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  • : Le blog de Bernard Maingot
  • : Articles et photos : Actualité sur le canton de Saint-Jean d'Angély (17400), Saintonge, Aunis, sujets divers.
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  • Bernard Maingot
  • Correspondant de presse. Curieux et passionné, j'aime la photographie, l'écriture et transmettre aux autres ce qui m'attire. "On se lasse de tout, excepté d'apprendre" (Virgile).
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Bernard Maingot

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27 août 2009 4 27 /08 /août /2009 23:19

UN COMMUNIQUE DE LA FDSEA

  

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22 août 2009 6 22 /08 /août /2009 18:28

COURRIER DES LECTEURS

Préambule: voici un article sur la Boutonne reçu de Jean-Louis Forgeard-Grignon. Il y présente un projet orienté vers le tourisme, en restaurant la navigabilité de la Boutonne de Saint-Jean-d’Angély à la Charente et la création d’une structure d’exploitation touristique servant à drainer les estivants de la côte atlantique vers le bassin de la Boutonne.

En fin d’article, Jean-Louis Forgard-Grignon lance un appel à ceux qui sont désireux d’étudier un tel projet avec lui. Bonne lecture.
B. M.

 

Sauvegarder la Boutonne

Le pique-nique organisé à Saint-Jean-d’Angély samedi 8 août 2009 par les organisations vertes et les amoureux de la Boutonne met en évidence l’incapacité - sinon l’incurie - de nos élus locaux et régionaux pour protéger la ressource naturelle la plus précieuse qui nous soit : l’eau.

» J.-L. F.-G.


Ce n’est pas faute d’intérêt ni faute d’efforts des parties prenantes que la situation en est là. C’est plus simplement faute d’exercice de transparence des uns des autres dans la gestion du problème et d’opposition binaire dans la réflexion.

Selon le côté où l’on se place, on y verra les bons protecteurs de la nature et les méchants producteurs agricoles ou bien les méchants ayatollahs écolos de gauche et les gentils libéraux créateurs de richesse de droite.

Aie, aie, aie ! Tout cela nous mène tout droit au lit à sec de la rivière et de ses affluents.

Que construire dans un tel climat d’opposition larvée ou frontale entre les parties, de langage double de nos élus en fonction de leur audience et des rapports de force ?

« Quid » des positions réelles sur la question de l’eau de notre député(e), de notre conseiller général, de notre vice-présidente de région, du maire de la ville, du président de la CdC,….

Chacun d’entre eux sera contraint, selon le lieu et le moment, à faire l’équilibriste entre les forces en présence.

Un combat perdu d’avance…

Le futur aura naturellement raison. A la faveur de la nouvelle politique agricole Européenne qui va se négocier prochainement, la culture du maïs va disparaître assez rapidement de nos terroirs au profit des cultures d’hiver et de printemps non irriguées. Les réserves de substitution vont rencontrer tellement d’opposition que, si elles se font, ce sera pour d’autres raisons que les seuls besoins agricoles et que leur gestion ne pourra relever de la seule ASA Boutonne (association syndicale autorisée) constituée à cet effet.

Le combat actuel des porteurs de ces investissements pour l’irrigation est un combat perdu devant la multiplicité des obstacles qui seront légitiment crées par les autres utilisateurs de l’eau et du milieu.

Si malgré tout, ces réserves se construisent (avec 70% de financement public), elles devront alors être gérées comme un bien collectif au service de tous et la maîtrise de l’eau sera obligatoirement partagée et échappera de toute évidence aux seuls intérêts agricoles.

Donc, dans cinq ou dix ans, la Boutonne aura gagné envers et contre tout et les « écolos » seront heureux d’avoir eu raison avant tout le monde de la justesse de leur combat.

…et un projet fédérateur

Si on souhaite mettre à profit l’énergie et l’intelligence des acteurs des deux bords, on peut gagner du temps et essayer d’identifier un projet commun où la protection de la Boutonne serait indispensable à l’obtention des résultats économiques et non plus un obstacle comme c’est le cas pour l’irrigation actuellement.

Perdons cinq minutes de notre temps et imaginons un projet tellement utopique qu’il a déjà existé.

Imaginons un projet fédérateur, en synergie avec les changements structurels que nous connaissons, un projet qui rassemble les acteurs politiques, associatifs et économiques et qui protège nos ressources naturelles.

Imaginons que nous arrivons à convaincre nos élus, ceux qui gèrent nos contributions fiscales (région, département, pays, CdC, communes), que nous avons décidé ensemble de construire un projet techniquement faisable, financièrement viable et socialement acceptable :

- Restaurer la navigabilité de la Boutonne de Saint-Jean-d’Angély à la Charente.

