Jean-Pierre Renaud, coureur de grand fond, nous a quittés (28 décembre 2009)

Adieu Jean-Pierre 

Le podium en catégorie Messieurs aux "48 heures pédestres de Surgères", le 14 mai 2006. De gauche à droite : 2-Jean-Pierre Renaud (344,415 km), 1-Wolfgang Schwerk (392,067 km) et 3-Claude Hardel (339,590 km). (photo Bernard Maingot).
  
Rédigé le mardi 29 décembre 2009. (Voir aussi l'album photos)

Un bien triste événement est survenu, avec la disparition hier lundi de Jean-Pierre Renaud, un sportif Montlieunais de 50 ans qui avait participé à trois reprises aux 48 pédestres de Surgères, de 2004 à 2006. A cette époque, j’avais rencontré un homme simple et gentil, un coureur de grand fond très agréable et apprécié des autres participants et de l’organisation surgérienne pour ses qualités de cœur. 

C’est pendant son footing entre Montlieu-la-Garde et Pouillac, (Haute Saintonge), qu’il s’est écroulé, victime d’un arrêt cardio-respiratoire vers 14 h 45. Il a été retrouvé dans un fossé de la D910 par la factrice qui a appelé les pompiers de Montlieu-la-Garde. Les pompiers et le Smur de Jonzac n’ont rien pu faire pour le ranimer. 

Marié et père de deux enfants âgés de 20 et 24 ans, il livrait de la viande de boucherie pour une société située en Gironde. 

Sportif de haut niveau, il avait fait partie du club Lièvres et Tortues de Montlieu-la-Garde. Il avait ensuite participé aux 48 heures pédestres de Surgères en 2004, 2005 et 2006, avant d’arrêter la compétition pour des problèmes articulaires. 

Jean-Pierre Renaud avait montré ses qualités, en terminant à la troisième place du classement en 2004. Troisième également en 2005, derrière le japonais Masayuki Otaki et le Français Emmanuel Conraux. EN 2006, il avait souffert de la course et, après avoir été troisième puis deuxième à la 27^e heure, avait terminé cinquième au terme de 48 heures d’un sport souvent ingrat, derrière l’Allemand Wolfgang Schwerk, la Japonaise Sumie Iganaki, la russe Galina Eremina et la Tchèque Michaela Dimitriadu. Mais premier des Français dans une course qui comptait 22 participants (dix hommes et douze femmes). 

Jean-Pierre Renaud avait été choisi pour incarner le grand fond dans le film "Appel d’air", un court métrage documentaire de 52 minutes, réalisé par François Commagnac, Pascal Dubois et Frédéric Saint-Pol et produit par Catherine Lacroix et François-Xavier Pelletier de Moana productions. Trois autres coureurs que Jean-Pierre connaissait très bien faisaient également l'objet du reportage : l’américaine Pamela Reed, le Hongrois Zoltan Kiss et la japonaise Iroko Okiyama.

« Jean-Pierre Renaud va beaucoup manquer à ses proches et au monde de l’ultrafond », a commenté Michel Landret, le président des 48 heures pédestres de Surgères. 

 

 

Des liens vers d’autres articles : http://www.runinlive.com/999/info/ultra-les-48-heures-de-surgeres-en-deuil-jean-pierre-renaud-succombe-a-un-arret-cardio-respirato.html

www.48heures-surgeres.net/archive/2008/03/02/resultats_2004

www.48heures-surgeres.net/archive/2008/03/02/resultats_2005

www.48heures-surgeres.net/archive/2008/03/02/resultats_2006

Jean-Pierre Renaud sur le site de Cornelia Bullig (Allemagne) www.cosibullig.de.dd24132.kasserver.com/index.php?option=com_content&view=article&id=79:jean-pierre-renaud-ist-tot&catid=1:aktuelle-nachrichten&Itemid=50   

Comments

[stephane Tillard]

Bonne route a toi Jean Pierre , je suis trés toucher par ta disparition ! On ne t'oublieras pas !!  mes condoléances a tes proches !!

Un Ami Coureur ! Stéphane !!

[Flandrais béatrice]

je viens d'apprendre la perte de Jean pierre, je suis trés touchée, j'ai connu cette famille car j'ai habité à Montlieu la garde pendant 10 ans.
Jean pierre et "nanou" me gardaient souvent Amélie qui était dans la méme classe que jérome. J'ai quitté la france mais les souvenirs restent, les souvenirs d'un couple uni, discret, d'une famille
soudée, souvenirs de ma fille Amélie lorsque Jean pierre jouait de l'accordéon le soir au coin du feu, lorsque qu'ils la prenaient avec eux pour des journées touristiques. j'épère que jeanine et
les enfants auront mon message, je suis à Malte et pour moi c'est le seul moyen de leur faire part de mes sincères condoléances.
Je leur souhaite beaucoup de courage.

[Bernard Maingot]

Merci de ce témoignage que j'espère sa famille verra, malgré la terrible épreuve qu'elle traverse...
B. M.