Progression des avants, ballon porté.
Bien qu'il ne soit pas charitable de se réjouir du malheur des autres, avouons que les défaites de Surgères et surtout d'Angoulême ont été accueillies par les angériens comme l'occasion rêvée de prendre la tête de la poule dimanche prochain grâce au match de retard contre La Châtre.
Bertrand Riant en pleine course avec le ballon.
Mais il serait présomptueux de vendre la peau de l'ours avant de l'avoir tué : nul doute que l'entraîneur Di Tomaso, avec son sens de la mesure, sache motiver ses joueurs pour qu'ils ne partent pas la fleur au fusil et ne reviennent pas avec une cruelle désillusion. Mais nous n'en sommes pas là : toute la semaine aura servi à convaincre les bleus et blancs qu'une occasion en or s'offrait à eux pour devenir leader de la poule et que seule une motivation maximum leur permettrait de ramener les trois points de la victoire.
Lionel qui court plus vite que son ombre.
L’entraîneur Jérôme Di Tomaso répond aux questions de Timothée, talonneur des cadets :
« Un match difficile en première mi-temps. Les Angériens déstabilisés après leur défaite à Angoulême ont du mal a assumer d’avoir perdu la première place. A Saint-Jean, ils ont voulu satisfaire leur public. A Angoulême, ils avaient la moitié de leurs ambitions, même si elles n'étaient pas annoncées. En perdant, ils ont pris un coup au moral, la première place et l'espoir de monter. C’est toujours dur après : soit on s'écroule tous mentalement soit on arrive à repartir tous ensemble. Aujourd'hui ça été mitigé. On n’a pas forcément été dans le coup : on savait que Châteauroux c'était du solide, qu'au match aller on avait fait match nul, qu'ils avaient une bonne équipe et que devant ils nous poseraient des problèmes, mais notre banc de touche a fait la différence. »
Le match face à Châteauroux a encore démontré qu'un match n'était jamais gagné d'avance : la preuve en est que les joueurs castelrossins menaient à la mi-temps face à des angériens bien amorphes et maladroits.
Heureusement qu'une fois encore le coaching fut payant avec la rentrée d'un tonitruant Bernier, un fameux défenseur et un réalisateur redoutable avec le seul essai angérien à la clé. David Landreau quant à lui a retrouvé ses marques et Morand-Bruyat a remis de l'ordre dans les touches. Le RACA a pu signer la victoire sur le score de 17 à 5 pour un match qui ne laissera pas un souvenir inoubliable. A la décharge des joueurs, le match du dimanche précédent face à Angoulême a laissé des traces de fatigue chez les angériens.
Situés maintenant en embuscade à deux points des angoumoisins, les angériens ont dimanche prochain leur destin entre leurs mains.