- Créer une structure économique d’exploitation touristique (plutôt coopérative si l’on veut satisfaire conjointement les objectifs économiques et sociaux) avec des bateaux de promenade à fond plat combinant halage à traction animale et énergie solaire et haltes d’hébergement dans les villages riverains.

 

Quoi, cela coûte cher ? Oui, cela s’étudie, se finance et s’amortit. Il faut réparer quelques écluses, draguer quelques bancs de sable, récupérer les chemins de halage. Cela crée de l’activité, donc de la richesse économique, sociale et environnementale et met à profit les compétences locales.

Le marché existe-il ? Oui, avec une promotion appropriée et une croissance probable à court terme.

L’investissement public peut-il se financer ? Oui, cela ne coûtera pas plus cher que les Antilles de Jonzac, le Paléosite ou le pôle mécanique de Fontenet.

Si nos élus locaux sont prêts à financer deux millions d’euros pour le pôle mécanique de Fontenet (un projet à contretemps des tendances actuelles et concurrent du projet de pôle mécanique à la Genétouze), 12 millions d’euros pour le contournement sud-ouest de Saint-Jean-d’Angély (partant de la carrosserie de Roumagnolle pour rejoindre la zone de Moulinveau et l’échangeur d’Arcadys par les Granges), peut-être peuvent-ils également imaginer d’appuyer la démarche des défenseurs de la Rivière et des ressources en eau.

Qui va porter le projet ? Les politiques eux-mêmes avec l’une de leurs collectivités ? Non, car leur rôle est d’accompagner les porteurs et non de s’y substituer.

Les associations de défense de l’environnement ? Non, ce n’est pas leur objet.

Alors qui et comment ? Un noyau d’acteurs citoyens ayant en commun leur intérêt et leur attachement à notre rivière, elle qui a justifié et nourri l’existence de la cité et des villages riverains.

Ceux d’entre vous, qui en ont l’envie, le temps et l’énergie peuvent me contacter pour étudier ce projet ensemble et, s’il nous apparaît faisable, pour le porter jusqu'à la création de l’entité économique appropriée pour l’exploiter (coopérative, partenariat public-privé sous forme de société d’économie mixte ou autre structure répondant aux objectifs communs).

Ceux qui pensent que ce projet n’est pas viable doivent aussi le faire savoir sans retenue et de manière argumentée.

Bien sur, il appartient aussi à nos élus de s’approprier le projet s’ils le souhaitent à condition de nous faire connaître leur position en complète transparence.

 

Auteur : Jean-Louis Forgeard-Grignon

Ingénieur en Agriculture

Email : saintongheais@gmail.com

 

 

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3 août 2009 1 03 /08 /août /2009 23:49

Bassin de la Boutonne

Pique-nique aux écluses de Bernouët

Un pique-nique est organisé aux écluses de Bernouët samedi 8 août 2009 par SOS Rivières et Environnement, Nature Environnement 17 et AIE 17.

Ci-dessous captures d’écran du tract en PDF reçu par courriel le 2 août. (Si quelqu’un peut me dire comment insérer du PDF sur Overblog au leu de faire quatre captures d’écran comme ici, ça m’intéresse bigrement !)

 

 

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26 mai 2009 2 26 /05 /mai /2009 17:41

ARCHINGEAY

AG de l’association syndicale des marais d’Archingeay

Le Président invite tous les propriétaires faisant partie de l’Association Syndicale des Marais d’Archingeay à assister à l’assemblée générale qui aura lieu le Vendredi 29 mai, de 10 h à 12 h, à la mairie d’Archingeay.

Cette réunion a pour but de procéder à la mise en conformité des statuts suite à l’ordonnance n° 2004-632 du 1er juillet 2004 et son décret d’application n° 2006-504 du 3 mai 2006 régissant désormais la création et le fonctionnement des Associations Syndicales Autorisées, abrogeant la loi du 21 juin 1865 et son décret d’application du 18 décembre 1927 qui régissaient jusqu’à maintenant notre Association.

Se munir des superficies possédées dans le périmètre de l’Association qui s’étend sur les communes d’Archingeay, Tonnay-Boutonne et Champdolent.

Les personnes ne pouvant pas se déplacer peuvent envoyer avant la réunion les renseignements les concernant à Mme Ginette Large, secrétaire de l’Association, 13, Grande Rue, 17380 Tonnay-Boutonne. (Joindre les extraits de la matrice cadastrale en surlignant les parcelles concernées).

