Mardi 12 janvier 2010 – Article # 1457
SAINT-JEAN-D’ANGÉLY – URBANISME - TRAVAUX
Le chantier durera dix-huit mois
La première pierre d’une nouvelle caserne de gendarmerie a été posée symboliquement mardi 12 janvier.
Dans le cadre des redistributions géographiques des compétences entre la Police et la Gendarmerie, la commune de Saint‐Jean-d’Angély a souhaité accueillir une nouvelle caserne sur son territoire.
Ce projet, initié voici quelques années par la municipalité et la communauté de communes sous la présidence de Francis Forgeard-Grignon et enterré depuis dans les dédales des ministères, aurait fini aux oubliettes si la municipalité actuelle par son maire Paul-Henri Denieuil, recherchant des pistes pour illustrer le plan de relance économique prôné par l’Etat, n’avait secoué les toiles d’araignée et fait renaître ce dossier à Paris.
La Société Nationale Immobilière (Sni), filiale de la Caisse des Dépôts et Consignations, premier bailleur social de France et la Société d’économie mixte pour le développement de l’Aunis et de la Saintonge (Semdas), filiale du conseil général de la Charente-Maritime, ont mutualisé leurs compétences pour proposer une solution. L’investissement financier (5 700 000 euros HT) est assumé par la SNI qui louera l’équipement à la Gendarmerie Nationale, la construction de l’ouvrage aura pour maître d’œuvre la Semdas et pour architectes le cabinet Boutet‐Pourrier‐Chervier. La construction devant durer dix-huit mois, la fin des travaux est prévue en juillet 2011.
Mardi 12 janvier, les élus, institutions et entreprises se sont retrouvés route de Dampierre, pour une cérémonie symbolique de pose de la première pierre. Le maire Paul-Henri Denieuil, accompagné de nombreux conseillers municipaux, a pu accueillir le préfet Henri Masse, Jean-Louis Frot et Patrick Remenieras, président et directeur de la Semdas, Hervé Siberstein et Roland Chaboud, directeurs du réseau Sni et établissement Sni Sud Ouest, le colonel Dupouy, commandant la gendarmerie région de Poitiers, le colonel Courtet, commandant le groupement de gendarmerie de Charente-Maritime, le commandant Perrot, commandant la compagnie de Saint-Jean-d’Angély, des conseillers généraux (Jean-Marie Roustit, Alain Galteau…) et de maires du canton.
La pluie étant venue gâcher le bon déroulement de la cérémonie, les présents se sont regroupés à l’hôtel de ville où les discours ont été prononcés. On a pu ainsi apprendre que la Sni gérait 600 casernes et avait réalisé une vingtaine de gendarmeries en Corse, puis une quarantaine en France, sous d’autres cieux plus cléments…
La caserne en chiffres
Sur un terrain de 19 000 m², l’opération de 5 700 000 euros HT prévoit :
‐ 37 logements individuels répartis ainsi : deux T3, dix-sept T4, seize T5 et deux T6, représentant une surface habitable de 3 700 m².
‐ Un immeuble de logements collectifs de 12 studios totalisant 270 m² de surface habitable.
‐ Un bâtiment administratif d’environ 1 200 m² à usage principal de bureaux.