Mercredi 21 mai, les sapeurs-pompiers ont pratiqué un exercice qui s’est avéré difficile : vouloir faire pénétrer le camion incendie autour du marché.
» B. M.
Ce n’est pas chose aisée que de vouloir faire un tour de marché… avec un camion de pompiers.
Pourtant, mercredi 21 mai en matinée, les acheteurs, panier à la main rempli de légumes, ont dû se ranger au plus près des étals pour laisser le champ libre - mais Ô combien étroit – à un défilé surprenant.
Précédant la Jeep de tête tous feux allumés (si l’on peut dire) et le camion-incendie roulant au pas, le capitaine Fougeret, commandant du centre de secours, Didier Martineaud, adjoint à la sécurité et à la circulation, la police municipale et des pompiers, tous à pied observaient et guidaient la manœuvre, essayant de se faire ranger les personnes (pas facile !) et expliquant qu’il s’agissait d’un exercice.
Les difficultés sont de suite apparues pour le passage du camion en cas d’incendie (et même sans incendie) : étals trop larges par endroits, bancs à disposer autrement ou à déplacer, parasols débordants, "timbres" en pierre nombreux et mal placés, voire à supprimer… D’ailleurs ces bancs enlevés gagneraient de la place pour y mettre des étals, tout en évitant d’abîmer la carrosserie des camions des marchands.
On a entendu un quidam dire en face d’une terrasse de bar « Le poteau est mal placé », alors que l’étal qui lui faisait face était trop encombrant.
Le camion a dû faire demi-tour avant la pharmacie et rebrousser chemin par où il était venu. Heureusement le marchand qui vend de si bonnes huîtres n’était pas là ce mercredi pour effectuer la manœuvre. Qu’aurait-ce été un samedi !
Mais tout s’est passé dans la bonne humeur, les marchands pliant le parasol qui gênait ou les pompiers repliant leur rétroviseur, etc.
N’empêche : Si le feu se déclarait dans cette zone-là un jour de marché, les pompiers auraient bien des difficultés pour y accéder dans des conditions de temps "normales" et acceptables.
On peut maintenant penser que les services municipaux vont revoir la question des étals et des timbres pour faciliter un accès plus rapide en cas d’incendie.