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  • : Le blog de Bernard Maingot
  • : Articles et photos : Actualité sur le canton de Saint-Jean d'Angély (17400), Saintonge, Aunis, sujets divers.
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  • Bernard Maingot
  • Correspondant de presse. Curieux et passionné, j'aime la photographie, l'écriture et transmettre aux autres ce qui m'attire. "On se lasse de tout, excepté d'apprendre" (Virgile).
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Bernard Maingot

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31 décembre 2009 4 31 /12 /décembre /2009 13:36

BIGNAY

Les contes amérindiens de Robert Seven Crows

Robert Seven Crows a conté la culture amérindienne en musique, à la salle des fêtes de Bignay, vendredi 11 décembre.

20091211 Robert Seven Crows Bignay 1Robert Seven Crows. (photo Flonigogne 2009)

Un article à lire sur

http://lacigogneetlecaribou.kazeo.com/Conteurs/Sept-corbeaux-volent-au-dessus-de-Bignay,a1723545.html  

Devant le nombre d’enfants présents ce vendredi-là à la salle des fêtes de Bignay, Robert Seven Crows a sur-le-champ modifié son programme : « Les contes au son du tambour », plutôt destinés aux adultes sont devenus « Les contes du Calumet Wabanaki ».

Les enfants découvrent Wuchosen, l’aigle du vent, Lûnsûm le premier chien, l’oiseau tonnerre, Kagtukwag, le monde des géants, la légende de l’attrapeur de rêves, ainsi que le voyage de Kwé et Mulgtess.

Le tambour et les airs traditionnels ponctuent les récits. La sagesse des anciens est honorée avec les interventions de la KoumKoum, la femme qui connaît les herbes sauvages (s’agit-il de Joan Pauwnee, la compagne de Robert Seven Crows ?). Ces histoires sont prétextes à une approche de la culture traditionnelle amérindienne. Les enfants, comme les plus grands, sont emportés par la magie du conte.

L’humour ne manque pas, et nous apprenons comment les femmes s’habituent à supporter leur homme, même quand il est devenu un « moyen-moyen-beau-bonhomme » !

Une soirée riche qui transporte d’abord tous azimuts dans la culture amérindienne, mais surtout la rencontre avec un homme qui est généreux avant d’être musicien et conteur.

La Maudite et l’Eau bénite pour arroser la tarte au sucre et les merveilles ont séduit les amateurs avant le clore le chapitre.

Troubadour et éducateur

Robert Seven-Crows n’est pas seulement conteur et musicien. Il est aussi éducateur. Avec sa compagne, Joan Pawnee, il œuvre, dans le cadre de la "Kumik Elders Lodge" du Ministère des Affaires Indiennes et du Nord du Canada, auprès de la population autochtone et dans les prisons, ainsi qu’en  France avec le ministère de la jeunesse, des sports et de la vie associative. En se présentant, il fait tomber quelques clichés concernant les indiens. Des cheveux noirs ? Non, il est blond aux yeux bleus. Des plumes sur la tête et des rubans rouges en travers du front ? C’est une invention des studios de cinéma à Hollywood pour tenir les perruques des comédiens ! Des franges aux vêtements ? Là aussi, imaginez les déplacements en canot ou en forêt… Non, les indiens n’ont pas forcément les cheveux noirs de corbeau, comme Robert Seven Crows qui s’appelle « Sept Corbeaux », et leurs tenues vestimentaires sont adaptées à leur habitat en forêt au bord de lacs et de rivières.

Le site de Robert Seven Crows : www.robertsevencrows.com/index.htm

Le site d’Élise Boucher de Gonzague, chanteuse Québécoise-Abénakise, auteure_compositeure-interprète : www.elisechante.com/

L’article de la soirée sur le site La cigogne et le caribou : http://lacigogneetlecaribou.kazeo.com/Conteurs/Sept-corbeaux-volent-au-dessus-de-Bignay,a1723545.html

 

 

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20 décembre 2009 7 20 /12 /décembre /2009 18:21

Rédigé mardi 8 décembre 2009 - Publié le 20 décembre 2009

COMMERCES

La revitalisation du commerce à Landes

Une épicerie et une boulangerie ont été inaugurées à Landes par le Conseil général et la municipalité en présence de nombreux élus, samedi 5 décembre.

