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  • : Le blog de Bernard Maingot
  • : Articles et photos : Actualité sur le canton de Saint-Jean d'Angély (17400), Saintonge, Aunis, sujets divers.
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  • Bernard Maingot
  • Correspondant de presse. Curieux et passionné, j'aime la photographie, l'écriture et transmettre aux autres ce qui m'attire. "On se lasse de tout, excepté d'apprendre" (Virgile).
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Bernard Maingot

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8 juin 2008 7 08 /06 /juin /2008 23:05

Le commerce des eaux-de-vie à Saint-Jean d'Angély (suite)
L’Histoire en détail

 Documentation et recherches de Catherine Dumas (les photos seront rajoutées ultérieurement)

Le port de Saint-Jean d’Angély remonte aux débuts de l’histoire de la ville. Pépin d’Aquitaine, petit-fils de Charlemagne et roi d’Aquitaine, choisit d’implanter ici un monastère. Cette première abbaye fondée au IXe siècle est à l’origine du développement de la ville et de son histoire. Les moines bénédictins développent le commerce du vin et du sel. Toute la ville va se construire au nord-est de la rivière.

La rivière Boutonne est le plus grand affluent de la Charente (environ 100 km de long). Elle part de Chef-Boutonne et se jette dans la Charente à Carillon. En s’implantant ici la ville se positionne sur un point stratégique puisqu’elle se trouve entre La Rochelle et Cognac.   

Les bateaux étaient à fond plat, les gabares, car la rivière n’est pas profonde (2 m). Ils repartaient vers Tonnay-Charente et la côte (écluses Bernouët).

Au Moyen Age, le vin était exporté en Angleterre et pays du Nord. Du XVIIe au XIXe siècles, la voie fluviale étaient réservée uniquement aux exportations vers l’étranger.

 

La Charte de commune fut octroyée par Jean sans Terre en 1199, puis confirmée par Philippe Auguste en 1204. Elle a doté la ville de nombreux privilèges, dont la liberté de commerce. Exemptée de taxe maritime, la ville a développé l’exportation et la vente de vins tant en France qu’à l’étranger : Angleterre, Belgique (Damme, où se trouve encore la maison d’Angély, relais de stockage), Russie, Pays-Bas… Le vin de Saint Jean était un vin blanc très fort et réputé.

Au XVIe siècle, la ville sera en grande partie détruite pendant les guerres de Religion avant de renaître progressivement au XVIIe siècle grâce au commerce des eaux-de-vie. Après avoir connu une belle expansion au XVIIIe siècle, le commerce des eaux-de-vie atteindra son apogée au XIXe siècle, jusqu’à ce que la crise du phylloxéra (1875) y mette progressivement un terme. Tout le commerce et l’activité portuaire s’éteindront progressivement au XXe siècle.

Que reste-t-il de ces quais ? Une ou deux rampes, devant le club de canoé kayak et une autre vers les écluses, à quelques mètres de la précédente, quelques anneaux d’attache le long de la Boutonne. Plus loin, les écluses Bernouët que l’on peut toujours voir aujourd’hui. De l’autre côté, vers Cognac, à l’emplacement du pont Merzeau (Michel Merzeau, capitaine, 1913-1944, mort pour la France) se trouvait un pont tournant.

 

XVIIIe siècle : Apparition du commerce de l’eau-de-vie

 

Après 1621 : renaissance de la ville et apparition de l’eau-de-vie

Saint-Jean d’Angély se relève progressivement des guerres de Religion : le siège organisé par Louis XIII en 1621 avait détruit une bonne partie des maisons, l’abbaye, les églises et appauvrie la population. La Congrégation de Saint-Maur s’installe en 1623 et relève l’abbaye. La ville commence à renaître. C’est également au XVIIe siècle qu’apparaît la double distillation du vin autrement dit l’eau-de-vie. Autrefois, au Moyen Âge, le vin supportait difficilement les longs trajets. La double distillation fut une solution. La plantation de vignes et le commerce des eaux-de-vie commencent

 

Un exemple : Les chais du port  (devant le restaurant)

Au XVIIe siècle, le vin était transporté en barriques sur les gabares, chargées de d’autres produits comme le sel qui dépassait encore à la fin du XVIIe en volume le vin.

Description du chai : trois entrées ouvertes en plein cintre. Un étage et un toit percé de petites fenêtres à frontons triangulaires. La troisième en partant de la gauche porte l’inscription P. HUET et la date de 1633. Au rez-de-chaussée : la première et la dernière entrée sont surmontées de la mention : « Anno 1716 »

Autre exemple de chai, le restaurant : trois entrées en plein cintre et un étage.  

