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"Mémoires d'Afrique" est un spectacle créé tout spécialement dans le cadre de l'exposition "Le Tuault fait sa croisière noire".
Lire l’article précédent sur ce sujet http://angely.over-blog.com/article-23870591.html.
La première de ce spectacle sera donné à la Chapelle des Bénédictines, vendredi 24 octobre à 20 h 30.
"Mémoires d'Afrique" réunit Hervé Le Dorze (Musique, composition spéciale "croisière noire"), Hélène Garbaye (danse), poésie (texte de et avec Patrick Le Tuault dit par Chantal Jouet, Ninette et Michel Mazouin, avec la participation exceptionnelle de Jean-Marie Bréhier).
Des extraits des livres d'Ariane Audouin-Dubreuil seront aussi repris lors de ce spectacle joué au cœur de l'exposition dépaysante et scénographique intitulé "Le Tuault fait sa croisière noire".
Entrée gratuite.
» Frank Restif
Après un an de travail, Patrick Le Tuault nous revient chargé de souvenirs ramenés de ces voyages en Afrique. L'exposition "Le Tuault fait sa croisière noire" en témoigne.
Voyages avant tout imaginaires, car tel un Jules Vernes accomplissant le tour du monde dans sa chambre, l'artiste concède : " un galeriste a présenté certains de mes tableaux au Gabon et au Sénégal mais une sorte de magie m'a toujours empêché d'accomplir un voyage en Afrique Noire". Une magie salvatrice car l'onirisme de Le Tuault exprime sa démesure en toute liberté.
En entrant à la Chapelle des Bénédictines, on est plongé à l'intérieur d' une scénographie conçue comme un carnet de voyage. : ici une tente berbère où l'on sert le thé, là une chambre de bivouac protégée par des moustiquaires, plus loin une construction en bambous… Et partout des dessins, des croquis et des tableaux dont le réalisme fantastique dépeint cette Afrique merveilleuse et idéale des contes. On retrouve sans peine l'âme émerveillé d'un petit garçon ou d'une petite fille écoutant son grand-père : « Tu sais, le monsieur qui a fait la Croisière Noire en 1924 c'était un certain Louis Audouin-Dubreuil. Comme toi, il est né à Saint Jean d'Angély. Et l'Afrique de l'époque, était si sauvage qu'aucune voiture ne l'avait encore traversée. Les explorateurs, eux, dans leurs autochenilles, ont rencontré plein de tigres, de lions et d'éléphants. Demain, on ira voir tout ça au Musée. »
Dans le même esprit, Le Tuault affirme « accepter garder en tant qu'artiste la part d'enfant qui peint comme un adulte peut le faire « , précisant : « Avec le recul des ans, je me suis permis d'avoir un autre regard sur cette mémoire collective locale ». Laquelle confine à l'universel. John Hudson, critique d'art, l'affirme dans le catalogue de l'exposition : « La croisière noire c'était la capsule Apollo de son époque et sa mission l'équivalent d'un alunissage ». Le Tuault, lui, ne demande pas la lune : il dépeint un monde où l'harmonie peut exister. Dans les rêves éveillés de cet homme au cœur d'enfant, les animaux de la Jungle approchent de l'homme sans crainte, les progrès techniques ne dénaturent plus le paysage. La conférence du 27 octobre, permettra de mieux comprendre cette vision aussi esthétique que philosophique de l'artiste.
"Le Tuault fait sa croisière Noire", jusqu'au 2 novembre, avec le soutien du Conseil Régional Poitou-Charentes, du Département de la Charente-Maritime et du Pays des Vals de Saintonge. Entrée libre.
Des animations jusqu'au 2 novembre :
"Mémoires d'Afrique ", vendredi 24 octobre à 20 h 30.
Musique et poésie, lundi 27 octobre à 20 h 30 : musique et poésie, avec " Une aventure picturale" (rencontre avec l'artiste).
Vendredi 31 octobre à 20h30 : Film et rencontre-débat avec Ariane Audouin-Dubreuil à la Chapelle des Bénédictines. Entrée gratuite
Programme
"Le Tuault fait sa croisière Noire", jusqu'au 2 novembre, avec le soutien du Conseil Régional Poitou-Charentes, du Département de la Charente-Maritime et du Pays des Vals de Saintonge. Entrée libre.
Des animations jusqu'au 2 novembre :
"Mémoires d'Afrique ", vendredi 24 octobre à 20 h 30.
Musique et poésie, lundi 27 octobre à 20 h 30 : musique et poésie, avec " Une aventure picturale" (rencontre avec l'artiste).