» Bernard Maingot 

20091205 landes-inauguration-6083(phAnt-bineau)

De gauche à droite : Catherine Quéré, députée, le sous-préfet Frédéric Brassac, Françoise Mesnard, vice-présidente du conseil régional, Dominique Bussereau, président du conseil général et ministre des transports, Paul-Henri Denieuil, président du Pays Vals de Saintonge, Jacky Bineau, maire de Landes. Comme un air de connivence pour couper le ruban inaugural. (photo Antoine Bineau).

   
A Landes, commune de 542 habitants sur la RD 939 entre Saint-Jean-d’Angély et Surgères, la fermeture de la boulangerie au début de l’été 2006 a déclenché un signal d’alarme chez les élus de la commune.

Il devenait urgent de revitaliser la commune en recentrant les commerces au cœur du bourg et d’adopter un programme en ce sens. Le conseil municipal et son maire Jacques Etourneau s’y emploient intensément. D’abord avec la restructuration d’un immeuble en boulangerie-pâtisserie, comprenant magasin, fournil, laboratoire, réserves et bureau.

Ensuite avec le réaménagement d’un bâtiment communal en épicerie, permettant à Dominique Nayrac, l’épicière tenant commerce depuis 25 ans à un bout du village, de disposer de locaux plus modernes et mieux situés.

Le maire Jacques Etourneau disparaît prématurément le 3 janvier 2008 mais son projet est poursuivi par le conseil municipal et son nouveau maire, Jacky Bineau, élu en 2008, en partenariat avec la CCI de Rochefort, le département et la région qui vont soutenir financièrement le projet à hauteur de 70 % du montant des travaux, dont 40 % au titre du conseil général.

Les deux "nouveaux" commerces sont aujourd’hui situés au cœur du village, à un carrefour principal stratégique où la commune a également fait aménager un parking.

Dominique Nayrac a ouvert les portes de son épicerie en septembre 2008, assurant également le service de la presse et des journaux, ainsi que le dépôt de pain jusqu’à l’ouverture de la boulangerie tenue par Christine et Philippe Laversanne, en juillet 2009.

20091205 landes-dominique-nayrac 9503

Dominique Nayrac apprécie d’être revenue au cœur du village de Landes. (photo B. M.)

 

« Nous avons surtout une clientèle locale, commente Dominique Nayrac, avec bien sûr des Landais, mais aussi avec des clients venant des villages alentours de La Benâte, Saint-Loup, La Vergne… J’apprécie d’être revenue au centre du village ».

20091205 landes-phil-laversanne 9528

Christine et Philippe Laversanne ont quitté la Charente pour tenir commerce à Landes. (photo B. M.)

Christine et Philippe Laversanne, qui tenaient une boulangerie à Saint-Laurent de Cognac (Charente), trouvent que « le village est agréable, avec des gens qui nous bien accueillis ».

20091205 landes-inaug-commerces 9527

 

Samedi 5 décembre, l’inauguration de ces deux commerces a été faite par Dominique Bussereau, président du Conseil général, en présence de Françoise Mesnard, conseillère régionale, de Catherine Quéré, députée de Saintes-Saint-Jean-d’Angély, de Jean-Yves Martin, conseiller général, de Paul-Henri Denieuil, président du Pays des Vals de Saintonge et du sous-préfet Frédéric Brassac. Devant  les nombreux maires et élus des communes du canton, des conseillers généraux Corinne Imbert et Jean-Marie Roustit, du commandant Perrot dirigeant la compagnie de gendarmerie et des habitants venus en nombre, le maire Jacky Bineau a inauguré la place "Jacques Etourneau" en mémoire du maire disparu début 2007 et initiateur du projet. Un moment d’émotion pour sa mère Françoise Etourneau, ses deux fils Ludovic et Julien et sa sœur Geneviève.

20091205 landes-inaug-place 9525

La place centrale portera le nom de Jacques Etourneau, en mémoire du maire disparu, initiateur du projet. (photo B. M.)

 

Epicerie-presse 1, rue d’Aunis à Landes, Tél. 05 46 59 74 27.

Boulangerie-pâtisserie 2, rue du stade à Landes, Tél. 05 46 26 92 75.

 

 

20091205 landes-inaug-commerces 9534

Une inauguration qui a vu de nombreux présents. (photo B. M.)

20091205 landes-perenoel 9498

L’inauguration a été faite sous l’œil bienveillant du Père Noël. (photo B. M.)

