Commémorer Dien Bien Phu
Les autorités civiles et militaires se sont réunies dimanche 8 juin devant le monument aux morts de Saint-Jean d’Angély pour commémorer les victimes de la guerre d’Indochine qui prit fin en 1954. Une guerre qui a fait 40 000 morts (dont 10 000 de la Légion étrangère), 70 000 blessés et 9 000 disparus. Après que le sous-préfet Robert Rouquette ait lu le message de Jean-Marie Bockel, secrétaire d’Etat chargé de la Défense et des anciens combattants, des gerbes ont été déposées au pied du monument en présence de Georges Chevaillier, président des Anciens combattants et FNAM, du colonel Claude Verzat, de Jean-Yves Martin, conseiller général, de Paul-Henri Denieuil, maire de Saint-Jean d’Angély, du sous-préfet et de François Jolibois, officier général. Après la "Marseillaise" et en fin de commémoration, les présents ont pu écouter "Marie Dominique", une chanson de marins extraite des "Marsouins", choisie par Didier Martineaud, adjoint à la sécurité. Etaient également présents le colonel Jean Verzat (artillerie), M Bollut, président des Médaillés militaires, Roger Aumonier, président de section de l’UNSOR. Le colonel Claude Verzat, dans le discours prononcé ensuite à la mairie, a rappelé que deux Angériens étaient morts en Indochine : André Lafaurie (dont une rue de Saint-Jean d'Angély porte le nom) et Mahmoud Béchir. (photo B. M.)
Les deux frères Jean et Claude Verzat, tous deux colonels.