Les chais qui se trouvent à côté du club de canoë appartenaient au XIXe siècle à la famille Benoît, grande famille de négociants dans les années 1860. Ces chais étaient en fait deux distilleries. Aujourd’hui ce sont des appartements. Ils possédaient également les Chais du port et les bâtiments à côté, le chai du club de canoë. Les Chais du port appartiennent ensuite à Villeneau qui loue cette salle pour mariages et associations. La famille Benoît possédait également le château (à côté du club de canoë). Construit en 1900 par l’architecte Bonnet (architecte de l’Hôtel de ville). A la suite du phylloxéra, les Benoît avaient vendu une propriété sur la route de Marennes et avaient reçu des dédommagements.

Le chai : ce terme apparaît en 1482. D’après le Larousse, ce terme vient de casa, maisonnette, cabane et désignait en bas latin (chaia) le cellier. Pour le Petit Robert il est synonyme de cave ou cellier. C’est un magasin situé au rez-de-chaussée où l’on emmagasine les vins et eaux-de-vie en fûts. Il s’agit ici de chais de stockage des eaux-de-vie prêtes à l’exportation. L’eau-de-vie était toujours transportée en barriques, fûts de chêne, et non en bouteilles.

L’exemple de ce chai est le plus ancien et unique. Les autres chais, situés à droite du Kayak Club, appartenaient à la famille Benoit et furent construits au XIXe.

 

Le commerce des eaux-de-vie sous l’Ancien Régime

Expansion du vignoble

A partir du XVIIe siècle, le vignoble s’agrandit. Son expansion s’intensifie au XVIIIe siècle : les trois-quarts des terres sont occupés par les vignobles. Cela a pour conséquence une baisse importante de la production de blé et par conséquent une augmentation du taux de mortalité (crise, famine). En parallèle, la production d’eaux-de-vie augmente et le marché s’intensifie.

Taxes

 - La traite de Charente : les eaux-de-vie destinées à l’étranger passaient par voie maritime tandis que celles destinées au marché intérieur (Paris) voyageaient par voie terrestre. Pour l’étranger, le passage sur le fleuve Charente faisait l’objet d’une taxe, 15 livres 14 sols par barrique.

 - La taxe de frontière : au XVIIIe siècle, les départements n’existaient pas. On parlait de provinces. La Charente maritime et la Charente d’aujourd’hui réunissaient trois provinces, l’Angoumois, l’Aunis et la Saintonge.

 

A chaque passage dans une province, il fallait payer une taxe. Pour éviter de payer cette taxe, les négociants décidèrent de passer par le port de Tonnay-Charente au lieu de passer par La Rochelle. Ce qui eut pour conséquence le développement de ce port de Tonnay Charente et le déclin de celui de La Rochelle dès 1750.


L’Aunis et la Saintonge étaient rivales. Ces deux provinces possédaient chacune un port, La Rochelle et Saint-Jean d’Angély, et produisaient le même produit, l’eau-de-vie, à la différence près que celle de Saint-Jean d’Angély était de meilleure qualité, puisque située en limite des futurs "Fins Bois" et "Bons Bois" lorsque l’AOC Cognac fut mise en place et que l’Aunis est en zone "Bois ordinaires".  

 

 

Autour de 1720 : Saint-Jean d’Angély, 2e centre d’achats après Cognac

-          Le système de taxation a favorisé l’essor de l’activité commerciale du port de Saint-Jean et de celui de Tonnay-Charente. En 1730, 3 000 à 6 000 pièces descendaient la Boutonne, soit la moitié ou plus des expéditions totales de Tonnay-Charente.

-          Position stratégique de Saint-Jean : située en limite des régions actuelles des Bons Bois et des Fins Bois, les achats étaient de deux catégories :

o        eaux-de-vie des régions à l’ouest de la ville dites de Saint-Jean d’Angély, moyenne qualité

o        eaux-de-vie à l’est de la ville, sous le nom de Cognac

-          les maisons de négociants :  Les Belesme, grossistes très importants à Saint-Jean . Grande famille d’hommes d’affaires. Puis, la maison Augier, installée dans la rue Gambetta, dépendait des Belesme en 1720.

 

  1. Production et exportations

 

Une barrique= 220 litres ; à Saint-Jean, les barriques étaient soit en chêne, en châtaigner ou en frêne.

 

-          Cognac : 40 200 barriques, plus grande qualité, la plus forte

-          Saint-Jean : 24 000, moyenne qualité

-          La Rochelle : 14 500, faible qualité

-          Île de Ré : 10 000

 

Saint-Jean : Hollande + France

Cognac : Angleterre, Irlande + France

Aunis : France

 

Le marché intérieur français était 3 ou 4 fois plus important que l’exportation.

