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  • : Le blog de Bernard Maingot
  • : Articles et photos : Actualité sur le canton de Saint-Jean d'Angély (17400), Saintonge, Aunis, sujets divers.
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  • Bernard Maingot
  • Correspondant de presse. Curieux et passionné, j'aime la photographie, l'écriture et transmettre aux autres ce qui m'attire. "On se lasse de tout, excepté d'apprendre" (Virgile).
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Bernard Maingot

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14 février 2008 4 14 /02 /février /2008 22:43
Du théâtre patois depuis douze ans
Le 12e festival de théâtre patois aura lieu les 16 et 17 février, à la salle Aliénor-d’Aquitaine de Saint-Jean d’Angély. Retour sur cette histouère point ordinaire.
 
undefinedThéâtre patois à Aulnay

A "Ethnologie 1996", célébrant le centenaire du 1er congrès de la "Société d’Ethnologie et d’art populaire" (1896), la SEFCO a réalisé un inventaire des groupes et œuvres de théâtre en Poitevin Saintongeais jouées sur scène dans la région.
En 1997, le 1er festival de théâtre patois a lieu les 14 et 15 juin à Saint Jean d’Angély. Un festival créé pour que les troupes des quatre départements se rencontrent, se connaissent et se fassent connaître, mais aussi pour montrer que le patois est parlé et écouté dans les campagnes. Le 2e festival, par manque de salle, s’exporte à Matha en 1998.

undefinedThéâtre patois à Gondeville

Les jeunes aussi

C’est en 1999, les 13 et 14 mars, que le "Rideau d’or" est créé pour encourager les troupes à faire une place aux jeunes acteurs. Selon James Angibaud, c’est par eux que la langue se transmettra, sans se faire de concurrence, les troupes jeunes étant récompensées sans esprit de compétition. Il est demandé aux auteurs de saynètes d’accentuer le répertoire pour les jeunes : c’est une émulation à la création. Les troupes ont réalisé ces efforts, incluant dans leur spectacle des jeunes heureux de participer avec beaucoup de fraîcheur aux festivals.
Les chefs de file qui ont œuvré pour cette ouverture et pour la transmission du patois dans les écoles, collèges, ou ateliers sont à remercier, tels Les Veustugheons de Chatignât qui ont édité trois livres de pièces de théâtre. Il faut citer les habitués : Compagnie du Clair de lune d’Antezant, l’Amicale du Dandelot d’Authon, le Foyer rural de Gondeville, les Durathieurs de Jonzac, les Goules réjouies de St Yrieix, les Qu’étou qu’olé de Salles d’Angles, le Foyer rural d’Aulnay, le collège Jean Lartaud de Jarnat (Jarnac) et un nouveau le Foyer Rural de Mairé l’Evescault. Il faut encourager leur patron pour toute l’ardeur déployée pour que cela tourne, et nous redonner l’ambiance "des thieusines vour de bons bitons et de bonnes bitounes mangheant de bons pllats. Jh’avons pu admirer otou pllin de chambes vour o se passait pllin de chouses". 

undefinedThéâtre patois à Salles

Les bardes dans l’actualité

undefinedSimounet'

Il est demandé aussi aux bardes, aux auteurs des textes du Subiet de se renouveler, de créer et d’être dans l’actualité aux différentes matinées comme celle de Goulebenéze à Saintes en janvier, celle d’Odette Comandon en septembre à Gondeville et de Paul Monteau en novembre à la Brée. De grands bardesont défilé comme Simounet' (ci-dessus), Bontems, Birolut, Dubois, Seguin. Cette année, sont attendus, Peuloûc, Natole, Hélène, le Jhavasson, Chagne Dret, La Nine, et Nono Saut’Palisse ainsi que l’Amuse-Folk pour chanter le patois. Tous les festivals (sauf un) ont eu lieu à Saint Jean, c’est ce qui nous permet de dire que Saint Jean est devenue la capitale du patois.
 
La SEFCO

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La SEFCO siège au Conseil Régional avec l’UPCP Métives dans le groupe de travail "Commission langue" qui joue un rôle important dans la transmission du patrimoine langagier régional mais aussi pour l’encouragement à la création. Des outils ont été créés pour la promotion du patois saintongeais, de la littérature comme les Cots de Subiet, des glossaires de patois, un lexique avec entrée en français et le Subiochon pour les jeunes par M. Angibaud en 2000. Malheureusement, le Subiochon n’a duré que 5 ans. Le Subiet journal créé en 1901et repris par la SEFCO en 1965, inaugure "Le coin des drôles" en 2005, pour combler ce manque.
Des aides sont accordées au Festival théâtre mais aussi pour la semaine de la langue et les assemblées dau parlanghe. Des concours comme celui de la meilleure nouvelle en 2002 puis celui de la poésie en 2005 ont eu lieu et un concours est organisé par la région cette année pour une pièce de théâtre en patois. Le conseil général de Charente-Maritime a fait une enquête sur les pratiques théâtrales dans le département : il semblerait que cela se fasse aussi dans les autres départements.
De plus, la Sefco est très sensible à la reconnaissance de la langue par la région comme facteur d’identité mais aussi comme faisant partie intégrante de notre culture.
Bernard Pivot se définit colporteur de la langue française, nous pouvons nous définir comme "les colporteurs du patois".
 
D’après Jacqueline Fortin, présidente de la SEFCO.

undefined La "Maison de Jeannette", siège de la SEFCO, 51, rue de la Garousserie à Saint-Jean d'Angély

              
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commentaires

B
Le sous-titre n'apparait pas, est-ce mon ordi vétuste ou un problème sur le blog. En tout cas, l'article est très vivant, ce qu'il faut pour que cette langue ne trépasse pas. Espérons que les gens viennent. A plus, Bernard
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B
Je n'ai pas vu apparaître ce que tu dis (un sous-titre qui n'apparaît pas). Sans doute étais-je en train de reprendre l'article en administration, ce qui peut faire des problèmes (il faut que tu cliques à droite de l'adresse Internet sur les deux flèches "Actualiser"). Et hier soir le serveur d'images était en maintenance.<br /> Ma dernière pour conclure : "le sous-titre est au titre ce que le patois est au français". Bof, j'en ai entendu des meilleures ! A +<br />