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  • : Le blog de Bernard Maingot
  • : Articles et photos : Actualité sur le canton de Saint-Jean d'Angély (17400), Saintonge, Aunis, sujets divers.
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  • Bernard Maingot
  • Correspondant de presse. Curieux et passionné, j'aime la photographie, l'écriture et transmettre aux autres ce qui m'attire. "On se lasse de tout, excepté d'apprendre" (Virgile).
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24 juillet 2008 4 24 /07 /juillet /2008 07:43
Saint-Jean d’Angély 

 

Des déamfabulations à succès

Pour ceux qui ont raté la dernière édition des promenades théâtrales angériennes, voici un bref résumé de ces spectacles qui durent deux heures et demie rassemblent un public départemental où vacanciers et autochtones se mélangent joyeusement. A noter, pas de reprise en Août cette année : les comédiens amateurs ont bien mérité quelques vacances, eux aussi...

» Aymeric Dartois.

 

 

A la nuit tombée, des citoyens de Saint Jean d'Angély, hommes, femmes, enfants et adolescents, sortent de leurs habitations. Parés de costumes d'époque, ils se faufilent en ville, s'accrochent aux monuments, tout en jouant, jonglant, dansant et  chantant !

A la nuit tombée, des citoyens de Saint Jean d'Angély, hommes, femmes, enfants et adolescents, sortent de leurs habitations. Parés de costumes d'époque, ils se faufilent en ville, s'accrochent aux monuments, tout en jouant, jonglant, dansant et  chantant !

 

Leur but : faire revivre l'âme de la cité angérienne grâce à une visite-spectacle historique. Intitulée "Déamfabulations" - un nom déposé -, ces représentations ont débuté en 2001 et réunissent cinquante comédiens bénévoles et une moyenne de deux cent cinquante spectateurs par soirée.

 

Grâce à la Comédie de l'Éperon et à l'Office de tourisme, un nouvel argument totalement inédit a été monté cette année. Jean-Pierre Bonnin en est l'auteur : « La trame de cette comédie est très fidèle à l'Histoire : Louis XIV a fait ses adieux à Marie Mancini à Saint Jean d'Angély. Les historiens expliquent que le jeune roi, amoureux de Marie, était promis à l'infante Marie-Thérèse d'Espagne. En 1670, Jean Racine s'inspira d'ailleurs de l'histoire du roi et de Marie Mancini pour écrire son "Bérénice" », détaille le prosateur . « Je ne vais pas tout raconter mais disons que l'on commence par un roi  ému aux larmes lors de la pièce "Bérénice", tel que les historiens le rapportent ». Et de poursuivre : « Lors du spectacle, nous apportons une réponse à la question que beaucoup d'universitaires et de nombreux charentais-maritimes se posent : Marie Mancini a-t-elle cédé aux avances de Louis XIV ? ».

 

La réponse vint lors du spectacle : l’idylle n’a pas été consommée (en effet, aucun témoin ne revendique avoir tenu un quelconque chandelier…) Et, on s’en doute, l'humour s’invite alors au programme : les évènements du passé angérien se mêlent à de savoureuses affabulations. De savoureux anachronismes jaillissent au détour des répliques. Ainsi, le public s'esclaffe de bon coeur quand le roi s’exprime avec certaines phrases cultes de... Nicolas Sarkozy et le changement de maire à Saint-Jean d'Angély est aussi l'occasion de quelques allusions compréhensibles par tous.

Sans aucun jugement tendancieux, cet habile procédé met en relief l’actualité à l’aide des évènements des siècles passés. Les mœurs n’ont pas changé : sans cesse, la grande Histoire côtoie la petite.

 

Jean-Pierre Bonnin, dans ses recherches de bénédictin, a dû lire les mémoires de Saint-Simon.


Un beau spectacle, entre conflit d'intérêt et comédie de mœurs, où une troupe pleine d'allant nous fait revivre autant l'Histoire de Saint-Jean d'Angély que l'Histoire de France.

Aymeric Dartois.

P. S. de Bernard Maingot : Merci Jean-Pierre du bonheur que tu nous donnes !

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20 juillet 2008 7 20 /07 /juillet /2008 23:26
Saint-Jean d’Angély : Fête Nationale

» P. M.