 

XIXe siècle : apogée du commerce des eaux-de-vie

1.    Plantation du vignoble

Pour l’année 1845, le nombre d’hectares plantés en vigne était :


(arrondissements - hectares)
Saint-Jean d'Angély : 27 401 ha
Saintes : 26 606 ha
Jonzac : 18 431 ha
La Rochelle : 15721 ha
Rochefort : 10 783 ha
Marennes : 8 429 ha

 

Dans l’Annuaire 1845 du département, l’étendue du vignoble est en baisse.

D’après un rapport établi par Abel Mousnier, Président du Tribunal de commerce de St-Jean et négociant, lors du conseil municipal du 13 mars 1860 : les 4/5e des vins et eaux-de-vie produits dans l’arrondissement de St-Jean sont exportés essentiellement vers l’Angleterre.

Production de vins rouges, vins de Saintonge, très recherchés.

 

Production des vins et eaux-de-vie dans l’arrondissement de St Jean

Canton

Vins

Eaux-de-vie

Matha

159 189 hectolitres

41 381

St Jean

88 881

41 531

Aulnay + Loulay

137 292

33 075

St Savinien, St Hilaire, Tonnay-Boutonne

95 876

11 220

Total production

481 238

127 207

 

« Après La Rochelle, St Jean représente le point commercial le plus important du département ».

 

2.    Une prospérité ostentatoire (à voir dans les rues)

 

N° 75 avenue de Marennes : Maison d’angle

Très belle maison avec beau jardin fermé par une grille et donnant sur la Boutonne. Escalier en pierre orné de deux rampes à balustres en pierre. Deux grosses consoles ornées d’une grosse feuille d’acanthe, soutiennent un balcon orné de motifs en fer forgé. Fenêtre surmontée d’un fronton arrondi à l’intérieur duquel se trouve une grande guirlande de fruits. Toit d’ardoise percé d’une petite fenêtre surmontée d’un pot à feu.

Clôture sur la rue : une entrée à carrosses : deux piliers et de part et d’autre, une entrée piétonne ornée de spirales. A côté, un chai, superbe entrée en anse de panier, fenêtres du toit, enduit ocre….

Ce plan et ces élévations sont caractéristiques du domaine viticole implanté dans la campagne au milieu du vignoble. Ce type d’habitat vient s’implanter en ville, d’abord près du port et en zones périphériques. On retrouvera d’autres exemples du même type plus loin.

N° 63 : Maison Robert

Un pavillon central, deux ailes de part et d’autre s’élevant sur deux niveaux. Très grande entrée en arc segmenté, encadrée de deux pilastres ioniques soutenant un entablement au-dessus duquel se trouvent deux petits pilastres ornés de deux vases. Au-dessus, deux pilastres, corniche, toit invisible orné d’un grand fronton à boules et de feuilles de vigne sur les rampants.

Détailler le bestiaire : aigles, dragons, oiseaux, dauphins…

Frontons des fenêtres du rez-de-chaussée : porc-épic : Henri II et salamandre : François 1er.

Façade néo-renaissance. La famille Robert était l’une des plus importantes de la ville. (Cf chapelle au cimetière)   

Sur le côté gauche, rue du port, enduit ocre. Derrière entrées avec lettres : H, E, D… Entrées et sorties des cargaisons, des barriques.

Très grande prospérité de la ville et grande activité commerciale.

A côté de la maison Robert, porte D et presque en face maisons avec piliers : reprise de l’architecture des domaines viticoles. Succession de piliers des deux côtés.

N° 26 : maison de maître : Maison Daubigné (fin XIXe)

Bel ensemble. Chais et maison de maître donnant sur la rue. Grille de clôture. Très belle entrée, quelques marches en pierre, deux fines colonnettes. Entrée surmontée d’un cartouche de marguerites et de roses. Mascarons aux angles. Balcon, belle porte fenêtre encadrée de deux colonnes cannelées surmontées de chapiteaux ornés de cornes d’abondance et de vases. Entablement orné d’une frise de grappes de raisin et de feuilles de vigne. Fronton. Toit d’ardoise percé de deux fenêtres à frontons. Girouette. Sur la gauche, petit jardin d’hiver. 

Racheté ou élevé par Daubigné, exploitant en bois et maire de Saint-Jean d’Angély..

Hôpital Saint-Louis sur la gauche (à l’intérieur, statues de Saint Jean-Baptiste et de Saint-Louis, 1892 Clouzeau)

Au bout Faubourg d’Aunis

Rue Michel Texier : ouverte dans la deuxième moitié du XIXe .

 

3.    Embellissement de la ville

 

-          élévation sociale : maison et chais révèlent par leur décor la prospérité des négociants. Exemple de la maison Robert. Les négociants apparaissent aux fonctions de maire (Jean-Baptiste Griffon 1802-1809, Abel Mousnier 1848-1853)

-          ouverture de la rue Michel Texier : maire de Saint Jean de 1853 à 1864, il fit percer cette rue dans laquelle furent découverts des vestiges gallo-romains. On lui doit aussi la statue Régnaud et le marché.

