Rédigé le vendredi 3 septembre 2010 – Billet 2043 » Photos ©Bernard Maingot
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SAINT-JEAN-D’ANGÉLY
La rentrée est faite
le nombre de classes est conservé
RENTRÉE 2010 – Antoine Bordas, adjoint aux affaires scolaires, fait le point sur la rentrée dans les écoles.
» Bernard MAINGOT.
16 h 45 : la sortie des classes à l‘école Gambetta. La sécurité des piétons a été améliorée depuis que la circulation automobile est à sens unique.
« Après la fermeture d’une classe à l’école Joseph-Lair à effet de cette rentrée scolaire et une à l’école maternelle du Manoir l’an passé, nous connaissons maintenant un répit », entame Antoine Bordas, adjoint aux affaires scolaires, qui précise : « Nous avons rencontré Bernadette Vié, inspecteur de l’Education nationale pour la circonscription de Saint-Jean-d’Angély sur ce sujet : cela a permis qu’elle ne vienne pas procéder au comptage des enfants le jour de la rentrée. La rentrée dans les écoles publiques a pour l’instant comptabilisé 616 écoliers : 385 sont en primaire (251 à l’école Joseph-Lair et 134 à l’école Gambetta) et 231 sont en classes de maternelles (123 au Manoir et 108 à Régnault). Ces chiffres restent à affiner en fonction de la mise à jour sur les radiations et les nouvelles entrées ».
Si l’on ajoute les 212 élèves en primaire à l’école Saint-Sophie, dirigée par Mme Perrin, ce sont au total 828 élèves qui pour l’instant ont fait leur rentrée dans les écoles.
16 h 30 : sortie des classes de l’école Sainte-Sophie.
Aller à pied à Gambetta
Cette rentrée à l’école Gambetta devrait voir avancer la mise en place du projet « Pédibus », où les parents prennent en charge les enfants pour les accompagner à l’école, une façon écolo et ludique de se rendre en classe. « Nous avons beaucoup travaillé avec les parents, explique Antoine Bordas. Nous connaissons maintenant les enfants concernés et où ils vont passer depuis leur domicile. Il ne reste plus qu’à trouver les parents pour les accompagner, mais nous avons bon espoir dans ce test qui aura lieu à Gambetta ». En prolongement du projet Pédibus, le permis piéton (où Jordi, la mascotte de l’opération, était venu l’an dernier) devrait être renouvelé, en partenariat avec la gendarmerie.
La fusion sur la sellette
Succédant à Françoise Delpin, Olivier Bonnet a accepté la direction intérimaire à l’école Gambetta. « L’Education nationale a demandé que nous étudiions la fusion entre les écoles Gambetta et Joseph-Lair. Evidemment, cela ferait une économie de structures et de professeurs pour l’Education nationale et moins d’entretien pour nous. Cependant, il faut adapter l’accueil des personnes à l’école Joseph-Lair aux normes sur le handicap, avec une cage d’ascenseur par bâtiment, ce qui représente de gros travaux d’infrastructures et doubler la taille du réfectoire. Cette école peut actuellement accueillir Joseph-Lair. Cela fera une très grande école en nombre d’élèves, ce qui n’est pas forcément un avantage pour les enfants s’ils sont plus nombreux dans la cour de récréation : ce sera moins familial. Le poste de direction tenu par Agnès Deslandes qui est également professeur deviendra alors un poste à temps plein ».
La mutualisation des moyens
On le voit, la fusion coûte cher en investissement. Et si la population augmente, il faudra trouver une autre solution qu’Antoine Bordas évoque ainsi : « La construction d’une autre école plus grande aurait des inconvénients, l’Education nationale pouvant revoir sa position sur les écoles alentours. Or, il est important que les communes conservent leurs écoles. La question se pose aussi de savoir s’il ne faudrait pas déléguer la compétence scolaire à la communauté de communes, comme à Loulay, ce qui donne plus de moyens aux petites écoles et plus de possibilités dans les investissements. »
La mutualisation des moyens, la gestion commune dans les transports scolaires et les achats groupés sont indéniablement des avantages. « Mais on peur du changement, on craint de n’être plus maître chez soi, et le sujet qui touche les enfants reste toujours sensible. D’ailleurs, la compétence scolaire est un point qui a certainement contribué à l’échec de la fusion d’une grande intercommunalité ».
Côté cuisine, les repas servis à la cantine sont élaborés avec l’aide d’une diététicienne, Anne-Elisabeth Migeon. Antoine Bordas précise : « C’est plus un travail qualitatif qu’une étude dans la diversité des repas. Et il y aura moins d’expérimentation. Nous avons fait un essai de repas bio. Les betteraves rouges sont revenues à 98 % ! Les enfants ne sont pas prêts pour le goût du bio, même si les épinards passent bien ici et pas à la maison. Mais ce que nous voulons d’abord, c’est que les enfants mangent ! La cantine est souvent pour eux le seul véritable repas la journée »
Et côté cuisine, Dominique Cia, responsable de la cuisine centrale, en connaît un rayon. Il le montrera prochainement, lors de la semaine du goût qui va être organisée par les cuisiniers.
Bernard Maingot
Sortie de classe à l’école Sainte-Sophie.
La sécurité des piétons aux abords scolaires : depuis l’ouverture du parking boulevard Joseph-Lair, il faut être très attentif pour traverser à cet endroit. Le commentaire d’un piéton : « Il faut être téméraire car ici c’est un véritable chassé-croisé pendant 15 minutes, entre les voitures qui descendent ou qui remontent le boulevard et celles qui entrent ou qui sortent du parking. Il aurait fallu une entrée et une sortie différentes pour pénétrer et sortir. C’est dommage d’avoir raté ça mais c’est un peu tard pour rectifier maintenant que tout est fini ! »