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Le service Espaces verts de la ville
Floralia mobilise chaque année une vingtaine de personnes pendant 15 jours, le service Espaces verts des ateliers municipaux, aidé du service Voirie, du service des Sports et du Comité des fêtes assurant la mise en place des stands, du gazon, du sable, du restaurant sous tivoli... A noter que Saint-Jean d’Angély a reçu en 2007 sa 1ère fleur au concours des "Villes et villages fleuris".
» B. M.
Didier Sauvegrain travaillant au plan de situation pour Floralia.
A la suite de M Blondiau, parti en décembre 2006 après plus de trente ans de service, Didier Sauvegrain est responsable du service Espaces verts aux ateliers municipaux de la ville, secondé par son adjoint Bernard Mathou. Ils coordonnent les travaux effectués par une douzaine de personnes (dont deux apprentis) pour l’entretien et la mise en valeur des parcs, massifs et ronds-points, la tonte des pelouses, la taille des arbres… Un vaste chantier réparti dans et autour de la ville sur 50 hectares et incluant des kilomètres d’arbres dans les rues. Un chantier qui ne s’arrête jamais et qui se renouvelle en fonction des saisons.
Massif de pensées au jardin public.
10 000 fleurs par an
Les parcs et "extérieurs" – c’est-à-dire cités HLM, routes et abords des zones industrielles, ronds-points et "tourne-à-gauche", pelouses, arbustes et rosiers, taille des arbres - sont les zones d’intervention des Espaces verts.
Le personnel créé des massifs au jardin public et sur les ronds-points, assure en ville la plantation de fleurs dans les "timbres", ces abreuvoirs en pierre (en Charentais) qui sont très nombreux à Saint-Jean : 120 sont à remplir de fleurs et 70 sont plantés d’arbustes ! A l’automne, c’est la mise en place des pensées, des primevères et des giroflées. Au printemps, c’est l’arrachage, la préparation du terreau, les mélanges, la mise en place des plants. Les mélanges sont variés tout en essayant de créer des thèmes de couleurs dans les massifs. De l’ageratum au begonia, du fuschia à la rose d’Inde, du cosmos à l’impatiens en passant par la sauge, le pétunia, etc., cela représente 54 essences et 10 000 fleurs au total annuellement mises en place.
L’hiver voit arriver « une grosse campagne », avec l’élagage des arbres en ville, entièrement assuré par le service Espaces verts, car il n’y a pas d’intervention d’entreprises privées.
« Nous essayons de faire un roulement dans le personnel, commente Didier Sauvegrain. Tous participent aux différentes sortes de travaux, même si certains sont qualifiés dans une branche particulière avec un CAP horticole ou équivalent, de la tonte des pelouses à la plantation de fleurs ou à l’élagage ».
Le service assure également l’entretien du plan d’eau (gazon, arbres, fleurissement). L’aboretum, inauguré en 2007, nécessite une taille très surveillée toute l’année, de même que la pièce d’eau qui y est incluse, avec ses vivaces, un endroit qui a convenu aux grenouilles puisqu’elles s’y sont bien installées…
La tonte des pelouses est très prenante : « c’est un gros travail, assure Didier Sauvegrain. Les gens sont parfois exigeants alors que le mois de mai devient toujours le "coup de bourre" ».
10 % de vols
Les vols sont fréquents en matière de fleurs et d’arbustes, puisqu’ils représentent 10 % du nombre des plantations. « Au jardin public, où se trouvent plusieurs massifs et de nombreux arbustes, nous avons planté trois fois dans les bacs ! Il est évident que les plants se retrouvent dans des jardins particuliers. Ce ne sont pas les jeunes qui volent ! Par contre ils sont pour quelque chose dans le vandalisme : nous avons planté deux à trois fois dans les timbres de la rue Gambetta… Et puis il y a le saccage faits par les chiens que leurs maîtres lâchent dans les massifs, dégradant les plantations. Sans vous parler des premières tontes de printemps quand les animaux ont fait leurs besoins pendant tout l’hiver sur les pelouses… ».
Massif au pied du palmier du jardin public. 
Malgré toutes ces difficultés, la ville est maintenant labellisée, car elle a reçu sa 1ère fleur au concours de Ville et villages fleuris, une distinction que Didier est allée chercher à Poitiers en octobre 2007. Voir le palmarès en Charente-Maritime sur :
http://www.villes-et-villages-fleuris.com/leconcours/palmaresdep/P17.htm).
« Pour Floralia, commente Didier, ce sont 20 personnes occupées pendant 15 jours à implanter et monter les stands et chalets, à apporter le sable, à mettre le gazon, les écorces de pin, à monter le tivoli pour le restaurant, etc. Les Espaces verts sont aidés du service Voirie, du service des Sports et du Comité des fêtes. C’est tout un travail d’équipe ! Cette année, nous avons planté plus tôt en ville pour l’accompagnement de ce rendez-vous important, l’idéal étant de planter à compter du 8 mai ».
Jardin à la Française (photo.libre.fr)
Et pour Floralia 2008, le service Espaces verts a construit un jardin à la Française*, dans un espace de 8 m par 8 m, situé à l’entrée principale de la cour d’honneur de l’abbaye Royale. Un jardin qui porte à son apogée l’art de l’ordre et de la symétrie, un art majeur voulu par le Roi Soleil et mis en pratique par un jardinier d’exception : André Le Nôtre.
Ce jour-là, ce jardin sera aussi le vôtre...
* Jardin à la française : voir http://www.aujardin.info/fiches/jardin-a-la-francaise.php
