Reconnaître l’expérience
Des réunions d’information sur la Validation des acquis de l’expérience sont tenues par Delphine Barreau, au Pays des Vals de Saintonge à Saint-Jean d'Angély.
Delphine Barreau : « Les validations refusées sont de 9% à l’Education nationale et de 14% tous valideurs confondus ».
« La "Validation des acquis de l’expérience" est un sujet encore tout récent, s’exprime Delphine Barreau, chargée de mission VAE et formation au conseil régional Poitou-Charentes. Elle fait l’objet de la Loi du 17 janvier 2002 (art 133 et 134, voir encadré), qui s’adresse aux salariés, travailleurs indépendants et bénévoles - sans condition d’âge ni de niveau de formation initiale - ayant identifié un manque de certification comme un frein à la recherche d’emploi, à l’évolution ou à la mobilité professionnelle, à une valorisation personnelle ou professionnelle ».
La certification en question (voir plus bas) peut être un diplôme, un titre professionnel ou un certificat de qualification professionnelle (CQP), inscrite au Répertoire national des certifications professionnelles (RNCP). Ainsi, la certification - diplôme, titre ou certificat- est homologué par l'Etat, qu'elle soit délivrée au terme d'une voie scolaire normale ou par la VAE.
La certification devient utile dans les offres d’emplois qui exigent toujours des diplômes. Encore faut-il savoir que les postes proposés sont souvent exprimés en niveaux : niveau 1 = Bac + 5 soit Master ; niveau 2 = Bac + 3 ou licence ; niveau 3 = Bac + 2 ou BTS ; niveau 4 = Bac ; niveau 5 = BEP et CAP.
C’est donc une logique nouvelle (au contraire de la logique classique, qui va de la formation au savoir académique, à la certification et à l’activité) puisqu’elle part de l’activité vers les savoirs de l’expérience, aux référentiels et à la certification.
Le parcours du candidat peut s’étaler de six mois à … plus d’un an. 1ère étape : il doit d’abord être accueilli, informé et conseillé au Point relais conseil (PRC) pour
« Toute personne engagée dans la vie active est en droit de faire valider les acquis de son expérience en vue de l’acquisition d’un diplôme, d’un titre à finalité professionnelle ou d’un certificat de qualification (…) peuvent être prises en compte, au titre de la validation, l’ensemble des compétences professionnelles acquises dans l’exercice d’une activité salariée, non salariée ou bénévole, en rapport direct avec le contenu du diplôme ou du titre. La durée minimale d’activité ne peut être inférieure à trois ans. »
٠ Un diplôme, délivré par différents ministères : Education nationale (DAVA pour CAP, BEP, Bac Pro, BTS), Enseignement supérieur (services de formation continue des Universités pour DUT, licences, masters), CNAM (pour tous les diplômes du CNAM)Agriculture (DRAF pour BEPA, CAPA, BTSA), Jeunesse et Sports (DRDJS-CREPS pour brevet d’état sportif, BP JEPS), Affaires sanitaires et sociales (DRASS pour DEAVS, DE aide-soignant, DE éducateur), chambres consulaires (CCI, Chambres des Métiers pour brevets de maîtrise)
La validation ne peut s’appliquer pour certains titres (Santé, Défense nationale, sécurité)