Le Président : Jean-Michel Tranquard
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4 février 2009 3 04 /02 /février /2009 00:29
Mercredi 4 février 2009
Commission locale de l’eau du SAGE Boutonne

Le bon débit de l'eau 

La Commission locale de l’eau du SAGE Boutonne a tenu sa réunion plénière, jeudi 29 janvier à la Fondation Robert de Saint-Jean-d’Angély.

» Bernard MAINGOT.

 

De gauche à droite: le sous-préfet Frédéric Brassac, Jean-Yves Martin, president de la CLE, Claude Miqueu, président du comité de bassin, Manuella Broussey, animatrice du SAGE Boutonne. (photo B. M.)

Suite à l’annulation de l’arrêté préfectoral d’approbation du SAGE (Schéma d’aménagement des eaux) par le tribunal administratif en 2007, la CLE (commission locale de l’eau) a réalisé différentes études durant ces deux dernières années dans le but d’obtenir une nouvelle approbation avant le 30 décembre 2008. Notamment, un rapport environnemental et une évaluation financière du SAGE ont été menés. Une seconde consultation du public s’est tenue entre le 26 décembre 2007 et le 26 février 2008. La commission ayant répondu aux avis émis lors de cette consultation, le SAGE a été approuvé par le Préfet de Charente-Maritime le 29 décembre 2008.

Un nouveau bureau en 2008

Après les élections municipales et cantonales, un renouvellement partiel de la CLE est intervenu au cours de la première réunion du 17 septembre 2008, avec l’élection d’un nouveau président, Jean-Yves Martin, conseiller général et de trois nouveaux vice-présidents, Jean-Claude Sillon, Frédéric Emard, maire de Saint-Julien de l’Escap et Bernard Rochet, conseiller général et maire de Tonnay-Boutonne.

La CLE doit maintenant définir une méthode de travail pour la mise en œuvre du SAGE, par des réunions régulières de la commission, la création de groupes de travail et des avis à rendre sur les dossiers concernés par la loi sur l’eau.

C’était l’objet de la réunion plénière de la CLE, présidée par Jean-Yves Martin, en présence de Frédéric Brassac, sous-préfet de Saint-Jean-d’Angély et de Claude Miqueu, président de la commission planification du comité de bassin (Agence de l’eau Adour-Garonne), jeudi 29 janvier à Saint-Jean-d’Angély. Le sous-préfet Frédéric Brassac a commenté : « Je participe avec grand intérêt à la réunion  et je salue le travail aussi bien avancé ».

Après une présentation des courbes de débit de la Boutonne, où le président a commenté que le niveau était celui de 2004, avec 19,26 m3/s, le procès-verbal de la réunion du 11 décembre dernier a été adopté, moins une voix contre, ainsi que le apport d’activités 2008.

Les dossiers urgents

Parmi les actions à réaliser et les dossier prioritaires en 2009, citons la définition - avant le 30 juin 2009 - du volume d’eau prélevable, le choix de l’organisme unique, le plan de gestion de la rareté de l’eau, le programme Re-Sources et Natura 2000, l’élaboration d’un tableau de bord, la mise en place d’une station hydrométrique à Saint-Jean-d’Angély. Sur ce dernier point l’endroit retenu pour la station - qui doit rester accessible pendant les crues - serait au pont Saint-Jacques.

Outre la définition d’une méthode de travail spécifique, le rôle de la CLE dans la phase de mise en œuvre du SAGE comporte quatre missions réglementaires : émettre des avis sur les décisions et projets relatifs à la source en eau dans le périmètre du SAGE ; suivre l’avancement du SAGE ; mener la révision du SAGE ; établir un bilan annuel.

Le suivi du SAGE comporte un tableau de bord dans lequel les fonds publics investis sont à justifier et un plan de communication pour « sensibiliser tous les utilisateurs aux bonnes pratiques ».

Sur la méthode de travail de la CLE, on peut retenir une réunion par mois, une réunion plénière par trimestre et la mise en place d’un cahier de doléances.

Cependant, la CLE n’a pas de personnalité juridique. Ce qui lui interdit d’être maître d’ouvrage. Le Symbo (Syndicat mixte de la Boutonne) est la structure porteuse du SAGE, mais la mise en œuvre est du ressort de la CLE. Mais, en ce qui concerne un maître d’ouvrage la CLE nommera une autre structure que le Symbo.

