TEMPETE DU 27 DECEMBRE 1999 en Saintonge
Les mauvais souvenirs d'une sale nuit
Voici quelques photos de cette tempête du 27 décembre 1999 sur la Saintonge. Si vous en possédez, vous pouvez m’envoyer un message en cliquant sur "Contact" (voir aussi à la toute dernière ligne de cette page, en bas du blog).
Mes remerciements vont à Jacques Dassié, Ginette Large, Alexandre Villain et à tous ceux qui vont avoir l’envie de publier des photos sur ce blog.
» Bernard Maingot.
Une photo aérienne de la forêt en bord de Seugne, en aval de Pons. Les arbres sont tous couchés comme des allumettes. Pourtant, leur taille est celle d’honorables peupliers adultes. (photo aérienne ©Jacques Dassié) Site http://archaero.com/
Rien n’a résisté à la force des éléments. Les arbres ont été cassés, ébranchés ou déracinés. Ici en aval de Pons, en bord de Seugne.(Cliché ©Jacques Dassié) Site http://archaero.com/
A la distillerie de Gémozac, les cuves ont subi la pression énorme du vent qui a froissé et enfoncé leur enveloppe. (photo ©Jacques Dassié)
Une des cuves de la distillerie de Gémozac a été arrachée de son socle et emportée à 4 km. Elle s’est immobilisée dans un champ, bloquée contre un fossé. (photo ©Jacques Dassié)
Tonnay-Boutonne : quand Ginette Large a ouvert ses volets le lendemain matin, elle n'en a pas cru ses yeux : le clocher de l’église n’était plus en place et était tombé ! (photo Ginette Large)
Monsieur le curé est resté trois ans sans clocher à son église. Le clocher a été remis en place le 25 juillet 2003. (photo Ginette Large)
Quand Ginette Large ouvre maintenant ses volets, on peut supposer que son premier regard est … pour le clocher ! (photo Ginette Large)
La Vergne : rue des écluses, la maison Pluchon a subi des dégâts, deux cheminées étant tombées en traversant toiture et charpente. (photo B. M.)
Dix ans après le bâtiment est toujours dans le même état. D’après certaines informations, le bâtiment, les dépendances (maintenant en très mauvais état) et le terrain relativement grand, auraient été donnés à l’ARC. Au risque de jeter un pavé dans la mare à défaut d’obtenir bientôt de plus amples renseignements, je dis qu’il est choquant de voir une propriété dans cet état. Car enfin, il appartient bien à quelqu’un ? C’est vrai que nous ne traversons pas une époque où existent la pauvreté et les sans–abri ! Ce bâtiment fait-il avancer la recherche ?