 

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23 octobre 2009 5 23 /10 /octobre /2009 20:57

ARCHINGEAY – PAYS SAVINOIS  

Hommage à Jean-Pierre Jacques

maire d’Archingeay

Dans le coma depuis plusieurs mois suite à une rupture d’anévrisme, Jean-Pierre Jacques, maire d’Archingeay, s’est éteint samedi 17 octobre. Plusieurs centaines de personnes ont participé mardi 20 octobre à ses obsèques. Hommage à un homme qui n’avait qu’une devise : « Servir ».  

Jean-Pierre Jacques. (photo Rotary Club)

Maire d’Archingeay, président, jusqu’à l’an dernier, de la CDC de Saint-Savinien entre autres mandats publics, membre de nombreuses associations locales, en particulier du Rotary-Club de Saint-Jean d’Angély, dont il était le président sortant, Jean-Pierre Jacques est décédé samedi, à l’âge de 71 ans, victime des suites d’une rupture d’anévrisme survenue fin juin. Ses obsèques ont été célébrées mardi après-midi en l’église de sa commune qu’il avait contribué à rénover, en présence de nombreux élus d’Aunis et de Saintonge et d’une foule d’anonymes, amis et concitoyens, venus rendre ensemble un dernier hommage à un homme qui, sa vie durant, n’a eu et observé qu’une devise : servir.

Troisième d’une fratrie de cinq frères et sœur, Jean-Pierre Jacques était né à Cravans, dans une famille de viticulteurs, qui a su lui donner le goût de la vigne, du milieu rural, et une éducation qui, d’abord, le conduisit au petit séminaire de Saintes, en compagnie du futur Père Gilbert, le "curé des loubards", natif de Crazannes. Bac littéraire, puis… 28 mois de service militaire, dont 18 en Algérie, avec des galons de maréchal-des-logis-chef. Une période douloureuse de sa vie qui l’a profondément marqué. Celui qui, par l’exemple familial, par ses études, avait développé ses qualités d’écoute, de don de soi, d’aide aux autres, découvrait la rudesse de l’autorité et  l’absurdité de la guerre…

« Mon ami »

A peine de retour chez lui, Jean-Pierre Jacques, qui envisageait une carrière de médecin, doit entrer dans le monde du travail en 1962, à la suite du décès prématuré de son père. Il est embauché par la Mutualité Sociale Agricole, dont il devient, quelques années plus tard, l’un des contrôleurs. Un contrôleur qui, au lieu de réprimer sans état d’âme les retards de cotisations, savait toujours trouver « la solution » pour les agriculteurs en difficulté. Nombreux sont encore ceux qui se souviennent de sa convivialité, de cette façon si chaleureuse qu’il avait de dire : « Mon ami »…

Jusqu’à la retraite, en 1997, il est technicien conseil à la MSA pour la prévention des accidents en agriculture. Un métier qui lui va comme un gant, lui qui avait à la fois l’amour de la terre, l’esprit d’organisation et un don pour comprendre et épauler l’autre.

Parallèlement, Jean-Pierre Jacques se lance très vite dans le monde associatif, avec, d’abord, une fonction d’opérateur dans un cinéma rural itinérant qui organisait des projections dans la région de Cozes et de Gémozac.

Un "maillon" central

En 1985, il épouse Marie-Thérèse, une jeune conseillère en économie sociale et familiale de la MSA, native d’Archingeay, et s’établit à Saint-Savinien. Il devient la cheville ouvrière de la kermesse paroissiale et préside le prestigieux "Festival d’été en Saintonge", dont l’objectif était de faire entrer la musique en milieu rural. Toujours ce goût du terroir authentique, du geste vers l’autre. Les soirées se terminent par un "fromage blanc-grillons" après chaque concert…

Son installation à Archingeay a lieu à la fin des années 80. Le maire d’alors en fait son premier adjoint dès 1989, et Jean-Pierre Jacques devient maire quelques mois après. Vingt ans durant, jusqu’au jour même de l’accident de santé qui va lui être fatal, son enthousiasme pour cette tâche ne se démentira jamais. Il conçoit sa mission à l’identique de celle qui était la sienne au sein de sa famille, un pivot central, un maillon qui doit écouter, conseiller, apaiser, organiser, parfois avec une certaine fermeté, mais toujours avec le sourire et le souci de ne pas imposer, de respecter l’autre. En vingt ans, il a su offrir à ses concitoyens quelques réalisations majeures : la  création d’une nouvelle mairie, l’aménagement des écoles, le réaménagement de la salle municipale, la réhabilitation extérieure de l’église et, tout récemment, l’installation de l’assainissement collectif. Et il montait un nouveau dossier : la réfection intérieure de l’édifice paroissial…