Des explosions de joie

 

Un 14 juillet où bonne humeur et festivité bien orchestrées ont su réjouir l'assemblée venue assister nombreuse à l'impressionnant spectacle brésilien suivi d'un feu d'artifice remarquable avant de finir évidemment la soirée en dansant au bal gratuit. Le président du comité des fêtes était ravi des choix effectués pour la soirée et de son bon déroulement. Le comité des fêtes a encore réalisé un travail remarquable en montant l'ensemble des stands, podium, tables, chaises et scènes et en gérant la soirée. A noter le professionnalisme des personnels du Pays Vals de Saintonge, responsable de la sonorisation et de l'éclairage.

 

La gaîté et la joie avec "Festa Do Brasil"

Le groupe Olin da Brasil : une formidable formation brésilienne avec des danseurs et danseuses venus représenter la grande différence des diverse régions du Brésil avec démonstration de capoeira, des danseuses plus belles que jamais avec leurs déhanchés très "brésiliens" ont su attirer l'attention de l'ensemble du public... Sans parler des somptueux costumes de plumes pour le final ou l'on pouvait admirer des roues de trois mètres de diamètre réalisées artisanalement avec des plumes d'oiseaux d'Amérique du sud .Leur impresario a tenu à faire remarquer l'accueil exceptionnel qui leur a été réservé dans cette  belle ville de Saint Jean d'Angély. Le tempo très serré de la soirée a permis de déclencher le feu d'artifice à l'heure prévue avec extinction des feux générale sur l'ensemble du plan d'eau : l'ensemble du conseil municipal, venu se restaurer chez David, tenancier de la "guingette du plan d'eau", a fini son dessert dans le noir. C’était sans compter sur les lumières impressionnantes des différents tableaux du feu d'artifice qui n'en finissait pas d'éblouir l'ensemble du public, un feu d'artifice qui était une réplique adaptée de scènes lumineuses et explosives qui ont fait gagner un artificier français à Monte-Carlo avec plusieurs nouveautés dans les fusées.

 

Des moules-frites à gogo

"Venez déguster les moules frites du RACA" s'égosillait l'équipe de cuisiniers du club de rugby angérien ! De nombreuses personnes ont pu déguster les moules de notre ami Luc Bineau, docteur es "moule-frite" ( sa femme déplore le fait qu'il ne fait la cuisine que pour le club et pas à la maison). L'habitude de la convivialité très rugbystique a su attirer un nombre toujours plus important de personnes cherchant à manger en s'amusant. Et c'est dans la  bonne humeur générale que ce 14 juillet a été aussi réussi. C'est  aussi le cas pour la plupart des stands qui servaient d’autres plats différents : daube, dessert, fromage, boisson…

 

Les nageurs étaient également là

L'ensemble du NCA s'était mobilisé pour participer à la fête et préparer milles et une salades et desserts afin de récupérer un petit pécule pour aider les jeunes minimes champion de France actuellement en voyage en Afrique du sud. Des jeunes de Johannesburg étaient venus l'année dernière rencontrer sportivement et amicalement les jeunes du NCA pour les affronter et visiter notre belle région. Ils avaient eu d'ailleurs pour l'occasion disputé un match de rugby contre les cadets du RACA .Nos jeunes nageurs angériens ont un emploi du temps très chargé tout le long de leur voyage : entraînement sportif, visite de zoo, ballade, paint ball et surtout rencontre d'un autre monde tout en bas de l'Afrique, bien loin de nous ! Bravo à eux et à tous les bénévoles qui permettent à cette  jeunesse méritante de voir un autre monde.

 

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30 juin 2008 1 30 /06 /juin /2008 21:09
Boisse-Marsais    

La passion du deux-roues

 

 

Jacques Robin devant le vélo à cardan.