Sept groupes de travail

De nouveaux groupes de travail sont définis : quantitatif et économie (volumes prélevables, organisme unique, débits objectifs, PGRE) ; économie, pour le suivi de l’impact économique du SAGE ; révision pour la rédaction du règlement et la révision du SAGE ; coordination entre les différents programmes (Natura 2000 et pogramme Re-Sources) ; suivi du SAGE (tableau de bord, communication) ; pollution diffuse pour les plans d’action à mettre en œuvre ; hydromorphologie du bassin.

 

Sdage : bon état des eaux et biodiversité

Claude Miqueu a ensuite présenté le Sdage 2010-2015 (Schéma directeur d’aménagement et de gestion des eaux) et le programme de mesures adapté (4,35 milliards d’euros sur 2010-2015), disant en introduction : « Le Sdage intègre un contexte contraignant ». Claude Miqueu explique que l’Union européenne demande à ce que 100 % des masses d’eau soit en bon état écologique en 2015. « C’est inacceptable, déclare-t-il. Nous sommes actuellement à 33 %. C’est techniquement impossible mais nous allons quand même essayer. Nous pensons arriver à 52 %  par le Grenelle I et à 60 % des masses d’eau en 2015 par l’additif Grenelle II, mais il faudra y mettre 141 millions d’euros en plus. Comment amortir ce montant et qui va payer ? Il faudrait des reports de délais à 2021 ou 2027 pour arriver à de bonnes fins. (…) L’eau potable supporte tout en matière de finance. (…) Il faut aussi économiser l’eau, d’abord en éliminant les fuites dans les réseaux (40 % des consommations brutes) ».

Claude Miqueu rappelle trois enjeux : atteindre le bon état des eaux et maintenir la biodiversité, sécuriser l’alimentation en eau potable et garder assez d’eau dans les rivières pour satisfaire la vie aquatique et les usages. Il nomme aussi trois priorités : réduire les pollutions diffuses, notamment agricoles ; restaurer les fonctionnalités des milieux ; gérer l’eau de façon rationnelle et prospective.

Pour l’heure, les CLE seront consultées ainsi que les partenaires institutionnels, du 9 janvier au 11 mai (1 300 structures). Le comité de bassin prendra les avis en compte après qu’ils aient été arbitrés et déposera un projet final en juillet 2009 qui sera validé en novembre.

« Il faut enterrer la hache de guerre et avoir la volonté de porter une volonté collective, résume Claude Miqueu. Ne manquez pas cette échéance de la consultation institutionnelle avant le 11 mai. C’est une construction collective de document ».

 

Contact : Annexe du Conseil Général, 12 rue Audouin-Dubreuil - 17400  Saint-Jean-d'Angély,

Tel : 05 46 26 29 66, Fax : 05 46 26 29 70 – symboutonne@wanadoo.fr

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19 janvier 2009 1 19 /01 /janvier /2009 16:43
Lundi 19 janvier 2009 – Communiqué de presse
SCHÉMA D’AMÉNAGEMENT ET DE GESTION DES EAUX DE LA BOUTONNE

Le SAGE Boutonne est validé

 

Après douze ans de discussions, de débats et de concertation, les acteurs impliqués dans la gestion de l’eau sur le bassin de la Boutonne sont parvenus à un compromis, en validant le SAGE Boutonne (schéma d’aménagement et de gestion des eaux).

 

À l’exposition sur la Boutonne, au moulin de Cholet (Deux-Sèvres), en juin 2008. (photo M. B .)

 

Regroupés au sein d’une commission locale de l’eau (CLE), les acteurs impliqués dans la gestion de l’eau sur le bassin de la Boutonne ont proposé un programme d’actions dont l’objectif est de restaurer le bon état des milieux aquatiques le plus rapidement possible.

Ce plan a reçu l’approbation du Préfet de Charente-Maritime le 29 décembre 2008 et entre donc dans sa phase concrète de mise en œuvre sur le terrain dès ce début d’année 2009.

   

La Boutonne vers les ecluses de La Vergne. (photo B. M.)

 Une équipe pour reconquérir la qualité des rivières

 

Tous les utilisateurs d’eau sont concernés par ce programme d’actions (agriculteurs, populiculteurs, industriels, pêcheurs, kayakistes, riverains, élus, associations, Administration…). L’arrêté préfectoral d’approbation donne au SAGE une portée réglementaire et chacun se doit de le respecter et de participer à sa mise en œuvre.

 

Concrètement, des actions sont proposées pour toutes les problématiques liées à la gestion de l’eau. Par exemple, le SAGE prévoit qu’en 2012 tous les prélèvements en eau faits sur le bassin soient égaux aux volumes effectivement disponibles dans le milieu : cette mesure implique une diminution des prélèvements agricoles dans le milieu de plus de 80% en été.

