heutebise, "La Pouyade" 17520 Jarnac-Champagne Tél. 05 46 4954 09 

Zoom sur Sainte-Même

 

Village-rue bordé de maisons construites au XIXe siècle par des propriétaires négociants. Les maisons présentent les caractéristiques de l’architecture viticole : maison de maître de plan-masse construite en pierre de taille et couverte d’un toit en ardoises. Les chais, écuries se trouvent à proximité de la maison. L’ensemble est entourée d’un haut mur de clôture percé d’un portail ouvert en plein cintre ou d’une entrée encadrée de piliers massifs.  

 

Chagnon : exemple d’une propriété située dans la rue principale : la propriété appartenait à la famille Caillaud, propriétaires négociants en Cognac. La ferme abritait une distillerie. Le château d’eau daterait des années 1880 (en fer, hauteur 12 m, cuve de 4 x 4 m. Volume : 64 m3).

Il existe encore la noria sur laquelle tournait un mulet toute la journée. Un puits existe en-dessous du château. Il mesure 8 m. Ce château d’eau alimentait la ferme et les jardins. Il a cessé de fonctionner à l’arrivée de l’eau courante dans les années 1960.

 

Contact :

MPF 17 - Maison de Jeannette - 51, rue de la Garousserie, Les Granges 17400 St-Jean-d'Angély. Tél. et Fax : 05 46 32 03 20 maisons.paysannes17@wanadoo.fr

Office de Tourisme St-Jean d'Angély & St Hilaire de Villefranche - Place du Pilori - BP 117 - 17416 St-Jean d'Angély Cedex Tél. : 05 46 32 04 72 - Fax: 05 46 32 20 80

Catherine Dumas, Médiatrice du patrimoine Ligne directe 05 46 32 65 41

Christian Baudry 25, Chez Chiron 17770 Saint-Hilaire de Villefranche Tél. 05 46 95 32 42 Fax 05 46 95 40 01  christianBaudry@cognac.fr http://www.chez.com/chezbaudry/

 

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