Dimanche 29 juin, à la brocante de Marsais, une exposition insolite et exceptionnelle a été présentée par Jacques Robin : 27 deux-roues allant du vélo à la moto en passant par le triporteur et le grand Bi. « Celui que je préfère ? Je crois que c’est le vélo à cardan ». Les curieux et passionnés ont pu admirer cette technique où le pédalier et la chaîne n’existent plus, remplacés par deux séries de cardans. « Je n’ai pas le carénage à l’arrière », ajoute Jacques, comme pour s’excuser. Ce qui permet de voir ce fameux cardan. « Et voici la Derny, qui faisait Paris-Nice en 1960 ». Jacques Robin remet les deux–roues en état depuis 14 ans. Auparavant il "faisait" dans les armes, fusils, etc. « J’ai à peu près 300 deux-roues à finir chez moi. Aujourd’hui, c’est la première fois que j’expose, et c’est bien parce que le Foyer Rural a insisté ! ». A 71 ans, Jacques Robin a encore des dizaines de vélos à retaper et après il passera sans doute à autre chose, pourvu qu’il y ait du métal à ajuster…


La chaîne reliant pédalier et pignon arrière est remplacée par des cardans.


Au fond, on aperçoit un grand Bi




La Derny servait à la course Paris-Nice en 1960


"On n'a rien inventé avec le VTT car la suspension existait en 1909"

Vous avez un (très) vieux vélo, un triporteur, un deux-roues méritant d'être remis en valeur,
offrez-le à Jacques Robin (n'étant pas mandaté pour cela, ne lui dites pas que je vous l'ai suggéré).
Ses coordonnées : Le Moulin de Mangout - Boisse - 17700 Marsais
Tél. 05 46 51 02 79 - 06 30 01 60 84

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21 juin 2008 6 21 /06 /juin /2008 11:14
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13 juin 2008 5 13 /06 /juin /2008 19:53
Une animation poterie de l'Atelier d'Arts
Le four à raku, comme au Japon

Mercredi 11 juin, à l’atelier d’Arts de Saint-Jean d’Angély, le potier Jean-Pierre-Marie Toublanc a fait fonctionner le four à raku qu’il avait installé la veille pour cuire les poteries  et bols confectionnés par les enfants. Une cuisson rapide comme celle faite par les potiers itinérants au Japon pour la cérémonie du thé.

» texte et photos B. M.

 



Grande effervescence à l’atelier d’Arts de Saint-Jean d’Angély, mercredi 11 juin, mais aussi beaucoup de chaleur et de flammes avec le four à raku qu’il faut alimenter en grande quantité de bois : Jean-Pierre-Marie Toublanc va procéder à six à sept cuissons de poteries, de faisselles et de bols que les enfants ont confectionnés depuis un mois.

Les enfants se prennent au jeu et enfournent - écarlates - autant de bois que le feu peut en brûler, activé qu’il est par une soufflerie, comme chez le forgeron.

 

 



Jean-Pierre-Marie Toublanc les exhorte encore plus : « Allez, allez, mettez du bois,  il faut que ça monte à 1000 degrés ! ».

Le four a été construit tout simplement, avec des briques non réfractaires, celles qu’on utilise pour les murs des maisons, enrobées de paille et d’un liant. Il a été allumé la veille pour que la montée en température soit lente et n’explose pas les briques. La cheminée crache des flammes rouges, sans fumée, résultat d’une combustion suroxygénée par le ventilateur. « Les enfants, vous voyez ici une atmosphère oxydante. Tout à l’heure, quand je couperais le ventilateur après la cuisson pour sortir les pièces, il y aura beaucoup de fumée : ce sera une atmosphère réductrice ».

 


Puis il prend le relais des enfants pour alimenter en bois et comme il fait très beau ce mercredi après-midi, la chaleur alentour fait qu’on se croirait dans une fonderie vu par Zola ou dans les soutes d’un bateau à vapeur voici un siècle… Jean-Pierre à déjà bu ses deux litres d’eau ! Les autres enfants et les parents venus assister sont en recul à plusieurs mètres.

Et tandis que deux "préposées" chargent le bois, le potier commente la préparation qu’il a faite sur la table où attendent les futurs chefs-d’œuvre avant la cuisson : « Le four à raku est une technique de cuisson rapide de la céramique qui nous vient du Japon et liée à la cérémonie du thé. Donc en principe on y cuit surtout des bols. Dans la poterie, il faut respecter la lenteur, le séchage et la cuisson. Ne pas faire de choc thermique ». Dans une grande soucoupe, il a préparé de la terre où il a « rajouté de la chamotte, de l’argile cuite et stabilisée avec une granulométrie variant de la semoule fine aux granulés. Ici ma chamotte est fine et j’y ai incorporé 30 % d’argile pour mieux encaisser le choc thermique. Nous allons déposer cette préparation sur la surface de la pièce en la trempant dedans. Dans le four, la cuisson à plus de 1000 °C  va faire fondre l’émail minéral et rendre la pièce réfractaire ».
 