Vendredi 31 octobre à 20h30 : Film et rencontre-débat avec Ariane Audouin-Dubreuil à la Chapelle des Bénédictines. Entrée gratuite
Expositions
Deux expositions sur les chemins de Saint-Jacques de Compostelle sont prévues.
L'une se tient à l'Hôtel-de-Ville de Saint-Jean d'Angély du 3 au 16 juin.
L'autre se tiendra à la maison de la CdC de Saint-Hilaire de Villefranche du 18 au 27 juin.
Jean-Pierre Bonnin et Michel Alet exposent leurs toiles jusqu’au 10 mai à la chapelle des Bénédictines
» B. M.
Avec "Il pleuvait sur Brest ce jour-là", Michel Alet a reçu en juin 2007 le premier prix à l'exposition du centre culturel de Labastide-de-Lévis sur le thème "L'eau dans tous ses états".
L’invité de Jean-Pierre Bonnin est Miche Alet, un peintre du Sud-Ouest, bien connu dans sa région (Castelnau de Lévis, près d’Albi), qui s'adonne sans modération à la peinture à l'huile, à l'acrylique, aux encres, aux techniques mixtes.
Depuis l’époque lointaine, où, âgé de cinq ans, il réalisait sa première fresque au charbon de bois sur les murs de la maison familiale en l’absence de ses parents qui avaient méconnu son talent précoce, il a cultivé une inclination naturelle pour les arts, le dessin et la peinture.
Son travail se situe aux limites de l’abstrait et du figuratif. Une peinture que l’on pourrait qualifier d’évocatrice, imaginative, née du rêve et parfois du hasard, qui se structure peu à peu pour amener une œuvre aux résonances multiples, avec des plages étouffantes et des espaces de repos. Tantôt apaisante, tantôt agressive cette peinture surprend, intéresse, séduit, agace parfois le visiteur qui s’interroge devant le fouillis, l’irrationnel de certaines toiles.
L’auteur en dit : « Chacun avec son histoire, tous ces tableaux sont mes enfants. Il en est qui ne me parlent plus beaucoup, d’autres qui m’emplissent d’une joie profonde et ce ne sont pas forcément les plus beaux ».
Il n’a pas de théorie rigide, ni de voie unique, allant en toute liberté à travers les thèmes, les styles et les modes d’expression. Il aime les couleurs intenses, les coups de pinceaux vigoureux, les architectures fortes et équilibrées. « J’aime bien qu’il y ait une fenêtre ouverte dans le tableau vers la pensée et le rêve. Que celui qui le regarde se l’approprie par son imagination et sa sensibilité et fasse son chemin de "l'apparence vers l'invisible" ».
Les Angériens et les autres sont donc invités à découvrir cette étrange et foisonnante "famille" que l’on peut retrouver sur son site Internet www.michel-alet.com
Jean-Pierre Bonnin
"Les coquelicots", de Jean-Pierre Bonnin.
L’enseignement mène à tout à condition d’en sortir et le moyen le plus facile est de prendre sa retraite qui permet de se consacrer à ses plaisirs favoris. C’est le cas de Jean-Pierre Bonnin. Mais ce n’est pas le départ en retraite qui lui a donné le goût de la peinture, il passe simplement plus de temps devant son chevalet.
C’est à l’Atelier d’Arts dont il fut l’un des premiers adhérents qu’il a commencé à travailler avec les professeurs-animateurs successifs, Jean-Claude Roy, Jean-Claude Nède, Marie-Pierre Le Sellin. Pas toujours assidu mais toujours intéressé, il peint essentiellement pour se détendre, par crises pourrait-on dire, avec de longs moments d’inaction, et en variant les styles.
Fidèle à l’acrylique, plus prompt à sécher et à plus facile à reprendre, et qui convient à une sorte d’empressement pictural qui est sa "marque de fabrique", il produit beaucoup mais jette tout autant.
Il a exposé quelques fois à Saint Jean, en groupe avec l’atelier d’Arts et individuellement dans les lieux de la ville qui ont bien voulu l’accueillir, office du tourisme, bibliothèque, cafés et restaurants. C’est aussi un habitué des "journées des peintres dans la rue" organisées par l’office du tourisme.
Le "Prix du public" de l’exposition "La Palette de Saintonge" a été remis dimanche 16 décembre à la chapelle des Bénédictines de Saint-Jean d'Angély.
Né à Prignac, en Charente-Maritime, où il vit et travaille, Georges Charpentier est le dernier maillon d’une famille saintongeaise d’exploitant forestier : son atelier de sculpteur n’est autre que l’ancienne scierie familiale.