 

Arrosage des maïs en août.photo B. M.)

 

Concernant la pollution des rivières, des mesures visant la réduction de l’utilisation de produits polluants agricoles seront mises en place parallèlement à la mise aux normes des stations d’épuration. Les pollutions d’origine industrielle sont également visées.

D’autres actions comme la plantation de haies, la gestion cohérente des ouvrages hydrauliques à l’échelle du bassin, la lutte contre les ragondins ou la préservation des habitats piscicoles sont des exemples extraits du SAGE qui participeront à l’atteinte du bon état des milieux et à la bonne cohabitation des usages liés à l’eau sur notre territoire.


Un kayak aux écluses de Bernouet . (photo B. M.)

 

Par ailleurs, la mise en œuvre du SAGE sur le bassin de la Boutonne facilitera l’obtention de subventions pour certains projets.

 

Mais l’intérêt le plus important réside dans l’examen systématique par la CLE de tous les projets impactant la ressource en eau. En effet, lorsqu’un SAGE est approuvé sur un territoire, la CLE, qui est garante de la protection des milieux aquatiques, doit être consultée et rendre un avis sur tous les dossiers soumis à autorisation au titre de la loi sur l’eau.

 

La Boutonne à Saint-Jean-d'Angély (photo B. M.)

Certaines mesures toujours en discussion au sein de la commission n’ont pas encore pu être intégrées dans le SAGE mais une révision continue permettra de le maintenir à jour et d’y intégrer régulièrement les nouvelles problématiques.

 

Des dossiers importants attendent la CLE en 2009, parmi lesquels :

-          la définition du volume d’eau prélevable et des débits de gestion,

-          la mise en place du Plan de Gestion de la Rareté de l’Eau,

-          l’élaboration du tableau de bord qui permettra de suivre l’efficacité des actions.

Le chantier de la révision du SAGE sera également lancé dès 2009.

 

La Boutonne aux écluses de La Vergne. (photo B. M.)

 

L’objectif poursuivi grâce à ce SAGE est la reconquête de la qualité des milieux aquatiques. Il est important que ce travail de longue haleine soit porté par chacun d’entre nous, collectivement.

Que 2009 soit l’année de la concrétisation et du rassemblement de tous autour du même objectif : la reconquête de notre patrimoine aquatique !

 

29 janvier : réunion publique sur la gestion de l’eau

 

La CLE du SAGE Boutonne tiendra sa prochaine réunion plénière jeudi 29 janvier à Saint-Jean-d’Angély.

Monsieur Claude Miqueu, président de la commission planification du Comité de bassin Adour-Garonne sera présent ce jour-là sur le bassin de la Boutonne.

Après une visite de terrain organisée dans la matinée avec les responsables locaux, M. Miqueu sera l’invité d’honneur de la réunion plénière.

Cette séance publique se tiendra à l’amphithéâtre de la fondation Robert (en face du collège) à partir de 14 h 30. Après un point sur les futures actions à mener localement sur la Boutonne, la parole sera donnée à M. Miqueu pour présenter les grandes orientations de la politique de l’eau dans le Sud-ouest (bassin Adour-Garonne) pour les cinq ans à venir.

Cette présentation sera suivie d’un débat avec l’assistance. Chacun étant impliqué dans la gestion et la protection de l’eau, nous attendons un public nombreux, averti ou non, pour apprendre et échanger sur ce sujet passionnant.

 

Contact : Manuella Broussey, animatrice du SAGE Boutonne, au 05 46 26 29 66 ou par courriel à symboutonne@wanadoo.fr

Annexe du conseil Général -  12 rue Audouin-Dubreuil -  17400 Saint-Jean-d'Angély – Fax 05 46 26 29 70 –

Chargée de mission SYMBO - SAGE Boutonne : Manuella Broussey

 

Une citation sur http://www.evene.fr/citations/citabook/citabook.php?pseudo=bernard17   

> C'est à l'endroit où l'eau est la plus profonde qu'elle est le plus calme.

[William Shakespeare] Le Songe d'une nuit d'été

   

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16 novembre 2008 7 16 /11 /novembre /2008 01:16

Poitou-Charentes Nature

Union Centre Atlantique pour la Protection de la Nature et de l’Environnement

14, rue Jean Moulin – 86240 Fontaine le Comte

Tél. 05 49 88 99 23 - Fax 05 49 88 98 78

Site http://www.poitou-charentes-nature.asso.fr/ - Courriel pc.nature@laposte.net

 

COMMUNIQUÉ DE PRESSE

 

Fontaine-le-Comte le 4 novembre 2008

 

 

Trop de retenues (de substitution)
tue les réserves (en eau) !