-          Maison Richard : fondée en 1830, cette maison était l’une des plus importantes. Elle s’éteignit en 1980. Elle avait racheté plusieurs petites maisons. Exemples de chais

-          Embellissement de ce quartier, exemples de maisons, hôtels particuliers de la Chaussée du Calvaire (1868)

-          D’autres maisons : Chaussée du calvaire, rue des trois frères Gautreau (portail viticole, enduit ocre maison de maître)rue Régnaud et rue Port Mahon : Les Frères Gautreau, Audouin-Dubreuil dont les chais se trouvaient dans la rue Régnaud, Fromy, rue Port Mahon, fondée en 1815 (emblème et devise : « Si tu me trompes tu me perds »).

 

1875-1980 : de la crise du phylloxéra à la disparition des maisons de Cognac

 

Epidémie

Le puceron « vastatrix » : le désir de rendements entraîne l’importation de plants américains et par là-même du phylloxéra.

1872 : Crouin, près de Cognac

1874 : Matha

1875 : St Jean et Jonzac

1876 : Surgères

1878 : La Rochelle, Montguyon et Saujon

1880 : Oléron

1883 : Ré

 

Conséquences : déclin du commerce des eaux-de-vie

-          destruction des deux tiers du vignoble

-          exode rural : les villages se vident, les domestiques partent et les propriétés vendues

-          disparition progressive de toutes les maisons de Saint-Jean, les deux dernières : Richard et Rogée-Fromy (années 1980)

-          rachat des maisons d’eaux-de-vie par les plus grandes maisons de Cognac : Martell, Hennessy, Camus, Courvoisier

-          élevage laitier en Aunis et Basse Saintonge

-          élevage de boucherie au sud

-          activité portuaire interrompue

-          reconstruction du vignoble autour de Cognac : début XXe : 55 000 ha, 1976 : 110 000 ha

-          Bouron

 

Les chais Richard

Maison fondée en 1830. En restauration. Plus importante maison de Cognac avec celle de Rogée-Fromy fondée en 1819 (rue Port Mahon). Lors de la crise du phylloxéra, elle rachète de nombreuses maisons. Ferme ses portes dans les années 1980.

Exemple de l’un de ses chais : 500 m2   de surface. 

Intensification de l’activité portuaire et de la production viticole surtout dans la deuxième moitié du XIXe siècle. Nouvelle prospérité de la ville, nombreuses constructions et reconstructions aux dates inscrites sur les balcons ou les cartouches au-dessus des portes (1863, 1868, 1869…). On voit également la création de plusieurs maisons et la naissance d’un nouveau quartier : celui du port.

Le XIXe siècle sera marqué par la prospérité de la ville : développement économique et urbain : nombreux cafés, allées d’Aussy, jardin public. Apogée du commerce des eaux-de-vie.  

Aujourd’hui, seul Bouron existe encore. D’autres chais encore visibles : chaussée du Calvaire, chaussée de l’Eperon, rue Port-Mahon, rue du Général Leclerc, … Hôtels particuliers et maisons de maître en périphérie de la ville.

 

Evolution des maisons de négociants :

(année - nombre)
1846 : 11
1861 : 23
1876 : 19
1885 : 25
1894 : 24
1900 : 22
1913 : 14
1934 : 10

Au XXe siècle, en 1914, il y avait une vingtaine de négociants en Cognac, quelques courtiers, dix distilleries, deux bureaux de Régie, à Saint-Jean Gare et Saint-Jean Port. Autour de 1920, il y avait encore à Saint-Jean d’Angély, 10 maisons de cognac et 5 distilleries.

Dans les années 1950, la Société Cointreau, installée place Saint-Nazaire, distillait et faisait vieillir le Cognac qui était mis en bouteille à Angers.

La Société Richard Frères possédait 16 000 m2 de chais, dont 6 160 m2 couverts, dans lesquels étaient conservés 1 300 000 litres de Cognac, Pineau et Brandy, soit 1 700 000 bouteilles qui étaient expédiées en France et à l’étranger.

 

La maison Richard ferme ses portes dans les années 1980.

 

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commentaires

H
Bonjour, je cherche des informations à propos d’une affiche ancienne évitée fin 1890 et début 1900<br /> L’inscription E.Puet Cognac <br /> Femme assise sur un tonneau surélevée par deux anges . Elle semble peindre .<br /> J’ai trouvé E.Puet était de St Jean d’Angely, eaux-de-vie de vie , Charente inférieure .<br /> E.Puet était un adhérent de la chambre de commerce du Canada.<br /> Cette affiche a été trouvée récemment en 2021 dans un grenier d’une maison centenaire au Québec.<br /> Pouvez-vous m’aider ? Merci
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