Puis, "touillant" sa mixture avec une louche, Jean-Pierre le potier et chimiste encore : « Là j’ajoute de l’oxyde d’étain qui donne son nom aux faïences stannifères. L’oxyde d’étain est le principal opacifiant de l’émail, qui colore en blanc un verre transparent. Tout à l’heure, nous ferons un essai avec du silicate de plomb, pour avoir une belle glaçure. Et puis nous verrons le frittage, avec du plomb et de la silice ». Devant les enfants émerveillés par cette mise en pratique, Jean-Pierre explique la façon d’obtenir les couleurs désirées : oxyde de cuivre (vert) ou sulfate de cuivre (bleu).

Sur la table sont prêtes des "montres thermiques", des aiguilles verticales sur un socle en céramique : « La montre thermique se couche à 920 °C. Cela permet de savoir où nous en sommes de la température atteinte dans le four pour la cuisson des céramiques ».


Puis c’est la fin de la 1ère cuisson.

 



Jean-Pierre ouvre le four, extrait les pièces sur lesquelles la charmotte chauffée à 1000 degrés s’est transformée en émail, les dépose dans une lessiveuse pour que les enfants les recouvrent avec de la sciure, étouffant l’oxygénation et ferment rapidement le récipient.

 



Les enfants s'y donnent à fond. 

 







Après quelques instants où leur température s’abaisse, les poteries sont reprises une à une et sont plongées dans l'eau froide.

Et c’est là qu’il faut faire attention de ne pas laisser tomber une pièce, au risque qu'elle se casse. 



Au total Jean-Pierre aura fait au moins six cuissons, de quoi remplir une pleine table pour exposer les pièces. Mais les enfants, très fiers de leurs réalisations destinés à faire des cadeaux, les ont vite emportées comme un trésor pour les montrer aux parents…

 



J’ai quand même réussi à en photographier quelques-unes avant leur rapide disparition !

 

 

PS : Les enfants adorant les vidéos, j'espère qu'elles leur plairont...


Contacts

Atelier d’Arts, Présidente Mme Texier au 05 46 32 06 86

Jean-Pierre-Marie Toublanc : La Cabane des Chênes-Verts 17700 Surgères. Tél. 05 46 68 92 92 ou 06 30 79 36 51

Marie-Pierre Le Sellin, professeur de dessin peinture au 05 46 58 73 45

 

Pratique

Cours enfants le mercredi de 14 à 16 : dessin 25 € trimestre. Peinture sur soie 37 €/trim. Poterie 37 €/trim. Tous matériels fournis (peinture, argile, sauf carrés de soie). Responsables : Maryvonne Texier et Rolande Bollut.

Cours adultes le mercredi de 16 h 30 à 18 h 30. Dessin 60 €/trim. Poterie 40 €/trim. Matériel fourni.
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18 mai 2008 7 18 /05 /mai /2008 22:02
Blanzac-les-Matha

La foire aux pirons

Ceux qui connaissent le patois "saintongheais" savent que les pirons sont des oies. Comme chaque année, Blanzac-les-Matha a organisé sa "Foire aux pirons". C’était dimanche 18 mai.

» B. M.

 

« Qu’est-ce qu’il me veut celui-là, avec son air de pas y toucher ? Non mais, j’suis pas bête comme une oie ! »

Les membres des "Pirons en fête" avaient donné rendez-vous dimanche 18 mai pour leur traditionnelle Foire aux Pirons. Diverses animations attendaient le curieux et l’acheteur : marché avec éleveur de pirons, artisanat d’art, gastronomie avec produits locaux.

 

Il y avait aussi des poules prêtes pour la ponte, et des canards. Les poules "nines" peuvent couver les œufs d’oie.

 

Suivant la taille, les oies – blanches ou grises – étaient à 7,50 ou 8,50 euros.