 

 

Plus de 100 projets de retenues pour maintenir la culture intensive du maïs en région Poitou-Charentes ! Alors que les ressources en eau sont de plus en plus dégradées, des agriculteurs « déplacent le problème » en s’appropriant la ressource, et en mettant les milieux aquatiques à leur merci.

 

Poitou-Charentes Nature s’insurge donc contre la multiplication anarchique de ces retenues qui en fin de compte ne servent qu’à conforter des pratiques nocives pour les milieux naturels et dangereuses pour la santé de l'homme.

 

Selon Pierre GUY, Président de la Fédération régionale Poitou-Charentes Nature, affiliée à France Nature Environnement  « il est nécessaire de définir des dispositions réglementaires strictes de prélèvements en hiver et d’étudier l’impact des projets cumulés à l’échelle des bassins versants ».

 

Le manque d’eau estival est un problème récurrent en Poitou-Charentes. Les cours d’eau souffrent en été, et malgré cela ils doivent subvenir à des besoins toujours plus importants : alimentation en eau potable (car la ressource souterraine a été trop sévèrement polluée), irrigation… ce qui remet en cause le maintien de leur bon fonctionnement biologique.

 

Les irrigants demandent à la société de régulariser une situation qui s'est mise en place dans les années 70 et 80 en dehors de toute concertation et sans que l'administration ait eu la possibilité de vérifier l'adéquation des volumes prélevés par rapport aux possibilités des milieux naturels. L'irrigation s'est développée sans évaluation des impacts cumulés et sans contrôle efficace de l'administration (rapport conjoint des inspecteurs généraux des ministères de l’environnement et de l’agriculture - juin 2007).

 

Les retenues de substitution, réclamées avec véhémence par les agriculteurs, ont été imaginées pour prétendre améliorer la gestion de l’eau, notamment afin de répondre aux problèmes estivaux d’assecs ; elles ne règlent en fait que la sécurisation de l’approvisionnement en eau pour une irrigation massive !

 

Le déficit en eau est seulement déplacé dans la saison, avec un pompage dans les cours d’eau ou dans les nappes aquifères hors périodes de basses eaux, en substitution des prélèvements estivaux, sans réelles précautions pour respecter les crues utiles de l’hiver, et sans évaluation de l’effet cumulé des projets dans chaque bassin versant.

 

Par ailleurs, nous constatons tous les jours que la qualité des milieux naturels et de l’eau, y compris celle servant à l’eau potable, ne s’améliore pas : les retenues ne permettent que de maintenir une agriculture intensive gourmande en eau et en polluants (nitrates, pesticides…). ce qui est en totale contradiction avec les objectifs du Plan Régional Santé Environnement et avec ceux des projets de loi du Grenelle de l'Environnement. Leur intérêt économique n’est avéré que du point de vue de grands agriculteurs céréaliers qui trouvent là une solution parfaite pour pérenniser leur activité.

 

 

Le financement de ces retenues d’intérêt privé est réalisé à 70%, parfois plus, par des fonds… publics ! Mais tout le monde n’en profite pas : les céréaliers seront une nouvelle fois les mieux servis. Dans chaque cas, le projet ne profite qu’à une minorité des agriculteurs du bassin. Cette minorité a néanmoins le soutien total et inconditionnel de certains élus et de l’Etat !

 

Il est impensable que les retenues de substitution soient présentées comme étant la solution exclusive aux problèmes de quantité d’eau, alors que la modification des assolements et l’accompagnement de la désirrigation seraient au moins aussi efficaces, et auraient l’avantage de préserver l’environnement !

 

 

Contacts presse : Jacques BRIE (05 45 65 06 55)

 

Le Président, Pierre GUY

  

Poitou-Charentes Nature fédère les associations suivantes :

·  Charente Nature

·  Nature Environnement 17

·  Deux-Sèvres Nature Environnement

·  Vienne Nature

·  SOS Rivières Environnement

·  Ligue pour la Protection des Oiseaux (LPO)

·  Ligue pour la Protection des Oiseaux (LPO) délégation Vienne

·  Groupe Ornithologique des Deux-Sèvres (GODS)

·  Union régionale des CPIE

·  Office Pour les Insectes et leur Environnement (OPIE) délégation Poitou-Charentes

·  Société Française d’Orchidophilie (SFO) délégation Poitou-Charentes-Vendée

·  Association pour la Promotion de la Géologie et de la Paléontologie (APGP) en Poitou-Charentes-Vendée

 

Un tract de SOS Rivières et environnement

(distribué samedi matin 14 novembre au marché de Saint-Jean d'Angély)





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8 juin 2008 7 08 /06 /juin /2008 23:00

La rivière, un patrimoine à sauvegarder


A l’occasion de la journée du Patrimoine de Pays, dimanche 15 juin, une exposition est proposée pour se familiariser avec la rivière, au moulin de Cholet à Vernoux-sur-Boutonne.