40 ans de vie publique et de générosité

Très vite, ses pairs élus lui confient d’autres missions, plus lourdes les unes que les autres : la présidence de la Communauté de Communes de Saint-Savinien, de 1995 à 2008 - sa dernière réalisation : une nouvelle caserne de gendarmerie qui sera inaugurée en décembre prochain -, la vice-présidence du Pays des Vals de Saintonge, la première vice-présidence du Smictom, le syndicat intercommunal de ramassage et de traitement des ordures ménagères dont les activités s’étendent sur tout le nord de la Charente-Maritime, la présidence du Syndicat de voirie des cantons de Saint-Savinien et de Tonnay-Boutonne, des responsabilités au sein du Syndicat des Eaux et de l’Association des Maires du département…

Ce qui lui laissait encore le temps de militer dans plusieurs associations locales, d’être choriste, pendant quelques années, au sein du Centre vocal Evasion, de cultiver son jardin… et ses hortensias, d’aider son épouse à gérer leurs chambres d’hôtes et de vanter les charmes de la région auprès des touristes qui choisissaient de profiter de leur confort…

Quarante ans de vie publique, quarante ans de disponibilité, de générosité, de relations humaines au sens le plus exact du terme. Quarante ans au service des siens et des autres. Lors des obsèques de Jean-Pierre Jacques, bien plus que l’aspect officiel de sa vie, c’est cette part intime du don de soi que ceux qui lui ont rendu hommage ont mis en avant. Une humanité suffisamment rare pour qu’aucun de ceux qui l’ont connu ne l’oublie.  

Jean-Pierre Jacques était président du Rotary Club de Saint-Jean-d’Angély depuis juillet 2008, succédant à Daniel Martichon. (photo B. M.)

Un Rotarien qui « servait d’abord »

C’est en 2003 que les Rotariens de Saint-Jean d’Angély ont accueilli Jean-Pierre Jacques parmi eux. Malgré ses multiples activités, il a cependant toujours trouvé du temps pour participer aux différentes actions du club, se transformant s’il le fallait en meunier pour accueillir les participants à un rallye-promenade au moulin de Saint-Marmé, assurant aussi avec beaucoup de soin la tâche délicate de responsable du protocole…  

En compagnie de Michel Chevalet, le 1er décembre 2008. (photo B. M.)

Lorsque son tour est venu d’en prendre la présidence pour un an, en juillet 2008, il a voulu donner de l’ampleur à l’action en faveur des jeunes avec, en particulier, une campagne de prévention contre la consommation excessive d’alcool, marquée notamment par un dîner-débat avec Michel Chevalet, et l’accueil d’Octavio, un jeune lycéen mexicain, hôte du club pour un an dans le cadre des échanges internationaux d’étudiants initiés par le Rotary International.  

Jean-Pierre Jacques et son ami le père Guy Gilbert, dit le "curé des loubards". (photo Rotary-Club)

Mais le moment le plus fort de sa présidence est sans nul doute la venue à Saint-Jean-d’Angély, durant le week-end du 1er mai, en collaboration avec le Salon du Livre, de son ami, le Père Guy Gilbert. A la salle municipale ou à l’église, plusieurs centaines de personnes ont écouté son message, découvert un personnage hors du commun, au verbe détonant, apprécié ce prêtre en blouson noir qui consacre sa vie et son sacerdoce aux jeunes en difficulté.

Enfin, deux autres actions ont encore marqué son année de présidence : un salon de l’Auto et une soirée basque, organisés au profit de la recherche contre les maladies du cerveau - qui aurait pu dire alors qu’il allait en être victime ?... - et un concert donné par Chorus 17, dont les bénéfices ont été remis à l’association Les Ayles, qui promeut l’insertion des personnes en situation d’handicap dans les clubs sportifs. Un monde de l’handicap que le conseiller en prévention de la MSA connaissait bien pour l’avoir approché au sein des centres d’aide par le travail (CAT).

Ce fut sa dernière action, le 19 juin 2009. Le 23 juin, Jean-Pierre Jacques sombrait dans le coma, après une vie bien remplie, au cours de laquelle il a appliqué à chaque instant la devise du Rotary : « Servir d’abord ».
Serge Hirel

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5 août 2009 3 05 /08 /août /2009 22:32
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22 juillet 2009 3 22 /07 /juillet /2009 22:54

VERVANT

Cent ans de gentillesse

La centenaire Marguerite Roy (Margot), entourée de son arrière petit-fils Eliot, de ses petits-enfants Christine et Pierre Chaissac et de sa fille Marie-Paule Chaissac. (photo B. M.)