Citons pêle-mêle un éleveur de pirons, poules et canards, un marchand de fleurs avec beaucoup de géraniums et de plants de légumes, un artisan d’art sur cuivre martelant des louches à confiture (Didier Tardieu d’Angoulême, tél. 05 45 68 32 48), Marie et Thibaut, dépositaire à Matha des produits de Laurent Agnès, artisan vinaigrier à St-Martin de Juillers (tél. 05 46 26 18 45), l’Asinerie des Varennes avec des produits cosmétiques issus du lait d’ânesse (Antoine et Clarisse Vaillant, de Dompierre sur Mer, tél. 06 15 15 12 39, www.asinerie-varennes.fr), un stand de nappes et tissus régionaux, des stands de dégustation et de restauration-buvette, etc.

 

Les géraniums vont bientôt fleurir les balcons et les vasques.

 

Didier Tardieu, artisan d’art sur cuivre, martelant pour fabriquer une louche à confiture.


L'asinerie de Varennes fait élaborer chez Cosmalia à Fouras ses produits cosmétiques et savons à base de lait d'ânesse.

Une nouveauté cette année avec des baptêmes de l’air assurés par PB Hélicoptères de Royan-Médis (Philippe Beaufils, tél. 06 10 75 15 41 ou 05 46 02 45 04, philipbeaufils@aol.com, www.pbhelicopteres.com
 

Recommandations du pilote avant le décollage.

 

 

On salue de la main ceux restés à terre.


En terme d’animations, citons l’atelier d’art plastique pour enfants, animé par Fabienne Duchamp, un concours de pétanque l’après-midi et des démonstrations de "Capoeira (Mestre Zé Mario)" par le groupe "Arte Negra" de Matha.

 

Démonstration de Capoeira par le groupe Arte Negra.


 

Les gourmands ont pu déjeuner sous le tivoli, dimanche à midi, et déguster une "jambonnade". Quant à la fête foraine, elle a commencé dès le samedi en soirée.

 

Un peu d’histoire

(D’après Le Nouveau Piron n° 7, reproduction B. M.)

 

Extrait du "Nouveau Piron" n° 7 du 18 mai 2008. Le journal permettait, moyennant un euro, de participer à la tombola du "Piron gagnant". (reproduction B. M.)

 


Le Piron, journal édité par Goulebenèze et Gaëtan Savary, édition du 16 avril 1922. (reproduction B. M.)

 


Connaisseuse ou affamée ? A défaut de verdure, cette jeune oie trouve le doré à son goût. Et ce n’est pas à elle qu’il faut raconter des salades.

 

Quelques citations

 

Mettez une plume d’oie dans la main d’un moraliste qui soit écrivain de premier ordre. Il sera supérieur aux poètes. [Lautréamont]

 

L’art de l’imposition consiste à plumer l’oie pour obtenir le plus possible de plumes avec le moins possible de cris. [Jean-Baptiste Colbert]

 

La femme a plus de sagesse qu’une oie ; quand il pleut, elle se met au sec sous un toit. [Geiler de Kaisersberg)

 

Une oie va pliant le cou, mais à ses yeux rien n’échappe. [Le Talmud] Extrait de Megilla.

 

Quand le loup enseigne aux oies leurs prières, il les croque pour ses honoraires. [Proverbe allemand]

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13 mai 2008 2 13 /05 /mai /2008 15:46

Cacahuètes man : un "serial griller"


Bien que son enseigne annonce "Cacahuètes man", il s’appelle Thierry Pintaud. Avec son épouse, il fait – en direct et grandeur nature - griller devant vous des cacahuètes au feu de bois dans un ancien torréfacteur à café de 1905, transformé pour l’occasion.

 

Après tout, rôtir un poulet ou un bœuf, il n’y a que la vitesse (de rotation), la température et le temps de rôtissage qui varient… Du grain de café à la cacahuète ou du torréfacteur au grille-pain, il n’y a qu’un pas de (t)rôt à franchir, même s’il faut veiller sérieusement au grain. Et puis on mettait bien du café dans le four des locomotives pour remplacer le charbon (houille ! houille ! houille !) alors que le café ne valait plus rien et qu’il fallait continuer d’"aller au charbon", au Brésil, pendant la guerre…

Alors les gens (dont moi) ont acheté, ce 1er mai, à la brocante de Vergné, parce que c’était du vécu, du vrai, du grillé sur le tas !