Roue du moulin de Cholet : la plus grande en fonctionnement sur la Boutonne

 

Le temps d’une exposition, le Syndicat Mixte de la Boutonne (Symbo) et les syndicats de rivière expliqueront comment vivre en harmonie avec la rivière et présenteront leurs rôles respectifs.

 

Cette exposition se déroulera au moulin de Cholet, à Vernoux-sur-Boutonne (79), chez M. et Mme Grelet, de 9 h à 17 h, le dimanche 15 juin.

 

La rivière est un milieu naturel très riche qui a besoin d’entretien. Depuis la création des syndicats de rivière, dont le SIBA (Syndicat intercommunal de la Boutonne Amont en 17) et le SMBB (Syndicat mixte de la Boutonne en 79), les élus et les techniciens de rivière apportent un appui indispensable aux riverains et aux propriétaires de moulin pour effectuer les travaux. En effet, il n’est pas évident de s’y retrouver dans les réglementations et dans le type de gestion à adopter.

 

Le Schéma d’Aménagement et de Gestion des Eaux (SAGE), porté par le Syndicat Mixte de la Boutonne, sera présenté. L’un de ses buts est de guider les usagers de la rivière vers les bonnes pratiques, afin de préserver les cours d’eau.

L’exposition fera découvrir au public les richesses et l’histoire de la Boutonne avant d’aborder les différents enjeux : le partage de la ressource entre tous ses utilisateurs et la reconquête d’une rivière vivante. Le public repartira avec les clés pour reconnaître une rivière saine et agir dans le bon sens.

 

Pour tout renseignement : SAGE Boutonne – Annexe du Conseil Général 17,

12, rue Audouin-Dubreuil 17400 Saint-Jean d’Angély

05 46 26 29 66 – symboutonne@wanadoo.fr

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26 avril 2008 6 26 /04 /avril /2008 01:50
Syndicat intercommunal de la Boutonne Amont

Frédéric Émard est réélu président


Le Syndicat intercommunal de la Boutonne amont (Siba) s’est réuni le 17 avril. Un nouveau conseil d’administration a été élu, avec pour président, Frédéric Emard, maire de Saint-Julien de l'Escap.

 

» B. M.


La Boutonne prend sa source à Chef-Boutonne. En Deux-Sèvres, c’est le SMBB (syndicat mixte du bassin de la Boutonne) qui gère son entretien.

En Charente-Maritime le Syndicat de la Boutonne amont (SIBA) regroupe 31 communes de Charente-Maritime, de Dampierre sur Boutonne (rive gauche) et Saint-Séverin sur Boutonne (rive droite) jusqu’au pont du quai Saint-Jacques, à Saint-Jean d’Angély. Cette partie de la Boutonne (source à Chef-Boutonne) est non domaniale et dépend donc des communes et des riverains.

Du quai Saint-Jacques à Saint-Savinien, où elle rejoint la Charente, elle est domaniale, c’est-à-dire qu’elle dépend de l’Etat (concédée au département de la Charente-Maritime depuis 1935 avec un renouvellement tous les 50 ans), bien qu’ayant été rayée des voies navigables en 1926 pour cette portion qui servait autrefois au transport entre Saint-Jean d’Angély et Saint-Savinien. Le conseil général a confié l’exploitation (entretien et gestion hydraulique) de cette voie d’eau au service maritime de la DDE de Rochefort.

Le SIBA était donc nécessaire pour regrouper et coordonner les actions d’entretien des rives et des ouvrages (digues, moulins...) de la Boutonne, en amont de Saint-Jean d'Angély.

Après le renouvellement des conseils municipaux, chaque commune a élu deux délégués au SIBA, ce qui porte le nombre des délégués à 62. L’assemblée générale du 17 avril à Saint-Jean d’Angély (salle de la Fondation Robert) a donc installé le nouveau conseil syndical, élu à bulletin secret par 54 votants.

Le président est Frédéric Emard (réélu avec 53 voix, maire de Saint-Julien de l’Escap). Sur les six postulants aux quatre postes de la vice-présidence, quatre vice-présidents ont été élus : Michel Guilloteau (maire de Nuailé sur Boutonne), Mme Ornella Tâche (maire de Paillé), Jean-Claude Fleuret (maire-adjoint de Saint-Pardoult), Bruno Harel (maire-adjoint d’Aulnay). Le conseil dispose d’une secrétaire administrative (secrétaire de mairie, 6 heures par semaine).

