Deux hommes de choc : Yann Morant-Bruyat et Fabrice Landreau, lequel est venu spécialement jouer à Angoulême.
Dimanche 24 février à Angoulême, l'affiche de ce match entre les co-leaders de la poule a su attirer la foule des grandes rencontres : 2500 spectateurs se sont donnés rendez-vous au stade Chanzy plein comme un oeuf, un stade mythique pour les anciens, lorsque le SCA d'Angoulême évoluait en nationale et recevait les Béziers, Toulouse, Narbonne et bien sûr les voisins incontournables de Cognac et de La Rochelle, sans oublier dans les années 70 le match contre les Springboks.
Essai de Jean-Jacques Vigeant
Les angériens auraient pourtant pu l'emporter avec moins de pression et plus de précision : on se demande encore comment Chila n’a pas terminé sa course derrière les poteaux angoumoisins ou comment le pack conquérant toute la partie a pu perdre une balle en touche à 10 m de l'en-but angoumoisin, laquelle aurait dû se concrétiser par un essai. La rentrée de Fabrice Landreau n'aura donc pas suffi au RACA pour l'emporter sur des angoumoisins revanchards qui comptaient bien rendre la pareille aux angériens vainqueurs du match aller.
Mais la comparaison s'arrête là : car autant les charentais s'étaient montrés timorés et peu entreprenants à Saint-Jean, autant ils ont montré sur leur terre un visage digne d'un leader de poule. Et si les bleus et blancs (en noir et blanc pour la circonstance) ont échoué pour la victoire, ils ont montré que leur deuxième place n'était en rien usurpée. Et maintenant, retour à domicile dès dimanche 2 mars avec la réception de Châteauroux, une équipe à respecter après le match nul concédé au match aller et après le carton que l'équipe des bords de la Loire vient d'infliger aux Trembladais.
Sud Ouest du lundi 25 février 2008, page 3-12
Sacré moal...
Congratulations de Fabrice Landreau