Cacahuètes man, qui nous fait voir "de quel bois il se chauffe", fait également cuire des fouaces (ah, vous connaissez ?) et des tartines garnies. Il se rend aux fêtes de villages, festivals, soirée anniversaire, etc. Il loue aussi du matériel (aux autres). Et nous louons aussi sa façon de faire et de griller.

A Vergné, où nombre d’exposants exposaient (et où les promeneurs se promenaient), Thierry a expliqué que la cacahuète venait très bien dans la région (la nôtre). Alors, j’ai fait comme d’autres qui sèment des haricots verts, j’ai mis un rang de 10 mètres de cacahuètes (à ne pas écosser avant). Et je guette la rentabilité de mon investissement (2,50 € cash).

Mes petits pois sont sortis, mes haricots verts, mes fins de Bagnols, mes Aguillon, mes coco nain, mes demi-sec Pont l’Abbé, mes poireaux, mes cornichons, mes courgettes, mes melons (à mettre à distance des précédentes à cause des abeilles qui butinent partout) mes patates, mes carottes aussi, je mange des fèves et mes premières fraises…

Et je guette mes cacahuètes tout en leur parlant gentiment. Elles vont forcément naître ces cacahuètes ! D’ailleurs, on en reparlera car ce sont pas des "salades". Je sais qu’elles ont envie de venir et qu’elles viendront. Alors je vous ferai une photo de cette importante récolte. Ensuite il faudra les griller dans une (grande) poêle (percée ?) en agitant constamment pour que ça ne brûle pas un côté plus que l’autre (de la main).

D’ici là, vous aurez le temps de lire bien d’autres articles. Mais l’espoir est là, résolument bien ancré dans une petite "motte" de Saintonghe. D’ailleurs, quand un voisin fait des kiwis, on a bien le droit de faire des cacahuètes ? Et ce n’est pas aux vieux singes qu’on apprend à faire la grimace…

"Cacahuètes man" - Thierry Pintaud – La Bonnelère – 79130 Allonne – Tél. 06 03 80 15 16 ou 05 49 95 61 98.

 

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4 mai 2008 7 04 /05 /mai /2008 23:10

Un « Concours Floralia », intitulé au départ "Sur les traces du jardinier du bon roi Henri IV" avait été lancé par les rédacteurs du site « Histoire passion » www.histoirepassion.eu , en partenariat avec Les éditions du Croît-vif et la ville de Saint-Jean d’Angély, autour de Jacques Boyceau de la Barauderie.

Celui-ci, né vers 1560 dans la région de St-Jean d’Angély, serait devenu intendant des jardins du roi Henri IV. Il a dirigé les plantations du jardin
de
l’hôtel du Luxembourg, redessiné les parterres des jardins du Louvre, des Tuileries, du château-neuf de Saint-Germain-en-Laye et de Versailles (le premier Versailles tel qu'il était sous Louis XIII), du château de Richelieu etc. Il a écrit un livre "Le traité du jardinage", une référence illustrant les jardins à la française (de l'époque) de planches, parterres, dessins et croquis.
Cependant, Jacques Boyceau de la Barauderie n’est pas mentionné dans le Dictionnaire biographique des Charentais (Ed. Le Croît-vif – 2005) !

Le concours était destiné à réparer cet oubli, pour redécouvrir et remettre à l'honneur ce Saintongeais célèbre au 17e siècle et inconnu de nos jours.
Les concurrents devaient rédiger une notice biographique et bibliographique sur Jacques Boyceau, tenant sur une page A4. Ils devaient également fournir, sur un document annexe, toutes les sources bibliographiques, sources Internet ou autres sur lesquels ils se sont appuyés, pour permettre au jury de vérifier le respect des droits d’auteur et d’apprécier la pertinence de leur notice.

Dimanche 4 mai, à l'abbaye Royale de Saint-Jean d'Angély,  Pierre Collenot, en présence de Christine Vignaud (surnom "Razine", membre de l'équipe rédactrice du site 
www.histoirepassion.eu avec Pierre Collenot) et de Yolande Ducourneau, adjointe aux affaires culturelles de la ville, a récompensé deux lauréats du concours.