Les ressources proviennent des cotisations des communes. Celles-ci sont une participation qui varie en fonction de trois éléments : la surface de lit majeur (c’est la surface inondable), les longueurs en mètres linéaires des rives et la population. En fonction de ces paramètres, la commune de Saint-Jean d’Angély contribue à hauteur de 48 % (sur un budget de 120 000 euros).

En comptant la Boutonne et ses affluents, y a 165 km de rivières depuis Dampierre sur Boutonne (dont 90 k de Boutonne y compris les bras de moulins [biefs en parallèle] pour alimenter les moulins en eau). Avec 9,5 km, le canal de Saint-Eutrope est le plus long bief, d’Antezant/Coucelles jusqu’à Moulinveau.

 

Le rôle du SIBA


Le SIBA procède à l’entretien des rives et berges, des ouvrages, des déversoirs. Le territoire compte 69 moulins et 385 ouvrages rattachés (un moulin comporte plusieurs ouvrages). Au 19e siècle il y avait 180 moulins à grains, à huile, à poudre et à draps.

Il s’occupe aussi du faucardage (coupe des herbes aquatiques), du curage, de l’entretien de ripisylve (les arbres en bordure). Il travaille avec les communes, les propriétaires riverains, les propriétaires de moulins (qui paient la taxe des usiniers), les pêcheurs, les kayakistes, les irrigants, les populiculteurs (peupleraies).

L’équipe d’entretien comprend un agent de la fonction publique territoriale (autrefois le cantonnier) et deux contrats-avenir. Elle est assistée par un "technicien Rivière", Florent Staudt.

Le SIBA dispose d’une minipelle, d’un tracteur et d’une remorque.

Sur les 69 moulins, 20 ont signé une convention avec le SIBA pour la gestion des ouvrages (l’argent public servant à la réfection et l’entretien des ouvrages, ceux-xi seront gérés par le SIBA). Dix autres moulins travaillent en partenariat constructif (achat des matériaux par le propriétaire). Lorsque le SIBA intervient (avec de l’argent public), il dispose d’une servitude de passage.

Travaux d’aménagement de la Boutonne


Voir la liste complète des travaux effectués par le SIBA sur

http://angely.over-blog.com/article-16356519.html


Frédéric Emard, Président du Siba ("le toubib de la Boutonne") ne ménage ni son temps ni son énergie pour faire revivre la Boutonne et tout son bassin. Les brigades du Siba sont intervenues de nombreuses fois en 2007 pour des reconstructions d’ouvrages, des enrochements, consolidations et réfections de digues et empellements, déversoirs à Poursay-Garnaud et à La Vaillette, sur de nombreux moulins, sur le canal Saint-Eutrope, etc.

Sa participation à de nombreuses réunions aussi bien en Charente-Maritime que dans les Deux-Sèvres, son implication à la finalisation du SAGE Boutonne, et le dialogue permanent qu’il entretient avec tous les élus et organismes en charge de l’eau, en font un défenseur acharné de la Boutonne, ce que les pêcheurs apprécient à sa juste valeur. L’étude menée par ses services sur l’historique des assecs de la Boutonne depuis le 19e siècle, montre qu’il y a toujours eu des assecs, mais que depuis 20 ans, l’ampleur des assèchements à terriblement augmenté, et ceci par la faute de l’homme. Il faut citer en premier lieu le mauvais entretien de la rivière depuis une centaine d’année, des calibrages et approfondissements malheureux du cours d’eau, des remembrements qui n’ont rien arrangé, les arasements de haies qui bordaient la Boutonne, sans parler de l’irrigation pour couronner le tout. Mais l’espoir est de mise, les choses commencent à changer, l’ampleur des dégâts commence à être pris en compte par l’État, le Département, les élus, les associations, l’Europe. Les travaux entrepris et les efforts pour sauvegarder la Boutonne commencent à porter leurs fruits.

 

Contact :  SIBA 3, rue Laurent Tourneur – 17400 Saint-Jean d’Angély.  

Tél./Fax : 05 46 58 23 54. Courriel : siba17@orange.fr

 

Article sur le SAGE Boutonne : http://angely.over-blog.com/article-15454749.html  

 

Frédéric Émard, président du SIBA, est maire de Saint-Julien de l’Escap. (photo B. M.)

 

 

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5 février 2008 2 05 /02 /février /2008 22:42

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