  
De son nom d’épouse, elle s’appelle Marguerite Roy. Mais depuis presque un siècle tout le monde ne l’appelle plus que Margot. En couture, Margot, c’était la reine : elle a presque habillé tous les habitants des Deux-Sèvres ! Et 100 ans, c’est l’âge que Margot a eu mardi dernier 14 juillet 2009. Normal, puisqu’elle est née le 14 juillet 1909, au Pin, une petite commune située à côté de Cerisay (79).
« Cent ans de gentillesse et de bonne humeur », ont dit les habitants de Migré spécialement venus à Vervant ce 14 juillet pour lui rendre hommage.

Dans sa jeunesse, Margot est handicapée d’une luxation congénitale de la hanche. A cette époque, les opérations sont très lourdes… Elle fait alors son éducation chez les sœurs et y acquiert sa culture générale. Puis elle rencontre Georges Roy, facteur  à Migré, où le couple va habiter et où ils auront une fille unique : Marie-Paule. Margot habitera à Migré jusqu’à ses 93 ans, alors que Georges est décédé depuis 15 ans. Mais en 2002, Margot subit un AVC (accident vasculaire cérébral). Sa fille Marie-Paule, épouse Chaissac, la prend avec elle, au 24 rue de la Boutonne à Vervant. Là, elle est bien entourée, entre sa fille et les auxiliaires de vie de l’ADMR qui lui apportent des soins. Margot peut aussi voir ses petits-enfants (Christine et Pierre Chaissac, musicien-chanteur-guitariste depuis 2001) et son arrière petits-fils Eliot. A son tour, elle reçoit de la gentillesse et de la bonne humeur.

 

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6 juin 2009 6 06 /06 /juin /2009 22:04
ABBAYE DE FONTDOUCE

La fête bat son plein !

Mercredi 3 juin, l’Abbaye de Fontdouce a accueilli 172 enfants pour la grande fête médiévale organisée par huit centres de loisirs de Saintonge Romane.

» Aurore Michel, chargée des animations

A l’initiative de Christian Laguerre, animateur départemental, les centres de loisirs de Burie, Chermignac, Chaniers, Nieul-les-Saintes, Préguillac, Rétaud, Saintes et Thénac se sont réunis autour d’un projet commun : les jeux médiévaux. 172 enfants se sont ainsi retrouvés sur le site de Fontdouce.

 

La matinée a permis aux différentes équipes de peaufiner les blasons et les écus, avant de passer au banquet médiéval dans l’abbatial au son de la cornemuse.

L’après-midi a été consacré aux divertissements, avec 18 jeux typiquement médiévaux : la potence, la catapulte, la fronde, le billard hollandais, les quilles, le jeu du Roy… avant de se réunir pour l’ultime épreuve : le tir à la corde.

 

  

Abbaye de Fontdouce

17 770 Saint-Bris des Bois

05 46 74 77 08

fontdouce@wanadoo.fr

Toutes les animations sur www.fontdouce.com  

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6 juin 2009 6 06 /06 /juin /2009 18:22

LA BENÂTE - EXPOSITION

Les patchworks de "La Boîte à couture"

Voir l’album photos (32 images)

Les quilteuses continuent leur travail même pendant l’exposition.

A La Benâte, "La Boîte à couture" est un atelier de "l’association des Deux fontaines" présidé par Michel Doucet. 

L’une des deux fontaines restaurées, qui ont donné leur nom à l’association. Ici, la fontaine Gauvin.

Les 25 "quilteuses" de "La Boîte à couture" travaillent toute l’année pour confectionner des patchworks qu’elles exposent ensuite une fois par an, pour le plaisir des yeux. Mais point question de vente, car il s’agit d’une exposition pour le plaisir des visiteurs… et aussi des membres. 

Photo de groupe, dans une ambiance décontractée et dans la bonne humeur.

Madeleine Gémon, qui anime "La Boîte à couture rappelle que l’atelier permet de pratiquer d’autres activités : manuelles (art floral et patchwork) ; sportives (course à pied le Lundi de Pâques, vélo, marche tous les jeudis ; culturelles (bibliothèque, chant, voyages) ; récréatives ou festives (soirées diverses, repas, etc.).