Artiste autodidacte, il s’est passionné depuis l’enfance pour le dessin. Doté d’un sens de l’observation étonnant et d’une sensibilité exacerbée, il va créer son propre univers emprunt de douceur, de courbes et de contre-courbes.
Libre, curieux, inventif, il s’intéresse à différentes matières (bois, pierre, fer, marbre etc.) qui lui permettent d’explorer divers horizons, jusqu’à évoluer vers une expression épurée, à la limite de l’abstraction, et à créer son propre concept esthétique.
A partir des années 70, les volumes des œuvres de Georges Charpentier deviennent plus expressifs et il choisit le bronze : la sculpture de Charpentier est née ! Il dit alors : « Que de drames, que de tragédies sur cette terre… Si je ne suis pas l’artiste témoin de son temps, qu’importe ! Je préfère sculpter l’amour, la vie, la tendresse, la femme, pour rappeler qu’à toutes les époques, il a existé de la beauté et de la tendresse en ce Monde. »
Georges Charpentier sculpteur
Cependant, Georges charpentier n’a jamais véritablement exposé sur ses terres natales de Saintonge. L’exposition que la Palette angérienne réalise à la chapelle des Bénédictines du 20 décembre au 22 janvier offrira une rétrospective de cinquante pièces de son œuvre. En accompagnement des sculptures en bronze de Georges Charpentier, Guy Kunz-Jacques exposera des photographies sur le thème "Le Génie dans les mains de Gino" et Philippe Charpentier donnera au piano une soirée musicale samedi 12 janvier à 18 h 30, interprétant Chopin, Schubert, Debussy et Joplin (entrée libre, places limitées !).
Par ailleurs, les lycéens découvriront l’œuvre du sculpteur par des rencontres prévues sur le site l’exposition ou dans l’atelier de l’artiste. Une œuvre résultant d’un travail dont Georges Charpentier dit qu’il fait se « transcender la raideur et l’inertie et métamorphoser le métal en chair ».
L’exposition est proposée par La Palette Angérienne avec le soutien de la Ville de Saint-Jean-d’Angély et de la Région Poitou-Charentes. Entrée libre. Ouverture du mardi au vendredi, de 15 h à 19 h, samedi et dimanche de 11 h à 17 h. Vernissage samedi 22 décembre à 11 h 30.
Un art aux quatre coins du monde
De 1977 à 1995, Georges Charpentier a été présent à la galerie Félix Vercel, sur Madison Avenue, à New York, ou amateurs et collectionneurs se sont particulièrement intéressés à son travail. Depuis 1977, il est toujours à la galerie Félix Vercel avenue Matignon à Paris. Ses œuvres en bronze doré sont aujourd’hui répandues aux quatre coins du monde : musées de Mexico et de Munich, centre culturel français de Nazareth, musée d’art moderne de New York, Nice, Sao Paulo, Tokyo.
Georges Charpentier est devenu un artiste reconnu, inscrit au Bénézit*. Pour André Parinaud (Connaissances des Arts), « le génie de Charpentier fait qu’il est l’un des participants les plus actifs des chemins que la sculpture française a pris ».
* Créé en 1911, le Bénézit est "le" dictionnaire des peintres, sculpteurs, dessinateurs et graveurs (14 volumes, 13440 pages, prix 826 euros). www.benezit.net Cet article sera publié dans "L'HEBDO de Charente-Maritime" du 13 janvier 2007
Du 9 décembre au 15 janvier, le peintre Chaissac expose dans un cadre inhabituel et autre que son atelier : celui de l’épicerie "Cuisine et terroir" située sur la place d’Aulnay de Saintonge. Elle a commencé voici 20 ans à peindre du figuratif. Son style s’est ensuite affirmé, allant du figuratif contemporain vers l’abstrait. Parmi ses tableaux, citons des cabanes ostréicoles, un ponton avec un carrelet, une barge dans un chenal, l’église d’Aulnay, sa fontaine dans la rue, des bouquets de tulipes, un champ de coquelicots, des compositions et créations où chacun va y trouver ce qu’il veut voir… L’artiste travaille au couteau et au pinceau. Sa peinture est essentiellement acrylique, brillante comme une huile, car elle est ensuite vernie. « J’ai commencé à l’huile, mais comme c’est long à sécher et que je suis une femme pressée, l’acrylique est plus rapide et le couteau est très agréable », commente-t-elle.
Contact : Atelier privé Mauricette Chaissac, 2, rue Porte Matha – 17470 Aulnay de Saintonge. Tél. : 05 46 24 02 27 et 06 70 59 17 80. (photo archives B. M. Vernissage Chaissac juin 2007)