Mais auparavant il a retracé la vie de Jacques Boyceau, apportant de nouvelles informations.
Jacques Boyceau est connu en tant qu'écuyer, sieur de la Barauderie. Le nom de famille - de petite noblesse - est répertorié à Pouzou (à côté des Eglises d'Argenteuil), Vervant et Brizambourg. Jacques Boyceau était d'abord un homme de guerre, né pendant les guerres de religion. C'est un fidèle d'Henri IV. C'est un artilleur, un intendant de l'artillerie du Roi. Il est également, à un moment donné, ambassadeur d'Henri IV auprès de l'Angleterre à propos de la guerre avec les Espagnols.

Comment Jacques Boyceau est-il devenu jardinier ? Cela reste un mystère. Pierre Collenot dit en plaisantant que "les tirs d'artillerie sont des courbes et que c'est le seul point commun avec les jardins de Jacques Boyceau". A cette époque, les jardins à la française comportaient beaucoup de courbes, des jardins qualifiés de "style baroque", un style issu de la Renaissance qui n'a pas survécu. "Les jardins de Jacques Boyceau doivent être vus d'en haut, avec des volutes et des courbes. Le style d'André Le Nôtre était plus épuré, plus cassé, avec des buis dans les coins...".

Jacques Boyceau est logé dans le grand jardin des Tuileries. Il commande une armée de jardiniers (parmi lesquels se trouve André Le Nôtre qui deviendra célèbre) et est responsable du potager du Roi. 

Le graveur qui a fait le portrait de Jacques Boyceau a écrit sous la gravure :
"J'ai représenté son visage
Selon mon art et mon pouvoir
Mais son esprit et son savoir
Sont mieux dépeints en son ouvrage"
(photo communiquée par Pierre Collenot)

Le concours, qui s'appelait au départ "sur les traces du jardinier du bon roy Henri IV" a vu son titre évoluer car Henri IV est mort en 1610 (assassiné par Ravaillac) et Jacques Boyceau est devenu "jardinier" en 1611. Il faut donc maintenant dire qu'il était l'intendant de Louis XIII.

On ne trouve qu'un livre publié en 1966 sur Jacques Boyceau, rédigé en anglais et intitulé "Jacques Boyceau and the french formal garden" par Franklin Hamilton Hazelhurst, à l'université de Géorgie. 

Pierre Collenot a ensuite récompensé les deux lauréats.
Le premier, Guy de Larade, absent mais représenté, a reçu le "Dictionnaire biographique des Charentais" (Editions Le Croît vif).
Et Marie-Madeleine Bertrand a reçu l'ouvrage "Cinquante ans d'Académie de Saintonge" (un jubilé pour la culture régionale).

De gauche à droite : Christine Vignaud ("Razine"), Marie-Madeleine Bertrand, Pierre Collenot, Yolande Ducournau et La représentante de Guy de Larade.

Le site www.histoirepassion.eu créé en juin 2006, comprend une base de données de 500 000 noms, chacun renvoyant à la page du livre concerné à la Bibliothèque Nationale. Il comporte un glossaire des mots oubliés, la conversion des dates du calendrier révolutionnaire en dates grégoriennes, la conversion des monnaies d'avant la Révolution en valeur actuelle.... Il couvre la période du 11e au 18e siècle (700 articles pour 700 ans). Il a reçu 310 000 visites depuis sa création et atteindra les 400 000 visites pour ses deux ans d'existence (actuellement 1000 à 1200 visites par jour). C'est le plus important site en en matière d'histoire régionale.
  

Autres renseignements auprès de Pierre Collenot, créateur du site Histoire Passion au 05 46  59 04 51 courriel pierre@histoirepassion.eu

Adjonction du 6 mai : Pour avoir tous les renseignements actuellement disponibles concernant Jacques Boyceau de la Barauderie, cliquer sur http://www.histoirepassion.eu:80/spip.php?article937 


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3 mai 2008 6 03 /05 /mai /2008 23:50

Qui connaît cet objet ? Est-ce une bouillotte ?
Merci aux internautes des renseignements qu'ils pourraient me donner.
Les deux objets sont originaires de Landrais (canton d'Aigrefeuille d'Aunis).
Le fond est plat. Environ 25 et 30 cm de diamètre. Un plat également à l'arrière. Le trou est orienté vers le bas. Curieux pour une bouillotte...
Merci de vos renseignements et d'une indication de prix d'achat





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3 mai 2008 6 03 /05 /mai /2008 23:47
Texte à venir



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