Aux morts de la guerre d'Indochine
Depuis quatre ans, la "Journée nationale d’Hommage" dédiée aux "morts pour la France" en Indochine donne à notre pays l’occasion d’un rendez-vous avec son Histoire pour honorer le souvenir de ceux qui sont tombés loin de leur foyers durant quinze ans, entre 1939 et 1954.
Lundi 8 juin, les autorités civiles et militaires se sont réunies à 11 h 45 au monument aux Morts de Saint-Jean-d’Angély : le sous-préfet Frédéric Brassac, Paul-Henri Denieuil, maire de la ville, James Rouger, président de la CDC du canton de Matha, Didier Martineau, maire-adjoint, le lieutenant Patrick Renou, commandant la brigade de gendarmerie de Saint-Jean-d’Angély, le capitaine Fougeret du centre de secours et d’incendie, le colonet Verzat et six porte-drapeaux des associations patriotiques.
Le sous-préfet a lu le message de Jean-Marie Bockel, secrétaire d’Etat à la Défense et aux Anciens Combattants, rappelant les combats contre l’occupant japonais dès 1939 et contre le Vietminh par la suite : cette année est le 55e anniversaire de la bataille de Dien-Bien-Phu, où les combattants ont connu la fournaise et la cuvette de l’enfer au printemps 1954.
Deux gerbes ont ensuite été déposées en hommage aux Morts.
"Aux Morts"
Les autorités saluent les drapeaux.
Rappelons que deux soldats de Saint-Jean-d’Angély sont tombés en Indochine :
André Lafaurie et Mahmoud Béchir.

Jean-Paul Sorentini et Guy Gourmaud, tous deux porte-drapeau, ont acquis bien des médailles.