Voleurs d'épouvantails !
Je l’avais prédit en avril : « ils sont trop beaux pour ne pas disparaître ! ».
C’est maintenant chose faite. Ce matin, le jardin était vide : plus d’épouvantails pour m’accueillir. Envolés ! Ou plus exactement... volés !
Ils auront plu à quelqu’un qui en avait sans doute grand besoin. Au moins, je n’aurai pas à les défaire et à les faire hiberner jusqu’au printemps.
Ah j’ vous dis pas ! entre les doryphores sur les patates, la bouillie bordelaise à pulvériser sur les tomates, les courtilières qui coupent les racines, le pourpier qui envahit les rangs de mojhettes, la rouille qui se met sur l’ail, les faisans qui picorent les tomates mûres, les ragondins qui débarquent grignoter les carottes et les cagouillles dans les salades, c’est difficile de faire du bio en toute tranquillité.
Bien sûr les légumes sont différents sans engrais chimique et avec moins d’azote, mais au moins les chevreuils savent faire la différence quand ils viennent manger (ici et pas ailleurs) : ce sont de fins connaisseurs et je sais que je peux en manger aussi sans me bourrer d’azote et de potasse…
J’en profite pour remercier mes voleurs d’épouvantails de m’avoir débarrassé de mes deux gardiens (c’est dommage, ils étaient chouettes), et je les remercie également de n’avoir rien pris d’autre : il y avait pourtant des choux-pomme, des tomates, des betteraves rouges, des poivrons, des tournesols nains, des demi-secs (haricots), des carottes, des courgettes, des coloquintes, des artichauts, et même des cacahuètes (eh oui !).
Chou brocoli
Cacahuète