Samedi matin 14 mars 2009, devant le restaurant "Le Petit Bouchon", place du marché à Saint-Jean-d’Angély.
Il fait déjà beau et chaud (des Français, probablement mal intentionnés, disent qu’en Belgique, il existe une contrepèterie avec « il fait déjà chaud et beau »).
Je n’ai pu résister bien longtemps à l'envie de dégainer l’appareil photo pour un cliché impromptu à faire d’une dame en train de téléphoner sur un portable très spécial dont vous avez entendu parler : le "téléphone rouge".
Je n’avais jamais vu ce fameux "téléphone rouge" évoqué pendant la période de la "guerre froide" (1947-1991). Le téléphone rouge était là, sous mes yeux ! Le téléphone rouge à Saint-Jean-d’Angély ! L'arme fatale pour communiquer avec un étranger sans connaître sa langue, mise à la portée de chacun, issue d'une technologie à la croisée des chemins de la course aux armements et de la conquête de l’espace.
Imaginez ma surprise, d’autant que ce samedi-là il faisait très chaud en Saintonge et que le téléphone rouge illustrant les épisodes de la guerre froide n'est plus qu’un souvenir de la difficile communication entre deux superpuissances. Vive la vulgarisation et vive la technologie !
Une chose reste toutefois déconcertante et interpelle encore : pourquoi les industriels fabriquent-ils toujours de si petits appareils difficiles à tenir en main, quand le combiné à l’oreille reste aussi volumineux et "confortable" ? C’est contradictoire, et ce, « toutes proportions gardées », comme aimait à le répéter un ancien professeur de dessin aujourd’hui en retraite.
Un bon point cependant pour sa couleur rouge vif (on parle du téléphone, pas du prof), en parfaite harmonie avec celle du véhicule rouge stationné en face et celle du cadre rouge (les cadres noirs sont à Saumur) du menu affiché devant le restaurant "Le Petit Bouchon".
Un bon point aussi pour l’opératrice qui, manifestement très occupée, n’a pas vu rouge ou fait de difficulté pour une photo (en couleur, c'est mieux pour montrer le rouge).