SOCIAL
Lundi 23 mars, la Caisse d’allocations familiales de Charente-Maritime et le Syndicat mixte du Pays des Vals de Saintonge ont signé un "Contrat d’intervention territorial".
De gauche à droite : Malika Anger-Bouressam et Jean-Bernard Hareng, respectivement directrice et président de la Caf, Paul-Henri Denieuil et Maurice Perrier, président et vice-président du Pays des Vals de Saintonge.
La Caf était représentée par son président, Jean-Bernard Hareng et par sa directrice, Malika Anger-Bouressam. D’autres représentants de la Caisse s’étaient joints à l’événement : Anne-Marie Fernandez, conseillère technique, Florence Boucher, agent de développement pour les Vals de Saintonge, Josiane Coudin, assistante sociale spécialisée, Laure-Elisabeth Lévêque, cadre territoriale de l’équipe d’action sociale, François Legendre, responsable du service action sociale…
Le Pays des Vals de Saintonge était représenté par son président Paul-Henri Denieuil et par son vice-président Maurice Perrier, chargé des affaires sociales et des services aux personnes (également maire de Loulay et président de la CDC de Loulay), lequel a su donner l’impulsion nécessaire à la mise en place de cette convention.
Les maires des communes étaient également présents : Ornella Tâche, maire de Paillé, Colette Mâchefer, adjointe au maire d’Asnières-La Giraud et vice-présidente de la CDC de Saint-Jean-d’Angély, James Rouger, président de la CDC du Pays de Matha, René Escloupier, maire d’Aumagne, M le maire de Saint-Hilaire de Villefranche…
Le contrat d’intervention territorial fixe les objectifs en matière de développement social sur le Pays des Vals de Saintonge. S’appuyant sur un diagnostic local partagé réalisé en 2003 et 2004, il précise les moyens de coordination et d’intervention. Les communes n’ont pas toutes mis en œuvre un Projet éducatif local (PEL). La Caf, décidant de renforcer son investissement sur le territoire, a privilégié l’axe "petite enfance – enfance-jeunesse". Ceci afin de répondre aux besoins de l’arrivée des nouvelles familles avec enfants, de maintenir et développer des services pour éviter le dépeuplement des communes, d’améliore la qualité d’accueil, de sortir les familles de l’isolement et de développement du lien social pour que les habitants et entreprises soient acteurs de leur politique.
Dans un premier temps les deux partenaires vont poursuivre leur investissement sur la petite enfance (0-6 ans) en consolidant les existants en matière d’équipements, en soutenant les projets de multi-accueil et micro-crèches, en développant les Pel sur les territoires qui en sont dépourvus et en accompagnant (techniquement et financièrement) les différents Pel.
Ultérieurement, d’autres axes seront déclinés pour le bien-être de la population dans une démarche globale, objet d’une convention territoriale globale (CTG).
Pau-Henri Denieuil a souligné que cette convention renforçait « l’attractivité du territoire où l’accueil des familles est essentiel, répondant aux questions posées par les nouveaux arrivants sur les structures crèches-maternelles-collèges ». Il a rappelé que « la ville ne devait pas être plus privilégiée que la campagne et qu’il fallait redistribuer les aides de la CDC sur tout le territoire en vue de micro-crèches limitées à neuf enfants ».
James Rouger a considéré que « cette avancée par rapport au Pel allait donner des orientations aux CDC pour plus d’homogénéité en faisant bénéficier toutes les communes de ce qui allait bien ».
Répondant à Colette Mâchefer sur l’éventualité d’un « doublon avec la convention concernant les Pel », François Legendre a précisé « qu’il fallait avoir une vision globale et cohérente pour étendre à tout le territoire la politique sociale et le niveau de développement actuel des CDC qui avaient déjà mis en œuvre cette politique ». Un appel du pied à la CDC de Saint-Hilaire-de-Villefranche qui ne possède pas encore de Plan éducatif local.
Malika Anger-Bouressam a conclu : « Vous êtes des précurseurs exemplaires : ce contrat est le début d’une autre démarche et cela concerne 117 communes ».
Rappelons, pour terminer, que la Caf intervient en trois domaines : famille et enfance, logement, insertion et précarité.