Dimanche 31 mai, jour de l’exposition de patchworks sur le thème de la maison, une marche-promenade a d’ailleurs eu lieu, de 9 h 30 à midi. Histoire de voir si les deux fontaines qui ont donné nom à l’association sont toujours aussi belles après une restauration que certains pourraient envier par ailleurs. 

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16 mai 2009 6 16 /05 /mai /2009 20:02

Bof ! Je ferai peu de commentaires sur les conditions météorologiques qui vont bouleverser le programme des animations en Pays des Vals de Saintonge (et partout ailleurs). 

Pourtant, disons - méfiance du jardinier oblige - que la vieille lune (pleine lune, toute éclairée par le soleil) était le 9 mai (les Saints de glace étaient périmés en date de valeur cette année), le dernier quartier est dimanche 17 mai et la nouvelle lune (lune noire) est le 24 mai.
Après, c'est sûr, il fera beau, ou le contraire : vous pouvez donc attendre pour planter vos tomates qui dans cette fraîcheur pluvieuse pourraient bien "attraper" le mildiou.

En attendant, il pleut et il n'y a pas de boulllie bordelaise pour les animations en plein air des 20 ans du CCE  à Saint-Jean-d'Angély, aux portes ouvertes à l'aéroclub angérien ou à la ferme des Godinières à Matha pour "Parfums de campagne".
Je le dis tout net : de quoi vous dégoûter de faire du bénévolat et de l'associatif quand les manifestations ont lieu en extérieur par un temps de chien (ou un temps de maître quand le chien reste au chaud et que le maître sort).

Et je repense à Paul (Verlaine) qui écrivait déjà, et ce bien avant que Catherine (Laborde) s'exprime à la télé :

"Il pleure dans mon cœur
Comme il pleut sur la ville
........
Ô bruit doux de la pluie
Par terre et sur les toits !
......
C'est bien la pire peine
De ne savoir pourquoi
Sans amour et sans haine
Mon cœur a tant de peine !"

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13 mai 2009 3 13 /05 /mai /2009 22:13

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18 février 2009 3 18 /02 /février /2009 22:12
NOUVEAUX SITES INTERNET

Bagnizeau à la une

Ce petit village typiquement charentais, dont les maisons blanches en moellons adossées à la route départementale contrastent avec le ton cuivré des toits couverts de tuiles romanes, est situé sur la rive droite de l’Antenne, à deux kilomètres au Nord de Matha.

Bagnizeau : son nom viendrait de "Baigne les Eaux", du temps où le village, construit prés de la source de la Barbarelle, était soumis aux crues répétées de ce petit cours d’eau. C’est un dérivé de "balneum" (bain), qui désigne une baignade dans une rivière. Première forme connue : baln-icellum (baln pour bain, icellum désigne "celui-ci"), donc l’endroit où l’on se baigne. Probablement un souvenir des bains romains (dictionnaire étymologique de DAUZAT 1963).

Le village possède une église du XIe siècle dédiée à Saint-Vivien, récemment rénovée et ouverte tous les jours, un lavoir construit en 1860, une aire de loisirs aménagée depuis 1995 (terrain de tennis, terrain de football, terrain de pétanque, table de ping-pong et toboggan), un sentier pédestre de 12 km...

Point besoin d’être une commune très peuplée pour avoir son site Internet ! Si Bagnizeau comptait 378 âmes en 1862 et seulement 162 en 1990, la commune, qui compte maintenant 202 Bagnizeautins sur 963 hectares, a son site en ligne : www.bagnizeau.org

C’est un site simple à la navigation facile.

D’abord avec une page d’accueil comportant une présentation et un édito, un appel à contribution des habitants pour photos d’événements et possibilité de déposer un commentaire sur un forum, un lien vers les articles les plus lus et les derniers articles.

Trois onglets principaux ouvrent des pages :

- "Découvrir" (la commune, son histoire, patrimoine église-lavoir, environnement),

- "Vivre" (associations, municipalité)

- "Participer" (Noël, nuit romane, brocante), avec des diaporamas des événements sur "Flickr"

Enfin le plan du site est prévu, ce qui peut aider pour une approche différente des pages.

Il ne manque plus que la possibilité de s’abonner à un fil RSS, aucun flux n’étant détectable pour  connaître les changements dans le contenu du site et la possibilité de laisser un message sur un lien "contact".

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