Lundi 22 février 2010 – Article 1555
KAYAK CLUB ANGERIEN
Ils dévalent en kayak
» J.-N. B. - B. M.
Rolando et Caillaud, du Kayak Club Angérien. (Photo DR)
Jamais deux sans trois ! Le Kayak Club Angérien organise pour la troisième fois un slalom sélectif de National 3.
Cette épreuve se déroulera samedi 27 et dimanche 28 février, au stade nautique de Bernouët, le seul bassin d’eau vive du département aménagé en aval des écluses du même nom, avec enrochement artificiel et régulation du débit par les services de voies d’eau du département, Un bassin où le flot rageur et turbulent bouillonne l’hiver à plus de 15 mètres cube par seconde.
Valentin Lesseau et Thomas Rolando, deux athlètes du club qui évoluent en N2 cette saison, ont proposé un parcours imposé à l’aide de portes verte à descendre et de portes rouges à remonter. Soit 18 portes au total, qui vont demander aux compétiteurs de mettre en œuvre tout leur savoir-faire pour arriver en bas le plus vite possible, sans toucher les piquets, ni omettre aucune porte. Pas facile !
Analyser le parcours
Dès samedi matin, 150 athlètes de la région ouest vont découvrir les mouvements d’eau, les courants et contre-courants, les remous et autres "marmites" tourbillonnantes, afin de se faire une bonne idée du stade nautique.
Le début de la compétition aura lieu samedi à 17 heures, avec, en préambule, une démonstration des minimes du club. Ce sera l’occasion pour les compétiteurs d’observer du bord et de filmer ces évolutions, de les analyser, d’échanger et de faire les bons choix pour l’épreuve du lendemain dimanche. Car en slalom, il n’y a pas d’essai ! L’épreuve comportera deux manches pour lesquelles il faut savoir être au point dès la première !
Thibaud Delaunay. (Photo DR)
Dimanche à neuf heures, les juges se mettront en place. Toutes les 45 secondes, un compétiteur s’élancera en amont du barrage.
Les invités, les kayaks dames, les canoës, les canoës biplaces hommes et mixtes se succéderont, s’engouffrant sous la vantelle du barrage. Ils dévaleront alors le bassin, en prenant garde aux cailloux et en évitant la chute avec un bon bain à la clé dans une eau à 6°C !
Pas d’inquiétude cependant, car la sécurité veille au grain. Sous les ordres de Xavier, les moniteurs du club interviennent immédiatement et, en cas de blessure, les urgences sont toutes proches. Les accidents sont rares mais toujours possibles, le kayak étant un sport à risque.
Pas d’essai mais deux manches
Après avoir pris connaissance de leur résultat, chaque athlète disposera de 45 minutes pour analyser sa course avec son entraîneur et parfaire son projet de navigation. Il prendra alors le départ de la seconde manche avec un peu plus d’expérience. A l’arrivée, après une minutes 30 à deux minutes d’efforts intenses, il sera classé en fonction de sa meilleure manche. Les premiers résultats seront proclamés à 13 heures.
Après une pause, viendra le tour de la catégorie la plus nombreuse : les kayaks hommes. 80 compétiteurs répartis de cadet (14 ans) à vétéran (35 ans et plus) pour réaliser le meilleur chrono. A 16 heures 30, les trois meilleurs seront récompensés et chacun s’en retournera dans sa région d’origine avec parfois cinq heures de route.
Et les angériens dans tout cela ? Ils seront quinze à s’élancer, un record ! Surtout des jeunes qui vont vivre leur première course nationale, encouragés par leurs copains sur le bord et leurs parents.
Les dix prochaines courses sur le site de la Fédération française de canoë-kayak, commission nationale slalom.